Saints et Saintes du mois de Février

1er Février

 

A Seclin, au diocèse actuel de Lille, vers 294, la mort de l’évêque saint Eubert, l’un des premiers missionnaires de la région avec saint Chrysole et saint Piat.

 

Dans le diocèse de Soissons, au début du VIe siècle, saint Précord. Ce fut, semble-t-il, le premier en date des Irlandais qui vinrent se faire ermite dans notre pays à cette époque. Son ermitage fut un centre d’évangélisation des paysans d’alentour.

 

L’an 523, sainte Brigitte de Kildare. Femme d’une générosité et d’une énergie constante, elle forma, avec plusieurs compagnes, l’une de ces premières communautés religieuses d’Irlande qui connut un rayonnement remarquable.

 

Au VIIe siècle, saint Sigebert, roi d’Austrasie. Il gouverna avec sagesse et favorisa de nombreux monastères. Il fut inhumé dans l’église de l’abbaye Saint-Martin de Metz qu’il avait fondée.

 

Ce même jour, l’Église de Rouen commémore la translation, vers la fin du Xe siècle sous le duc Richard Ier, des reliques de saint Sever, évêque d’Avranches, ancien ermite du Cotentin à la fin du VIe siècle. Cette translation donna le nom du saint évêque à une église et au quartier actuel sur la rive gauche de Rouen.

 

A Castel-Florentin, en Toscane, au XIIIe siècle, la bienheureuse Viridienne, recluse de l’Ordre de Vallombreuse.

 

Dans le diocèse de Laval, mémoire du bienheureux Jacques Ledoyen, prêtre, et de ses compagnons, martyrs. En 1793-1794, la Terreur faisait rage dans toute la France, et elle était particulièrement virulente en nos régions de l’Ouest, où paysans et tisserands avaient pris les armes pour défendre leur foi. En Anjou, il y eut des milliers de victimes. L’histoire constate qu’un grand nombre d’entre elles furent exécutées en haine de la foi. Plus de deux-cents prêtres et religieuses furent tués ou moururent en prison pour avoir refusé de prêter le serment à la Constitution civile du clergé qui séparait du Pape l’Église de France. De nombreux laïcs furent condamnés à mort parce qu’ils voulaient rester fidèles à Jésus Christ, dans l’Église. Quatre-vingt dix-neuf de ces martyrs ont été proclamés bienheureux par le Pape Jean-Paul II le 19 février 1984. Bon nombre d’entre eux furent fusillés près d’Angers, à Avrillé, en un champ qui fut appelé, très tôt, le « Champ des Martyrs », le 1er février 1794. Parmi eux quatre mayennaises : Louise Olympe Rallier de la Tertinière (veuve de René Déan de Luigné) et sa fille Louise-Aimée Déan de Luigné (Argenton-Notre-Dame), Marie-Jeanne Gasnier (épouse Mercier, Ménil et Château-Gontier), Anne-Françoise Hamard (Saint-Clément de Craon) et Jacques Ledoyen, vicaire à Contigné, arrêté à Argenton-Notre-Dame. Ces paroisses faisaient alors partie du diocèse d’Angers.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 février

 

Au quarantième jour après Noël, Présentation du Seigneur au Temple de Jérusalem, fête appelée par les grecs "Hypapanté" (ou "Rencontre"). (illustration en haut de page)

 

A Césarée de Palestine, saint Corneille, centurion romain, qui fut baptisé par l’apôtre Pierre.

 

Au début du IVe siècle, la passion de saint Apronien, geôlier. Il se convertit en voyant le courage des martyrs chrétiens.

 

En Toscane, en 1590, le retour à Dieu de sainte Catherine, prieure dominicaine de Ricci. Elle collabora, par correspondance, avec les saints Pie V, Charles Borromée et Marie-Madeleine de Pazzi, au grand mouvement réformateur du XVIe siècle.

