Chers amis,

Joyeux Noël, et Bonne Année 2021 !

Ces voeux traditionnels prennent cette année une saveur toute particulière, marqués que nous sommes tous par la pandémie qui frappe notre monde. L'année qui se termine a été éprouvante pour de nombreuses personnes et de nombreuses familles (il n'est que de penser aux familles des 1,7 millions de victimes du Covid19 dans le monde), et les débuts de la vaccination, même s'ils apportent un espoir certains, ne nous permettent pas encore de complètement voir la sortie du tunnel.

Comme vous le savez, le Cambodge est relativement épargné jusqu'à présent, et l'espoir naît actuellement que nous puissions atteindre la phase de vaccination sans avoir jamais connu de véritable épidémie. D'après les dernières déclarations du Premier ministre, nous sommes obligés de limiter toutes nos activités et nos rassemblements à 20 personnes maximum... Mais je viens de voir une annonce comme quoi le Premier ministre devrait prendre la parole demain 29 décembre pour évoquer la situation (qui est bonne puisque nous n'avons plus actuellement que 4 personnes encore malades).

Chers amis,

La ville de Phnom Penh se réveille se matin dans une vague de "froid" qui pousse les habitants à sortir les doudounes : rendez-vous compte, au levé du jour il faisait seulement 21°C ! Et au plus chaud de la journée nous ne devrions pas dépasser les 31°C ! C'est l'hiver cambodgien...

La semaine écoulée a été marquée encore une fois par les mesures de prévention contre la diffusion du Covid 19 qui font que nous ne pouvons pas avoir d'activités à plus de 20 personnes... ce qui condamne en pratique les célébrations eucharistiques dominicales... et celles de Noël également. Je reste prêt à toute modification si jamais nous avions la belle surprise d'avoir une autorisation spéciale, mais nous avons peu d'espoir. Comme nous n'avons pas eu de Veillée pascale, il semble bien que nous n'aurons pas non plus de Veillée de Noël ou de messe du jour de Noël cette année.

Chers amis,

L'actuelle "saison fraîche" au Cambodge est traditionnellement la période des mariages dans tout le pays, entre novembre et janvier le plus souvent. Au Cambodge, il n'y a pas de jour particulier pour se marier, ou plutôt, on va généralement voir un astrologue qui, en fonction des dates de naissance des futurs mariés, va définir le jour le plus propice pour le bonheur des futurs époux... Chez les catholiques, on n'a généralement pas recours à ces procédés... encore que ! Surtout quand l'un des deux futurs époux est bouddhiste, souvent sa famille insiste pour que la date du mariage soit choisie de manière "normale" pour eux, c'est-à-dire par l'astrologue ! Heureusement, il y a plusieurs dates possibles, et généralement, ils viennent voir le prêtre avant pour faire leur préparation au mariage, et ce n'est qu'une fois la préparation bien avancée qu'on commence à parler de date plus précise. Ici, il n'est pas nécessaire de réserver une salle et un traiteur des années en avance : en 1 mois tout peut s'organiser.

Samedi dernier j'ai célébré un mariage (photo ci-contre et diaporama en bas de page), et j'en ai 3 autres de prévus dans les 4 semaines qui viennent...! Joie, et en même temps, stress !

Chers amis,

Alors que jusqu'à présent nous étions relativement épargnés par l'épidémie de Covid-19, ces derniers jours sont venus nous rappeler que nous vivions toujours avec une terrible épée de Damoclès au-dessus de la tête. En effet, alors que jusqu'à présent le virus avait toujours été bloqué aux frontières du pays, grâces aux mesures drastiques de quarantaine imposées à tous les visiteurs étrangers et à la suppression des visas touristiques (ce qui a pour effet secondaire de grandement fragiliser tout un pan essentiel de l'économie cambodgienne), nous avons eu la semaine dernière ce qui semble bien être le début d'une transmission communautaire, c'est-à-dire à l'intérieur même du pays.

Chers amis,

C'est une semaine un peu plus calme qui vient de se terminer, avec la grande joie toujours renouvelée de célébrer des baptêmes (6 enfants de 3 familles différentes).

Mercredi soir nous avons eu notre deuxième réunion Zoom avec les responsables des CCF (Communautés Catholiques Francophones) d'Asie pour échanger sur nos réalités en cette période de Covid 19. Je réalise à quel point le Cambodge est (encore) bien épargné, et c'est tant mieux. Malheureusement depuis hier nous sommes très inquiets, car il semblerait que nous ayons le premier cas de transmission communautaire à l'intérieur du Cambodge. Un des grands centres commerciaux de la capital a été fermé immédiatement, et par précaution les écoles sont de nouveau fermées pour 2 semaines, sauf les classes de 12e (l'équivalent des terminales en France) car le Bac est le 21 décembre, et il faut qu'ils se préparent. Aujourd'hui nous avons les épreuves du Brevet des collèges 2020... avec 3 mois de retard.

Ci-dessous un ensemble de liens qui renvoient vers des sites internets de Diocèses français pour des propositions de catéchèse et d'aumônerie en cette période compliquée ! Merci à Marie-Hélène de l'AEP 53 pour son aide !