 

L’an 1640, sainte Jeanne de Lestonac. Elle pourvut à l’éducation de ses enfants après la mort de son mari, puis fonda à Bordeaux l’Institut des religieuses de Notre-Dame, qui se dévouent à l’éducation des jeunes filles.

 

En 1861, saint Théophane Vénard, originaire du diocèse de Poitiers et prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris. Missionnaire au Tonkin, il fut décapité pour la foi, à l’âge de trente-et-un ans.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 février

 

Vers 316, le martyre de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie.

 

Au IVe ou Ve siècle, saint Anatole, évêque. Il s’était retiré dans un ermitage sur un rocher dominant la ville de Salins, dans le Jura.

 

L’an 576, saint Laurent, évêque de Spolète, surnommé "l’illuminateur" parce qu’il rendit miraculeusement la vue à plusieurs aveugles. Sur la fin de sa vie, il abandonna ses fonctions épiscopales, fonda le monastère de Farfa et vint y partager la vie et la prière des moines.

 

Vers 690, saint Adelin. Né en Aquitaine, il fut moine à Maastricht et à Stavelot, avant de fonder l’abbaye de Celles, dans le diocèse de Liège. Il termina sa vie en ermite près de Dinant, dans la vallée de la Meuse.

 

L’an 865, saint Anschaire, évêque de Brême-Hambourg. Il fut d’abord moine bénédictin à Corbie en Picardie, puis à Corwey en Saxe. Appelé ensuite à fonder l’Église du Christ chez les Danois et les Suédois, il mérita ainsi le titre d’Apôtre des Scandinaves.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 février

 

En Égypte, vers 450, saint Isidore de Péluse, moine et prêtre, qui renonça au monde et à un riche héritage, pour imiter la vie de saint Jean-Baptiste au désert. Il a laissé de très nombreuses lettres qui l’ont rendu célèbre.

 

A Winkel, en 856, le bienheureux Raban Maur, abbé de Fulda, puis évêque de Mayence. Il avait étudié à Tours sous Alcuin et était renommé pour sa connaissance de la Sainte Écriture.

 

En 888, saint Rembert, originaire des environs de Bruges, disciple et successeur de saint Anschaire sur le siège épiscopal de Brême et de Hambourg, alors réunis. Lors des invasions normandes, il n’hésita pas à vendre les vases sacrés de son église pour racheter certains de ses fidèles capturés.

 

En Angleterre, l’an 1190, saint Gilbert, prêtre, fondateur des Chanoines Réguliers de Semprimgham. Il était lié d’amitié avec saint Bernard et saint Thomas Becket.

 

L’an 1505, sainte Jeanne de Valois, épouse de Louis XIII et reine de France. Elle fut d’une admirable patience dans ses épreuves et fonda, à Bourges, l’Ordre des Annonciades.

 

En 1612, saint Joseph de Léonessa, capucin. Il se dévouait auprès des prisonniers et des galériens de Constantinople quand il fut banni par les Turcs. Il consacra alors les vingt dernières années de sa vie à la prédication en Ombrie, sa province d’origine.

 

L’an 1693, le martyre du bienheureux Jean de Britto, jésuite portugais, apôtre des Indes Orientales.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 février

 

Mémoire de sainte Agathe, vierge martyrisée à Catane, au IIIe siècle.

 

L’an 525, le bienheureux Avit, évêque de Vienne, en Dauphiné. Par sa doctrine et sa personnalité, il ramena les Gaules à la vérité et à l’unité catholique, face à l’arianisme.

 

A Soissons, vers 720, saint Voël, solitaire. Il était venu d’Écosse au moment où les migrations d’Écosse et d’Irlande couvraient notre pays d’ermitages.

 

Au début du VIIIe siècle, le retour à Dieu de saint Bertulphe ou Bertou, abbé. Né en Germanie, de parents païens, et poussé par le désir de devenir chrétien, il vint en Artois où il reçut le baptême. Il construisit un monastère sur les terres de Renty.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 février

 

Mémoire de saint Paul Miki et de ses vingt-cinq compagnons religieux ou laïcs, crucifiés à Nagazaki en 1597, une quarantaine d’années après la mission de saint François-Xavier.