Chers amis,

En ce lundi matin, au lendemain de la célébration de la fête liturgique du Christ Roi de l'Univers, dernier dimanche du temps ordinaire et de l'année liturgique, je réalise que nous sommes à un mois de la fête de Noël ! C'est toujours aussi étonnant de vivre cet enchaînement des fêtes ici alors que les repères habituels, liés au raccourcissement des journées, à la chute des températures, à l'évolution de la végétation, par exemple, sont complètement absents ici. Non pas qu'il n'y ait pas de changements dans l'année au Cambodge, mais ils ne sont pas pour moi associés à l'arrivée de telle ou telle fête.

"Heureusement", les centres commerciaux changent leur décoration et leur bande son pour nous rappeler que c'est bientôt Noël et qu'il va falloir faire des cadeaux !

Chers amis,

À l'heure qu'il est j'aurais dû être en route vers la ville côtière de Kep pour trois jours de retraite avec les autres prêtres du Vicariat apostolique de Phnom Penh... mais bien entendu, la Covid19 en a décidé autrement ! Ce ne sera pas trois jours en bord de mer, mais deux une journée et demie au centre pastoral de Phnom Penh Sen Son (beaucoup moins sympa !).

Le nombre de cas au Cambodge a passé la barre symbolique des 300, et plusieurs personnes ont été contaminées par le Ministre des Affaires Étrangères hongrois venu en visite il y a quelques semaines, et qui a trouvé intelligent de serrer les mains à tout le monde, tout en toussant régulièrement dans ses mains ! Décidément, il y a quand même des politiciens qui en tiennent une sacré couche !

Chers amis,

Alors que je viens vous retrouver par le biais de ce blog, l'actualité locale et internationale est riche ! À l'internationale, il semble bien qu'après 4 années de chaos trumpiste, nous allons pouvoir souffler un peu et ne pas être à nous demander chaque jour "Quelle est la nouvelle lubie de @realDonaldTrump ?" et quel domaine de la politique mondiale il va mettre à feu et à sang ! Enfin une bonne nouvelle dans cette actualité si compliquée !

Chers amis,

En ce 2 novembre, jour où l'Église catholique fait mémoire des défunts, je viens vous rejoindre pour vous donner quelques nouvelles.

Tout d'abord, pas de Commémoration des Fidèles défunts aujourd'hui dans l'Église du Cambodge puisque, comme je l'ai déjà expliqué, cette commémoration a été déplacée avec l'aval de Rome à la date de la fête cambodgienne de Pchum Ben (fin septembre, début octobre, suivant un calendrier lunaire). Un avantage non négligeable, c'est que nous avons moins le risque ici de "mélanger" la Toussaint et la Commémoration des Défunts. Parfois en France, la Solennité de Tous les Saints est un peu "étouffée" par la "fête des morts"... alors quand en plus tout cela est pollué par Halloween ! Je me suis toujours interrogé sur la valeur éducative d'une tradition qui amène des enfants à "racketter" leur voisins à coup de "des bonbons ou un sort" ! Ou comment apprendre aux enfants à menacer et à maudire ! Heureusement, le Cambodge n'a pas encore été pollué par ce sous-produit de la "culture" américaine, malgré quelques tentatives mercantiles. Vous le comprenez, je ne suis vraiment pas fan d'Halloween... j'espère que vous m'autoriserez cette liberté !

Chers amis,

J'ai pris la photo ci-contre hier matin en traversant le Mékong... C'est le contraste entre la petite embarcation de pêcheurs et les immeubles en construction qui m'a frappé : deux monde qui cohabitent mais ne se rencontrent pas...

Alors qu'en Europe l'automne est déjà là, le Cambodge s'attend lui aussi à une vague de "froid" : la température pourrait descendre jusqu'à 23°C à ce qu'on dit ! Ce qui est sûr, c'est que le pays, en particulier le nord, a été frappé par les plus importantes inondations de ces 70 dernières années. Des pluies inhabituellement fortes ont provoqué de nombreuses inondations, que ce soit en campagne ou en ville. Le bilan est de 39 morts et 42 000 personnes évacuées. En outre, 111 354 maisons, 707 écoles, 232 551 hectares de rizières, 83 918 hectares de cultures et des nombreux ponts, canaux et routes ont été inondés et endommagés. Les zones où je vis et travaille n'ont pas été touchées par ces intempéries.

Chers amis,

Malgré un virus Covid 19 toujours aussi présent dans les préoccupations des responsables, même s'il est toujours aussi absent sur le territoire cambodgien, la société cambodgienne reprend peu à peu son rythme et ses activités, et l'Église aussi.

Dans la semaine écoulée, j'ai passé beaucoup de temps en réunions... ce qui est pourtant généralement moins fréquent qu'en France.

Chers amis,

Au cours de la semaine écoulée, j'ai pu reprendre le chemin de la mission après m'être soumis à la réglementation sanitaire en vigueur dans le Royaume du Cambodge.

Comme le Seigneur fait bien les choses, je suis retourné à Areyksat le mercredi 7 octobre, jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, à temps pour accueillir Mgr Olivier Schmitthaeusler, vicaire apostolique de Phnom Penh, qui est venu prier le chapelet et célébrer la messe de cette fête au sanctuaire de Marie, Reine de la Paix, Notre-Dame du Mékong. C'est pour lui une habitude, quand son agenda le permet, de venir à Areyksat célébrer les fêtes mariales.

Chers amis,

Voilà maintenant 2 ans (et quelques jours) que je suis arrivé au Cambodge pour cette mission de prêtre fidei donum et je vous retrouve pour ce 100e billet de blog ! Après les deux mois de congé, et les deux semaines d'isolement à domicile demandées par les autorités sanitaires cambodgiennes, je vais maintenant pouvoir reprendre pleinement mes activités ! J'ai pris la photo ci-contre hier après-midi, juste avant le début de la messe à St Joseph, ma première messe publique depuis le 19 septembre dernier !

Chers amis,

Depuis quelques jours maintenant me voilà de retour à Phnom Penh. Cela veut dire aussi que j'ai réussi à passer deux mois en France, en rencontrant pas mal de monde, mais sans attraper le coronavirus ! Il faut dire que le(s) masque(s) est devenu mon meilleur ami !

Au Cambodge, le compteur des cas est maintenant à... 275 depuis le début de l'épidémie. À ce jour, 274 personnes ont été guéries et une seule est encore hospitalisée. Je ne peux pas encore reprendre mes activités puisque je suis tenu de respecter une "quatorzaine" d'isolement à domicile. J'ai donc rejoint la paroisse Saint-Joseph (Phsar Tauch) en attendant de pouvoir passer un 2e test covid le 2 octobre prochain, qui me libérera définitivement.

Chers amis,

Voilà plusieurs semaines que je ne donne pas de nouvelles, mais tout va bien ! Ce premier congé en France après deux années de travail au Cambodge se passe à merveille : rencontres familiales et amicales, retour dans des lieux que j'aime, repos, et aussi événements familiaux ! Pour la première fois, depuis quelques jours, je suis devenu grand-oncle ! Quelle joie ! En l'espace d'un mois, j'ai eu le bonheur de baptiser la plus jeune de mes nièces, et d'accueillir la naissance de ma première petite-nièce !

En plus de cela, j'ai eu aussi l'occasion de retrouver des amis, dans différents lieux de France, de faire retraite à Taizé, et de célébrer la messe et des baptêmes dans différentes paroisses du diocèse de Laval. Pour la première fois, j'ai célébré des baptêmes en l'église de Quelaines, l'église même où j'ai été baptisé. Tout cela m'a permis aussi d'essayer de parler un peu de l'Église qui est au Cambodge et de ses réalités bien différentes des réalités de l'Église qui est en France.

Le jeudi 10 septembre prochain, pour ceux qui peuvent venir à Laval, je vous invite à une soirée rencontre et témoignage à 20h30 à la Maison diocésaine Cardinal Billé, 20 rue de la Halle aux Toiles. Ceux qui le veulent pourront venir dès 19h30 avec leur pique-nique, ce qui nous permettra de nous voir un peu avant la soirée.

Le retour vers le Cambodge est prévu le samedi 19 septembre, précédé de quelques jours à Paris, pour faire un test Covid, qui est nécessaire pour avoir le droit d'embarquer dans l'avion. À l'arrivée à Phnom Penh, nous serons de nouveau tous testés, et si un seul passager de l'avion est positif, nous serons tous retenus en quatorzaine. Si personne n'est positif, nous pourrons sortir, mais nous serons obligés de revenir faire un test au bout de quatorze jours. Le Cambodge se protège bien pour éviter autant que possible que l'épidémie de Covid 19 ne pénètre dans le pays, et pour le moment ils y réussissent plutôt bien.

À bientôt !

Chers amis,

Cette période de vacances n'est pas vraiment compatible avec la régularité...! C'est le propre des vacances !

Depuis mon retour en France je prends mon temps... Grande joie de célébrer la messe avec les frères de la Cotellerie (et de faire un témoignage auprès de la communauté), de célébrer avec les communautés paroissiales de St Benoît-les-Rivières, St Jean-Bosco du Haut-Anjou ou St Jean-Baptiste de Château-Gontier, et de retrouver Taizé pour une semaine de retraite. Ma dernière visite à Taizé remontait à 2017, et entre-temps le frère François, qui m'accompagnait spirituellement quand j'allais à Taizé, a rejoint le Père. Dans le petit cimetière de Taizé, son corps repose désormais juste à côté de celui de frère Roger.

J'ai eu la joie de pouvoir rencontrer plusieurs fois frère Ghislain, que les chrétiens cambodgiens connaissent bien, et de partager un déjeuner avec les frères (assis entre frère Aloïs et frère Jean-Marie). Quelle joie de voir se poursuivre dans cette communauté l’œuvre de prière et de réconciliation initiée par frère Roger, et quelle émotion de recevoir à la fin de l'eucharistie dominicale, la bénédiction prononcée par frère Pierre-Yves, l'un des derniers frères de la "première génération".

Cette semaine a aussi été l'occasion de partager une belle promenade à la Roche de Solutré avec mon frère, ma belle-sœur et leurs enfants. Je vous partage ci-dessous quelques images de cette semaine.

À bientôt.

Chers amis,

Avec quelques jours de retard sur le rythme habituel, je viens de nouveau partager quelques nouvelles...

La grosse différence, c'est que je suis maintenant en France depuis lundi soir, pour deux mois de congés. J'ai eu la joie de retrouver mes parents, et de revoir déjà plusieurs de mes proches (un petit comité d'accueil surprise m'attendait sur le quai de la gare de Laval) !