 

Au désert de Gaza, en Palestine, au VIe siècle, les saints Barsanuphe et Jean, anachorètes. Après eux, saint Dorothée apparaît aussi comme l’un des docteurs du monachisme. Son disciple saint Dosithée, fut remarquable dans le service de l’infirmerie du monastère et dans sa patience lors de la maladie qui devait l’emporter.

 

En 540, saint Vaast (Va) ou Gaston. D’abord prêtre à Toul, il instruisit Clovis dans la foi chrétienne. Attaché à l’Église de Reims, il devint ensuite évêque d’Arras et mit à profit les années de son épiscopat pour mener à bien l’évangélisation des populations païennes d’Artois et de Flandre.

 

Le même jour, saint Amand. Né en Aquitaine, il partit, après quelques années de vie solitaire, évangéliser la Flandre et le Brabant. Devenu évêque, il y fonda plusieurs monastères et vers 680, il s’éteignit près de Valenciennes dans celui d’Elnone, qui prit son nom par la suite : Saint-Amand-les-Eaux.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 février

 

En Phrygie, vers 305, saint Adaucte, martyr. Issu d’une illustre famille d’Italie, il fut élevé par les empereurs aux plus hautes dignités, mais n’hésita pas à s’opposer à eux dans le domaine de la foi. Il se réfugia dans une église avec la population qui refusait de sacrifier aux idoles. Les soldats mirent le feu à l’édifice.

 

A Héraclée, capitale de la province du Pont, en 319, saint Théodore, martyr. Général de l’armée impériale, il était chrétien et, au témoignage de saint Grégoire de Nysse, ne craignait pas de le faire paraître. Il fut condamné à subir la peine du feu. Le culte de saint Théodore a connu une grande extension en Orient.

 

En Égypte, à la fin du IVe siècle, saint Moïse. Originaire d’Arabie, il se retira dans le désert du Mont Sinaï. Élevé à l’épiscopat, il contribua à maintenir la paix entre ses concitoyens et les Romains.

 

En 1856, la bienheureuse Sœur Rosalie Rendu, de la Société des Filles de la Charité. Avec une indomptable énergie, face aux émeutes qui secouaient Paris au cours du XIXe siècle, elle sauva des vies menacées, soigna les blessés, consola les mourants. Elle fut aussi la providence des classes nécessiteuses dans le quartier Mouffetard. À l’école de saint Vincent-de-Paul son secret était simple : "Voir en tout homme le visage du Christ".

 

L’an 1871, la bienheureuse Eugénie Smet, né à Lille, en religion Marie de la Providence. Elle fonda une Congrégation de religieuses qui se vouent à prier pour les âmes du Purgatoire et à visiter les malades pauvres.

 

En 1878, à Rome, la naissance au ciel du bienheureux Pie IX. Italien de naissance, aimé de tous pour sa bonté paternelle, il fut à trente-cinq ans ordonné évêque, et trois ans plus tard, il fut créé cardinal. En 1846, il était élu pape. Pie IX vit le démantèlement des États pontificaux, et se considéra alors comme le "prisonnier du Vatican". On lui doit la convocation du 1er Concile œcuménique du Vatican, et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 février

 

En 1537, le retour à Dieu de saint Jérôme Émilien. Particulièrement ému par la misère des orphelins, des prostituées et des enfants abandonnés, il fonda, pour leur venir en aide, une Congrégation de clercs réguliers qui furent appelés les "Somasques", du nom de la petite ville où cette oeuvre naquit. Saint Jérôme Émilien mourut de la peste, qu’il contracta en se dévouant auprès des malheureux atteints par l’épidémie.

 

En 1947, sainte Josephine Bakhita. Première sainte du Soudan, vendue comme esclave à l’âge de neuf ans, elle due servir des marchands cruels. Libérée et baptisée, devenue religieuse des Filles de la Charité, elle est un exemple de bonté héroïque et de pardon évangélique.