Le voyage c'est très bien passé, et c'est toujours assez fascinant pour moi de réaliser la "facilité" avec laquelle nous pouvons traverser le monde, si on compare à ce qu'ont connu nos aînés, missionnaires des décennies et des siècles passés. En raison de la pandémie de Covid 19, il y a moins de possibilités de vols, et j'ai dû passer par la Corée, ce qui n'est pas le trajet le plus direct ! 12600 km au total (1/3 de la circonférence de la Terre), avec près de 30h de voyage de porte à porte (dont 6h d'escale à l'aéroport de Séoul)...

Chers amis,

À l'heure où je m'apprête à préparer ma valise pour venir en France, les informations montrent un relâchement certain des mesures de protection et de prudence... on dirait que certains Français sont atteint de la même stupidité que les Américains qui organisent des "Covid Parties"... comme si on se croyait plus fort que le virus. Pour info, un Américain de 30 ans qui avait participé à une de ces "Covid Parties", et qui rigolait de tout ça, est mort il y a quelques jours car non seulement il attrapé cette saleté, mais en plus, alors qu'il était en parfaite santé jusque là, il a développé une forme grave de la maladie. Une de ses dernières paroles a été de dire à l'infirmière : "Je crois que j'ai fait une bêtise..."

Quand je vois aux infos ces imbéciles qui vont s'agglutiner à un concert, sans masque, avec pour seul argument : "Ben, vous comprenez, on a été confiné alors maintenant on veut faire la fête..." Non, je comprends pas... justement, jeter aux orties tous ces efforts faits par toute la population, et en premier lieu les soignants, pour ensuite faire n'importe quoi quelques semaines après. Quand je vois ça, j'ai l'impression de voir tous ces gens cracher au visage des soignants, et sur les tombes des 30.000 victimes décédées en France... Bon, c'est dit... je me calme...

Un chrétien ici m'a dit : "Père, vous ne devriez pas aller en France, c'est trop dangereux." Ce sont les Cambodgiens maintenant qui ont peur de la situation sanitaire en France ! Ce qui est sûr, c'est que je viens avec un stock de masques ! Au Cambodge, il y a actuellement 23 personnes hospitalisées (toutes détectées à leur arrivée de l'étranger), sur un total de 156 cas depuis le début de l'épidémie. On se faisait la remarque avec des chrétiens qu'heureusement que le coronavirus ne se transmet pas par les moustiques... car ici on a déjà le paludisme et la dengue (entre autres) qui font des dizaines de milliers de victimes chaque année, alors on n'a pas besoin de ça en plus.

Chers amis,

Aujourd'hui le Cambodge entre officiellement dans la saison des pluies avec la fête bouddhiste de Chol Préah Vossa (ចូលព្រះវស្សា). Il s'agit de la traditionnelle retraite de 3 mois des bonzes de tout le pays qui ne vont plus sortir mendier leur nourriture quotidienne, comme ils le font normalement tous les matins, mais qui vont rester dans les pagodes (les jeunes moines qui suivent des études profanes à l'extérieur sont autorisés à sortir quand même). La tradition bouddhique khmère veut aussi que chaque homme fasse au moins une fois dans sa vie cette retraite de 3 mois à la pagode. Ils prennent alors la robe de bonze, se rase la tête, et vivent la vie monastique pendant ces 3 mois, en y étant instruits du Dharma, l'ensemble des lois et normes de la religion bouddhiste. Cette retraite, dont les dates changent chaque année, prendra fin le 2 octobre cette année par la célébration de Chenh Préah Vossa (ចេញព្រះវស្សា). Les mots khmers "chol" et "chenh" veulent simplement dire "entrer" et "sortir".

Chers amis,

Le mois de juin arrive à sa fin, et en France cela signifie la fin de l'année scolaire et de l'année pastorale, des mois de juillet et août où la vie va prendre un autre rythme, bien souvent.

Ici, les activités sont toujours à un rythme ralenti, et je commence à préparer ma période d'absence pendant mon congé en France.

Chers amis,

Sans la crise du coronavirus, j'aurais été en ce moment même quelque part dans le ciel entre Hong-Kong et Paris ! Mais les choses ne se sont pas passées comme prévues ! Il me faudra attendre un mois pour retrouver la terre mayennaise !

La semaine écoulée a été celle de mon "double anniversaire" : 13 ans de prêtrise et 46 ans de naissance... semaine donc marquée par de très gentils gestes d'amitiés et d'affection de la part de confrères et paroissiens ici, et de nombreux messages reçus de France... merci à tous ! En équipe de prêtres, nous avons déjeuné un midi dans un restaurant de cuisine italienne... au menu pizza et pasta... et nous étions les seuls clients de l'établissement ce midi-là... la crise est bien là... au dessert, le P. Chatsirei avait apporté le traditionnel gâteau... Ici, les gâteaux d'anniversaires sont un peu tous sur le même modèle, et on les achète pour un ami, un collègue, un membre de la famille. Le nombre de bougie n'est pas très important ! Mais il en faut au moins une pour la souffler et chanter "Happy birthday" ! Le gâteau en lui-même est une base de type "gâteau au yaourt" ou génoise, recouvert d'une généreuse couche de crème très sucrée. Toutes les couleurs sont possibles, et il faut forcément une dédicace inscrite sur le gâteau ! C'est très sympa ! Cette année, j'ai eu deux gâteaux, un donc au cours du déjeuner au resto et un autre deux jours plus tard à la fin de la messe, apporté par les jeunes et les sœurs d'Areyksat. À Po Thom, pour marquer le coup après la prière de Taizé (photo ci-dessus) avec dîner préparé par les jeunes : des sortes de suchis coréen avec du riz, de l'omelette, des poivrons, des saucisses cocktail, puis des gaufres, cuites au feu de bois ! Le tout arrosé d'un grand verre de jus de fruits de la passion ! Un très bon moment tous ensemble.