 

Au VIIe siècle, saint Paul, évêque. Après avoir exercé divers emplois civils à la cour de Clovis ii, et mené quelque temps la vie monastique, il fut appelé au service de l’Église de Verdun.

 

L’an 1089, saint Pierre, bénédictin de Vallombreuse. Devenu évêque et cardinal, il seconda les efforts de saint Grégoire VII pour combattre la simonie et rétablir la discipline dans le clergé.

 

En 1124, saint Étienne de Muret, ermite. Il fut à l’origine, en Limousin, de l’Ordre de Grandmont dont les structures communautaires étaient ordonnées à la vie solitaire.

 

En 1213, saint Jean de Matha, fondateur de l’Ordre de la Trinité pour le rachat des captifs. Originaire de Provence et ordonné prêtre à Paris, il mourut à Rome.

 

En 1274, la bienheureuse Jacqueline, noble dame romaine qui connut personnellement saint François d’Assise et l’aida à établir et à développer l’Ordre des Frères Mineurs.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 février

 

En 695, saint Ansbert. Renonçant à tous les honneurs que lui offrait la cour de Clotaire III, il choisit de suivre le Christ dans la vie monastique au monastère de Fontenelle et devint le successeur de saint Wandrille. Élu par la suite au siège épiscopal de Rouen, il mourut exilé, pour des raisons politiques, à l’abbaye de Hautmont, dans le Hainaut.

 

L’an 249, la passion de sainte Apolline. Saint Denis d’Alexandrie raconte comment, prise par les païens au cours d’une émeute, ceux-ci lui brisèrent toutes les dents. Elle périt ensuite dans les flammes d’un bûcher.

 

A Antioche de Syrie, vers 257, saint Nicéphore. Il demanda à mourir à la place d’un prêtre apostat, recevant ainsi la couronne du martyre que le prêtre venait de laisser échapper.

 

Au VIIIe siècle, saint Alton (Ôlteune), moine irlandais. Avec plusieurs compagnons, il exploita une forêt mise à sa disposition par Pépin-le-Bref, en Bavière, puis construisit une demeure digne du service divin, qui garda son nom par la suite : Altonmünster (Ôltône-munn’steur).

 

En 1910, saint Michel Cordero, né en Équateur, à Cuenca. Un des premiers élèves des frères des Écoles chrétiennes, il reçut l’habit de cette congrégation et resta trente huit ans comme professeur et catéchiste, ayant un don particulier pour préparer les enfants à la première communion.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 février

 

Fête de sainte Scholastique, sœur de saint Benoît. Ses reliques sont réparties entre la ville du Mans, dont sainte Scholastique est la patronne, et la ville de Juvigny-les-Dames, dans le diocèse de Verdun.

 

A Rome, sur la voie Appienne, vers 304, le martyre de sainte Sotère, vierge. Issue d’une illustre famille romaine, elle renonça à ses privilèges pour l’amour du Christ. Arrêtée et torturée de diverses manières, elle périt décapitée. Saint Ambroise, son parent, la cita plus d’une fois comme modèle aux chrétiens de Milan.

 

En Normandie, en 704, sainte Austreberte, vierge. Entrée au monastère de Port, près d’Abbeville, elle reçut le voile des mains de saint Omer. Elle fonda ensuite un monastère à Marconne, près de Montreuil-sur-Mer, dans la demeure de ses parents, puis gouverna celui de Pavilly, construit par saint Philibert, abbé de Jumièges.

 

Dans l’Ordre des Prémontrés, en 1164, le bienheureux Hugues de Fosse. Il fut l’un des premiers disciples de saint Norbert, lui succéda comme abbé et il peut être considéré comme le grand organisateur de l’Ordre.

 

Ce jour, en 1255, le trépas du bienheureux Arnaud, abbé du monastère de sainte-Justine de Padoue. Il mourut après huit ans de souffrances dans un infect cachot.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 février

 

Commémoration de Notre-Dame-de-Lourdes. En 1858, quatre années à peine après la proclamation solennelle de l’Immaculée Conception, la Vierge Marie se présentait sous ce vocable à Bernadette Soubirous, et rappelait au monde le message évangélique de la conversion et de la prière.

 

A Carthage, vers 304, le martyre de saint Saturnin et de ses compagnons, arrêtés pendant qu’ils célébraient les saints Mystères.

 

A Rome, en 731, saint Grégoire II, pape. Il contribua à l’évangélisation de la Germanie, en y envoyant saint Boniface.

 

En 824, saint Pascal Ier. Romain de naissance, il fut d’abord abbé du monastère bénédictin Saint-Étienne, avant d’être élu au siège de Pierre. Il favorisa le culte des martyrs en retirant leurs corps des catacombes, pour les transférer dans les églises construites et ornées en leur honneur.

 

L’an 867, sainte Théodora, impératrice. Elle mit fin à l’hérésie iconoclaste. L’Église grecque commémore cet événement sous le nom de "Fête de l’Orthodoxie".

 

En 1224, saint Adolphe. Chanoine de Cologne, puis moine cistercien à Camp (au nord-ouest de Cologne). Nommé évêque d’Osnabrück, Il se fit une réputation comme "aumônier des pauvres".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 février

 

Mémoire de saint Benoît d’Aniane, abbé, mort en 821 à Inden, aujourd’hui Kornelimünster, près d’Aix-la-Chapelle. Élevé à la cour de Pépin-le-Bref, il prit l’habit monastique à Saint-Seine, au nord-ouest de Dijon, puis fonda l’abbaye d’Aniane. Célèbre par la Concordance des Règles qu’il composa par ordre de Louis le Débonnaire, il rétablit l’observance dans les monastères de Gaule et de Germanie.

 

L’an 381, saint Mélèce, patriarche d’Antioche. Il fut plusieurs fois exilé par les empereurs ariens et joua un rôle prépondérant au premier Concile œcuménique de Constantinople, pendant lequel il mourut.

 

Vers 630, saint Rioc, jeune prince breton. Il vécut en solitaire non loin de la rade de Brest, jusqu’au jour où il reçut la visite du fondateur de Landévennec, saint Guénolé, auquel il se joignit.

 

A Soissons, saint Gaudin, évêque. Il se signala par la vigueur de sa prédication, spécialement contre les usuriers. Ceux-ci, furieux, le firent enfermer, et il finit ses jours noyé dans un puits en 707

 

En 901, saint Antoine, patriarche de Constantinople, qui travailla à rétablir l’unité de l’Église, compromise par Photius.

 

En 1136, la bienheureuse Hombeline, sœur de saint Bernard. Après quelques années de vie frivole, elle se convertit lors d’une visite à Clairvaux, et entra deux ans plus tard, avec le consentement de son mari, chez les bénédictines de Jully-les-Nonnains, dans le département actuel de l’Yonne.

 

Vers 1220, le bienheureux Réginald d'Orléans. Attiré par l’Ordre des Frères prêcheurs, à quarante ans, par saint Dominique lui-même et par une guérison miraculeuse due à l’intervention de la Vierge, ce Chanoine d’Orléans, né en 1180, fut de ceux qui, à Bologne comme à Paris, donnèrent à l’Ordre son premier élan. Il disait lui-même : « Je crois n’avoir aucun mérite à vivre dans cet Ordre, car j’y ai trouvé trop de joie. » Il mourut à Paris, et fut enseveli dans l’église Notre-Dame des Champs.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 février

 

Au IIIe siècle, saint Polyeucte. Arménien converti par son ami Néarque qui était un chrétien fervent, il alla déchirer l’édit de persécution, aussitôt après son baptême. Inébranlable devant les larmes que versaient les siens, il mourut décapité.

 

A Ravenne, vers 250, le martyre des saintes Frusque, vierge, et Maura, sa nourrice, dénoncées comme chrétiennes par leurs propres familles. Leurs reliques sont vénérées près de Venise.