Chers amis,

91e message sur ce blog depuis mon arrivée ici au Cambodge... et ce n'est rien de dire que les événements ne se passent pas vraiment comme prévus ! D'ailleurs, je crois que tout le monde a été et est encore pris au dépourvu par cette épidémie de Coronavirus... qui vient bouleverser une multitudes de paramètres dans de nombreux domaines, et ainsi affecter l'activité personnelle, professionnelle, économique, d'une foule de gens, quand bien même ils ne seront peut-être jamais directement en contact avec ce virus !

Au Cambodge, rien de nouveau du côté du gouvernement concernant une évolution des restrictions qui touchent plusieurs domaines de la vie sociale et économique, notamment les religions. Comme je l'évoquais la semaine dernière, sur autorisation orale du chef de la police d'Areyksat, nous avons repris ce dimanche les messes publiques, avec l'application des mesures de précaution... pas toujours facile, mais on va faire de mieux en mieux !

Chers amis,

Ici au Cambodge les pluies font peu à peu leur apparition, et tous espèrent que cette année elles seront abondantes, car de ces pluies dépendent toutes les cultures, en particulier celle du riz, qui est absolument indispensable à l'alimentation de la population (riz matin, midi et soir) et à l'économie nationale, par le biais des exportations. En ce moment, le pays n'exporte plus, le Premier ministre ayant pris la décision de constituer des réserves en cas de pénurie liée au Covid 19.

Petite explication de la photo ci-contre : il y a quelques jours, j'étais en train de discuter devant l'église d'Areyksat avec un paroissien quand cette petite fille est arrivée. Elle m'a salué et est aller se planter devant la statue de la Vierge à l'Enfant, que les gens appellent Notre-Dame du Mékong. Je l'observais du coin de l'oeil en poursuivant ma conversation... Elle a prié quelques instants en silence, puis elle s'est déchaussée, est monté sur le socle de la statue pour la serrer dans ses bras : un gros câlin avec Maman Marie ! Au moment où j'ai pris la photo, elle rouvrait les yeux et s'apprêtait à "redescendre"... Je ne sais pas ce qui se passe dans le coeur et l'âme de cette petite, mais la candeur et la spontanéité de ce geste m'ont beaucoup touché.

Chers amis,

1er juin : Journée internationale des droits de l'enfant,

Lundi de Pentecôte : Mémoire liturgique de "Marie, Mère de l'Église"

Hier, j'ai célébré la fête de la Pentecôte, et il y a un an je faisait mes premiers pas dans les paroisses d'Areyksat et Po Thom pour cette même fête... Que de différences et de changements en 1 an ! Certains positifs, certains négatifs ! Je suis plus à l'aise pour l'expression en khmer, et la lecture, mais les circonstances actuelles sont vraiment compliquées. Le Premier ministre vient de publier un nouveau communiqué invitant les Cambodgiens à la prudence, pour éviter une 2e vague... Donc nous n'avons pas beaucoup d'espoir de voir un assouplissement des conditions dans lesquelles nous pouvons vivre notre vie chrétienne... 

Chers amis,

Pour vous qui êtes en France, vous avez peut-être pour certains repris le chemin de l'église hier... ou bien cela attendra la semaine prochaine... Pour nous ici, nous sommes toujours dans une situation ambiguë avec une épidémie qui semble sous contrôle, mais pas de libéralisation des mesures de restriction sociales.

Chers amis,

La semaine écoulée a encore été vécue sous le signe du covid19 ! Pour les Français, elle fût la semaine du déconfinement progressif, avec retour à l'école pour certains élèves, et pour nous ici, la semaine qui a vu la guérison de la dernière patiente hospitalisée pour cause de covid19.

Sur les 122 malades officiellement diagnostiqués au Cambodge, 122 ont quitté l'hôpital après avoir été guéris, et ils sont tous rentrés chez eux. Parmi ces malades, près des 2/3 étaient des étrangers, pour la plupart des touristes. C'est aussi pour cela que, malgré le fait que la maladie ait disparu du pays, il semble bien que les mesures de fermeture des frontières soient amenées à être maintenues. Le Gouvernement ne souhaite pas exposer la population à une éventuelle contamination venant de l'étranger, même si les difficultés économiques causées par cette fermeture des frontières s'aggravent de jour en jour.

Chers amis,

Alors que j'écris ces quelques lignes, vous qui me lisez en France vous vous préparer à la fin du confinement... tout en restant prudent, car le virus est loin d'avoir disparu de France ! Ici, rien de changé. Nous n'avons officiellement plus de nouveaux cas de Covid19 depuis bientôt un mois (les derniers datent du 12 avril), mais le gouvernement ne nous donne toujours aucune perspective pour la réouverture des lieux de culte et de nos activités. Les chrétiens vivent cela de plus en plus mal, d'autant plus qu'on se rend compte que dans les villages, de nombreuses activités qui sont toujours théoriquement interdites ont repris, comme les banquets de mariage ou de funérailles, qui rassemblent plus de convives que lors de nos messes dominicales... J'avoue ne plus trop savoir quoi penser de tout cela.