 

Au début du VIIe siècle, saint Lézin. Il fut d’abord grand écuyer à la cour de Clotaire Ier, mais renonça au monde la veille de son mariage. Bientôt nommé au siège épiscopal d’Angers, il s’appliqua à servir le Christ et son Église comme il le faisait auparavant pour le roi et son gouvernement.

 

En Languedoc, en 1006, saint Fulcran, évêque de Lodève. Dans ce siècle de fer, il déclara la guerre aux vices, s’opposa aux scandales des grands, et vint en aide aux pauvres. Il gouverna son diocèse pendant plus de cinquante ans.

 

L’an 1237, le bienheureux Jourdain de Saxe. A la mort de saint Dominique, il fut élu Maître Général de son Ordre, qu’il gouverna pendant quinze ans avec sagesse et prudence.

 

En 1301, la bienheureuse Béatrice qui fonda un couvent à Eymeux, dans les Alpes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 février

 

Fête des saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque. Grecs d’origine, nés au IXe siècle, ces deux frères furent envoyés de Constantinople pour évangéliser les Slaves. Ils sont célèbres pour leur traduction de la Sainte Écriture en slavon et leur liturgie dans cette même langue. Ces deux saints sont, avec notre Père saint Benoît, co-patrons de l’Europe.

 

A Rome au IIIe siècle, saint Valentin, prêtre, martyrisé pour avoir mis ses pouvoirs de prêtre et ses talents de médecin au service de chrétiens prisonniers pour leur foi.

 

Au début du Ve siècle, saint Maron, moine. Un monastère, bâti à sa mémoire, se distingua par son attachement à la doctrine du Concile de Chalcédoine et fut berceau de l’Église catholique Maronite.

 

Vers 470, saint Auxence. Né en Syrie de parents persans, il fut d’abord officier dans la garde impériale. Renonçant ensuite à ses privilèges, il vécut dans le dénuement et la solitude comme ermite près de Chalcédoine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 février

 

Au IIe siècle, la déposition des saints Faustin et Jovite, martyrs. Ils furent l’objet d’un culte ancien à Brescia, Milan et Rome.

 

A Terni, en Ombrie, au IIIe siècle, le martyre de saint Saturnin et de ses compagnons, chrétiens qui partagèrent le sort tragique de leur évêque, après avoir imité sa fidélité à Jésus Christ.  

 

En Provence, vers 578, saint Quinide, évêque de Vaison-la-Romaine, pasteur vigilant et éclairé, témoin de la foi catholique dans plusieurs conciles provinciaux.

 

A Gand, au Xe siècle, saint Colomban qui, longtemps, vécut reclus près du monastère de Saint-Bavon.

 

L’an 1682, saint Claude la Colombière, prêtre de la Compagnie de Jésus. Directeur spirituel de sainte Marguerite-Marie, il mit tout son zèle à propager le culte du Cœur de Jésus. Envoyé en Angleterre comme chapelain de la duchesse d’York, il en fut banni et revint mourir à Lyon à l’âge de quarante-et-un ans.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 février

 

A la fin du Ier siècle, saint Onésime dont parle l’apôtre saint Paul dans la lettre à Philémon.

 

Au IIIe siècle, la naissance au ciel de saint Honeste. Originaire de Nîmes, il fut ordonné prêtre par saint Saturnin de Toulouse et envoyé en Espagne pour y prêcher l’Évangile. Honeste eut à s’occuper de l’éducation de Firmin, futur évêque d’Amiens.

 

Vers 305, probablement à Nicomédie, sainte Julienne, vierge et martyre. Promise en mariage à un païen, elle refusa et, inébranlable dans sa foi devant les menaces et les tourments, elle eut la tête tranchée.

 

A Césarée de Palestine, en 309, les martyrs saints Élie, Jérémie, Isaïe, Samuel et Daniel et de sept autres chrétiens égyptiens, décapités sur l’ordre de l’empereur Maximien Galère, alors qu’ils allaient visiter leurs coreligionnaires condamnés aux travaux forcés.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 février

 

Au XIIIe siècle, les sept saints Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie. Marchands florentins, ils se libérèrent de la servitude de leur négoce pour vivre au service de la Mère du Christ, dans la prière et l’apostolat.

 

Vers 309, le saint vieillard Théodule. Il travaillait pour le compte du préfet de Césarée en Palestine, quand il fut accusé d’aller visiter les confesseurs de la foi dans leurs prisons. Son maître, après de sévères reproches, le fit attacher à une croix.

 

En 603, saint Fintan, abbé de Clonegah. A ses disciples, il traça une règle du plus sévère ascétisme, mais tempérée par sa sincère humilité et sa grande douceur à l’égard de tous. On le considère comme l’un des pères de l’Irlande monastique.

 

En 717, saint Sylvain. Quittant la cour de Thierry III, il entreprit des pèlerinages en Terre Sainte, puis à Rome où il reçut la consécration épiscopale. Prédicateur infatigable, il vint évangéliser l’Artois où il rendit son âme à Dieu.

 

Au VIIIe siècle encore, saint Fulrad, abbé de Saint-Denis, près de Paris. Il fut aussi conseiller du roi Pépin, chapelain, grand aumônier de France et ambassadeur auprès du pape.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 février

 

Sainte Bernadette Soubirous, qui fut favorisée à Lourdes, à l’âge de quatorze ans, de dix-huit apparitions de la Vierge Marie. Après ces événements, elle entra dans la Congrégation des Sœurs de la Charité et de l’Instruction Chrétienne de Nevers, où elle n’aspirait qu’à demeurer cachée, vivant intégralement selon le message qu’elle avait reçu à Lourdes. Après de grandes souffrances, elle obtint, en 1879, le bonheur que lui avait promis Notre-Dame.

 

Le même jour, vers l’an 107, le martyre de saint Siméon, fils de Cléophas, dont parle l’Évangile, et successeur de saint Jacques à la tête de la communauté chrétienne de Jérusalem. Siméon organisa l’évacuation des chrétiens lors du siège de la ville en l’an 70. Il fut crucifié par les Romains qui redoutaient une recrudescence du nationalisme.

 

L’an 449, saint Flavien, évêque de Constantinople. Il fut victime de son zèle pour l’orthodoxie en luttant contre l’hérésie monophysite d’Eutychès. Le pape saint Léon approuva la conduite de Flavien. Cependant, exilé, Flavien mourut des suites des mauvais traitements qu’il subit. Il fut réhabilité par le concile œcuménique de Chalcédoine qui le proclama saint et martyr.

 

En 814, saint Angilbert. Conseiller de Charlemagne, il revêtit l’habit monastique à l’abbaye de Saint-Riquier, qui connut une grande prospérité sous son abbatiat.

 

En 1862, en Chine, le martyre de saint Jean-Pierre Néel, prêtre des Missions Étrangères de Paris. Arrêté, il fut attaché par les cheveux à la queue d’un cheval, puis décapité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 février

 

Vers 444, saint Quodvultdeus, évêque. Il gouvernait l’Église de Carthage quand sa ville épiscopale fut prise, en 430, par Genséric, roi des Vandales. Ce prince arien, n’ayant pu le faire apostasier, le fit embarquer avec son clergé sur des bateaux endommagés dans le dessein de les noyer ; mais ils purent aborder près de Naples où on les reçut avec honneur et où ils moururent exilés, en confesseurs de la foi.

 

Vers 530, saint Rabulas, moine. Il est honoré chez les Grecs pour avoir fondé un monastère en Palestine, puis un autre à Constantinople.

 

En 682, saint Barbat, évêque. Il réussit à persuader les Lombards, qui avaient établi une principauté à Bénévent, d’abandonner leurs pratiques superstitieuses.