Chers amis,

C'est encore dans le contexte de la pandémie de Covid 19 dont nous aimerions tous sortir rapidement que je viens vous retrouver ce lundi pour faire le point sur la situation.

Ici au Cambodge, d'un point de vue sanitaire, on pourrait presque dire que l'épidémie est terminée... en effet, officiellement le Cambodge n'a plus de nouveau cas de Covid 19 depuis le 12 avril dernier, et le nombre total est "figé" à 122. Sur ces 122 cas, 120 sont sortis guéris de l'hôpital, sans aucun mort et il ne reste plus que 2 patients hospitalisés.

Cependant, étant donné qu'il n'y a pas eu au Cambodge de grande campagne de tests, on ne parle ici que des cas qui ont été détectés parce que les personnes se sont présentées à l'hôpital. Nous n'avons en fait aucune idée de la contamination réelle de la population ni du nombre de porteurs asymptomatiques qui pourraient être la source d'une seconde vague. Aussi, jusqu'à présent, les mesures prises par le Gouvernement sont toujours en vigueur et nous ne pouvons toujours pas reprendre les activités collectives dans nos églises et nos écoles.

LETTRE DU PAPE FRANÇOIS 

A TOUS LES FIDELES POUR LE MOIS DE MAI 2020

Chers frères et sœurs, 

Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel. 

Chers amis,

En ces temps compliqués, je reviens vers vous pour vous partager quelques nouvelles. Comme vous le voyez sur l'image ci-contre, comme beaucoup de mes collègues de part le monde, j'ai célébré ce matin la messe qui a été retransmise en direct via les réseaux sociaux. Ici au Cambodge, même s'il n'y a pas de confinement au sens stricte, tous les lieux de cultes sont toujours interdits au public, et nous ne savons pas encore jusqu'à quand... Chaque jour, la messe et le chapelet sont diffusés sur internet par le Diocèse, et quelques prêtres se relaient pour célébrer ces messes. Ce matin, j'ai pris mon tour, pour soulager aussi mon confrère qui en fait beaucoup.

Chers amis,

Hier nous avons célébré le Dimanche de la Miséricorde, deuxième dimanche dans le temps pascal. Dans la semaine écoulée, nous aurions dû avoir dans la paroisse d'Areyksat une très grande célébration pour fêter le 12e anniversaire de la découverte de la première statue de la Vierge Marie dans le fond du Mékong.

Vous pourrez (re)lire le récit détaillé de l'événement, et aussi de la découverte de la deuxième statue, en consultant cette page de ce site.

Bien entendu, en ce temps de pandémie, la célébration, qui devait être présidée par le Mgr Enrique Figaredo, sj, Préfet apostolique de Battambang, a été annulée. Comme pour chacun d'entre vous, qui lisez ces lignes, cette maladie bouleverse pas mal le quotidien de ma vie et de ma mission...

"Alléluia ! Le Christ est ressuscité !"

Chers amis,

Voilà une bien étrange Semaine Sainte qui vient de se terminer hier par la fête de Pâques... Une Semaine Sainte en tout petit comité, dans l'incertitude de l'avenir et avec des conditions qui ont changé presque tous les jours. Une Semaine Sainte difficile, mais comme je l'ai entendu quelque part sur internet, la première Semaine Sainte aussi n'avait pas été facile pour Jésus et ses disciples !!!

Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-contre, la situation est sans commune mesure au Cambodge et en France. Nous n'avons eu à ce jour que 122 cas diagnostiqués, dont 77 sont à ce jour guéris, et aucun décès.

Les images d'un des Chemins de Croix qu'on peut trouver dans de nombreuses églises du Cambodge.

Cher amis,

En ce Lundi Saint, je vous retrouve pour ce petit partage de nouvelles hebdomadaire. Pour la plupart d'entre nous, la période actuelle est très perturbée par la pandémie de Covid 19, et même s'il est (encore) relativement épargné, le Cambodge ne fait pas exception à la règle. À ce jour, le décompte officiel indique 114 cas avérés depuis le début de l'épidémie, dont 50 personnes aujourd'hui guéries et 0 décès. Et cela fait maintenant 3 jours que nous n'avons pas eu de nouveaux cas...

Hier, j'ai pu me rendre dans la paroisse d'Areyksat pour célébrer la messe des Rameaux en tout petit comité (6 personnes), avec des religieuses et religieux du secteur. Après la messe, j'ai pu aller dans les rues du village, avec mon plus beau masque, pour bénir les fidèles qui m'attendaient sur le seuil de leur maison, rameaux en mains. Je ne sais pas combien de temps encore nous allons pouvoir circuler, mais le gouvernement a fait voter la semaine dernière une loi pour instituer l'état d'urgence, et il est probable qu'elle soit mise en application cette semaine. En effet, le 14 avril ce sera le Nouvel An khmer, qui est sans doute la plus grande fête de l'année, avec 4 jours fériés consécutifs prévus pour permettre aux gens de se retrouver en famille, d'aller à la pagode pour prier et faire des offrandes,... Cette année à cause du Covid 19, le gouvernement ne veut pas de gros déplacements de population, et il va probablement interdire tous les grands déplacements. Les grands rassemblements sont déjà interdits, et ne seront autorisés que les festivités à l'intérieur de la maison, avec ceux qui y résident habituellement. Je ne sais pas trop comment ils vont réussir à contrôler tout ça mais on verra bien.

En fonction de l'évolution de la situation, nous verrons bien ce qu'il sera possible de faire pour les célébrations de la Semaine Sainte. La messe chrismale a été célébrée la semaine dernière en petit comité par l'évêque, en direct sur internet. Nous avons ainsi déjà pu récupérer les Saintes Huiles pour les célébrations des sacrements. L'évêque a également fait réaliser et diffuser un livret comportant toutes les liturgies de la Semaine Sainte, pour permettre aux fidèles de mieux suivre ces célébrations, que ce soit en regardant en direct sur internet, ou seulement en lisant et en s'unissant par la prière. Tous les prêtres sont invités à célébrer à la même heure, pour renforcer encore cette union spirituelle dans la prière.

Chers amis,

80e chronique sur ce blog depuis mon arrivée au Cambodge il y a un an et demi... et cette semaine encore dans un contexte bien particulier !

L'épidémie de Covid19 continue a faire des ravages dans le monde (derniers chiffres mondiaux : 723.775 cas, 34.022 décès, 151.704 personnes guéries), les Français sont toujours confinés, et ici au Cambodge le gouvernement prend peu à peu des mesures pour éviter une épidémie massive. Pour le moment la situation ne se dégrade pas trop vite, et j'espère qu'on va réussir à maîtriser les choses. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, nous n'avons à ce jour officiellement que 103 cas, aucun décès, et déjà 21 personnes guéries. Des médecins chinois sont arrivés ici la semaine dernière pour venir en soutien et en conseil aux équipes locales.

Chers amis,

Ce lundi matin je vous retrouve pour ces quelques nouvelles, comme d'habitude, mais dans un contexte bien particulier, et pour vous et pour moi. En France vous êtes confinés, les enfants n'ont plus école, vous êtes en télé-travail, ou bien vous continuez à vous rendre au travail mais en prenant beaucoup de précautions...

Ce matin, en regardant les chiffres, il y a 16.044 cas de Covid-19 en France, et 84 au Cambodge. Bien sûr, c'est très peu ici, mais malheureusement la courbe suit la même tendance...

Chers amis,

Au moment où j'écris ces lignes, vous qui me lisez de France vivez une situation difficile et inédite, en raison de l'épidémie de coronavirus Covid-19 qui s'étend en France. Hier dimanche, aucune messe publique n'a été célébrée en France, ce qui n'était peut-être jamais arrivé dans l'histoire de notre pays...

Ici au Cambodge, nous en sommes officiellement à 7 cas. Tous les établissements scolaires et universitaires  de Phnom Penh (la capitale) et de Siem Reap (la ville d'accès des temples d'Angkor) sont désormais fermés, jusqu'à nouvel ordre. Les gens très nombreux portent des masques (même si on sait que ça ne sert pas à grand chose) et beaucoup s’inquiètent. Le gel hydro-alcoolique devient une denrée rare et difficile à trouver... Je ne sais pas ce que cela va donner à l'avenir, mais je pense que nous allons probablement connaître ici les mêmes mesures qu'en France... ma crainte est que le système de santé cambodgien ne soit pas à la hauteur de la situation (l'accès aux soins est déjà compliqué en temps ordinaire) et que nous ayons beaucoup de victimes ici... espérons et prions !

Chers amis,

L'Église catholique au Cambodge est dans la joie, car nous avons célébré hier la profession de Sr Marina de la Miséricorde Divine dans l'Ordre du Carmel, au Carmel de Phnom Penh. Sr Marina est Coréenne, comme presque toutes les sœurs du Carmel de Phnom Penh, qui est une fondation du Carmel de Séoul. La profession d'hier était sa première profession, pour trois ans, avant la profession perpétuelle.

Avant la guerre, un Carmel existait déjà à Phnom Penh, fondation du Carmel de Saïgon, lui-même fondation du Carmel de Lisieux, ce Carmel de Saïgon où Ste Thérèse aurait tellement voulu aller. Ce premier Carmel de Phnom Penh a été vidé de ses sœurs au moment de la guerre et les bâtiment du monastère ont été finalement rasés l'année dernière...

L'actuel Carmel de Phnom Penh célèbre cette année son dixième anniversaire. Depuis quelques mois, une première jeune femme Cambodgienne est entrée comme novice au Carmel. Espérons qu'elle sera suivie par beaucoup d'autres, car dans la symphonie des vocations de l'Église du Cambodge, la vie religieuse contemplative est encore toute petite (le Carmel en est l'unique représentant) et nombreux sont les fidèles qui ne savent même pas que ça existe !

Chers amis,

Ce matin je vous rejoins au début du mois de Mars et, pour les chrétiens, au début du temps du Carême. Quarante jours pour nous préparer à la fête de Pâques, mais en fait l'entrée en Carême est aussi l'entrée dans une période de 3 mois, qui va du Mercredi des Cendres au dimanche de la Pentecôte, en passant par la Semaine Sainte, Pâques et l'Ascension. Ces 3 mois sont le cœur de l'année liturgique chrétienne.

La photo ci-contre vous partage un moment que je vis très souvent (au moins deux fois par semaine) : la traversée du Mékong pour rejoindre ou pour revenir de mes paroisses d'Areyksat et de Po Thom qui se trouvent sur la rive gauche du Mékong, alors que la paroisse St Joseph, et la ville de Phnom Penh, se trouvent sur la rive droite. C'est toujours un moment de pause et de contemplation, même si c'est parfois un peu chaotique (comme beaucoup de choses au Cambodge !).

Chers amis,

Nous retrouvons nos bonnes habitudes et notre rendez-vous du lundi matin. Avec la photo ci-contre, nous prenons de la hauteur au-dessus de la campagne cambodgienne ! Le service diocésain de communication est maintenant équipé d'un drone, et à l'occasion de la visite hier de notre évêque dans la paroisse de Po Thom, cette magnifique vue aérienne a été prise. Au premier plan on trouve l'église St Pierre de Po Thom, avec le centre paroissial. En arrière plan, en haut à gauche de la photo, le grand bâtiment est celui de l'école des Frères de La Salle.

Chers amis,

C'est avec un jour de retard que je vous retrouve pour ce petit partage hebdomadaire... Il faut dire que depuis dimanche après-midi je suis arrivé à Siem Reap pour une nouvelle visite des temples d'Angkor, cette fois avec deux amis prêtres venus de France, le P. Benoît Pierre et le P. Guillaume Danno, avec qui j'ai étudié au séminaire de Nantes.

La semaine dernière a été consacrée à la visite de la région de Kampot (plantation de poivre, plage, grotte, mais aussi paroisse de Kampot et de Chomkatieng, parc naturel du Phnom Bokor...) ainsi qu'au Palais royal et au Musée National de Phnom Penh. C'est toujours un bonheur pour moi de pouvoir partager mon amour de ce pays, de ses habitants, de sa culture, avec les amis qui me font l'amitié de venir me retrouver ici, à l'autre bout du monde !

Après quelques jours dans les temples, nous retournerons à Phnom Penh, avant que mes amis retrouvent leurs responsabilités en France après cette parenthèse tropicale ! C'est que le Carême va bientôt commencer !

À bientôt !

Chers amis,

Une nouvelle semaine, et un nouveau message sur ce blog. En dehors des activités habituelles maintenant à Phnom Penh, Areyksat et Po Thom (avec notamment cette semaine les réunions des deux équipes pastorales), j'ai passé une matinée fort intéressante avec mon confrère le P. Chatsirei à visiter des terrains à vendre pour construire un nouveau site catholique au Cambodge... l'occasion d'une petite sortie à la campagne !

Chers amis,

Ce lundi matin, je reviens vous retrouver pour le petit "debriefing" de la semaine écoulée.

Cette semaine a été marquée par une bonne surprise. Une demande d'aide financière, déposée par mon prédécesseur auprès d'un organisme d’Église allemand a "refait surface" ! La demande d'aide avait été formulée en 2018, et après plusieurs délais, l'information m'est revenue, et la demande est acceptée. L'aide est destinée à la rénovation de l'église et des salles de caté du village de Kdey Kandal, qui sont anciennes, et qui ont été inondées en 2018. Une partie des travaux ont déjà été fait, mais cette aide financière va être la bienvenue pour nos comptes et la poursuite de la rénovation !

Chers amis,

Bonne Année ! Non, non, je ne suis pas en retard pour le 1er janvier, mais bien à l'heure pour le Nouvel An lunaire, célébré dans le monde chinois et vietnamien. Au Cambodge, on aime le Nouvel An, puisque on en célèbre trois chaque année : le Nouvel An "universel" (1er janvier), le Nouvel An chinois (deuxième nouvelle lune après le solstice d'hiver) et le Nouvel An khmer (à la mi-avril).

Au Vietnam, le Nouvel An s'appelle le Tết Nguyên Ðán, et la paroisse d'Areyksat étant essentiellement composée de fidèles d'origine vietnamienne, c'est une fête importante pour la paroisse !

Chers amis,

Soixante-dixième message sur ce blog depuis mon arrivée au Cambodge !

Cette semaine a été relativement calme, avec la célébration de quelques sacrements et surtout, comme j'ai eu du temps pour moi, la possibilité d'avancer de façon significative sur un travail auquel je me suis attelé l'an dernier : la mise à jour d'un Missel français-khmer, avec la nouvelle traduction khmère du Missel romain ! La version originale datait de 2005 et avait besoin d'être modifiée car depuis cette date, la traduction khmère avait été entièrement revue et modifiée.

Chers amis,

La semaine écoulée a été pour moi l'occasion d'une grande première : j'ai célébré deux mariages... au cours de la même célébration ! L'idée ne venait pas de moi, mais des deux couples en question, et il n'y avait pas de raison de refuser !

Sinon, la semaine a été relativement calme, avec l'accueil de plusieurs groupes de pèlerins : un groupe du Vietnam (comme cela arrive presque toutes les semaines), un groupe de Hong-Kong (c'était la première fois pour moi), et un petit groupe d'Italie.

Chers amis,

En ce début du mois de janvier, je vous souhaite une très bonne et sainte année 2020, année d'engagement, de paix, de joie, dans la simplicité et l'amour du prochain, sous le regard de Dieu.

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J'ai passé les premiers jours de 2020 au Vietnam, à la paroisse de Russey Keo, qui fête cette année le 50e anniversaire de son installation au Vietnam.