 

En 1351, le trépas de saint Conrad de Plaisance. Ayant provoqué, pendant la chasse, un important incendie de forêt, il reconnut son imprudence et donna sa fortune en réparation. Son épouse entra chez les Clarisses et lui-même se fit ermite en Sicile.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 février

 

En Perse, l’an 342, saint Sadoth, évêque. Il fut condamné à mort, avec cent-vingt-huit compagnons. La plupart furent livrés à la mort sans délai. Cependant, Sadoth et huit autres, furent d’abord emprisonnés dans une cellule insalubre avant d’être décapités.

 

Vers 530, saint Éleuthère, comte de Tournai. Devenu évêque, il étendit son apostolat à la Flandre et à la Picardie. Il mourut à la suite des blessures que lui avaient infligées les hérétiques ariens de la région.

 

En 738, saint Eucher. D’abord moine à Jumièges, il fut élu, sept ans plus tard, évêque d’Orléans, sa ville natale, mais fut exilé à Cologne par Charles Martel qui voulait s’emparer des biens de son Église. Il mourut au monastère de Saint-Trond, près de Liège.

 

Vers l’an 1200, à Assise, le décès de la bienheureuse Aimée ou Amata, nièce de sainte Claire et, comme elle, religieuse au couvent de Saint-Damien.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 février

 

Mémoire de saint Pierre Damien, docteur de l’Église. D’abord moine camaldule à Font-Avellane, puis créé cardinal-évêque d’Ostie vingt ans plus tard, il seconda les efforts du pape Grégoire VII, en réagissant contre la décadence intellectuelle et morale du clergé. Il s’endormit dans le Seigneur en 1072.

 

Au VIIe siècle, saint Germain, abbé de Münsterthel, et saint Rendoald, son prieur, assassinés alors qu’ils reprochaient ses pillages et ses massacres au duc d’Alsace, Boniface.

 

En 646, à Nivelles-en-Brabant, le bienheureux Pépin de Landen, père de sainte Gertrude.

 

L’an 676, saint Gondelbert ou Gombert. Il quitta le siège épiscopal de Sens pour se retirer dans les Vosges où il fonda le monastère de Sénones, rattaché, en 1618, à la Congrégation de Saint-Vanne.

 

A Angers, en 1794, le bienheureux Noël Pinot, prêtre. Il dut s’offrir en sacrifice sous la guillotine, revêtu des ornements sacerdotaux, pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 février

 

Fête de la Chaire de saint Pierre. Mémoire spéciale de l’accession de Pierre à la charge de pasteur suprême de l’Église, garant de la foi de ses frères.

 

A Hiérapolis en Phrygie, vers 163, le martyre du bienheureux Papias, évêque. Il reçut la doctrine du Christ par saint Polycarpe, lui-même disciple de saint Jean.

 

En 1270, la bienheureuse Isabelle de France. Sœur de saint Louis, elle fonda un couvent de clarisses à Longchamp, aux portes de Paris. Elle s’y retira en renonçant à ses privilèges et à sa fortune.

 

A Cortone, en Italie, l’an 1297, sainte Marguerite. Elle résolut de racheter, par une pénitence publique, les scandales de sa jeunesse désordonnée. Admise dans le tiers-ordre franciscain, elle y vécut pendant vingt-trois ans, gratifiée par Dieu de nombreuses faveurs mystiques.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 février

 

Mémoire de saint Polycarpe, évêque, martyrisé à Smyrne, en Asie Mineure, vers 155. Au témoignage de saint Irénée, « il avait conversé avec saint Jean et d’autres qui avaient connu le Seigneur » et pouvait « parler de ce qu’il savait, par eux, de sa doctrine et de ses miracles ».

 

A Sirmium, ancienne ville au nord-ouest de l’actuelle Belgrade, l’an 307, saint Sérène. Il vivait en solitaire, sanctifiant son travail manuel par la prière et la pénitence, quand il fut arrêté et décapité pour sa foi.

 

Au IVe siècle, saint Vétérin, disciple de saint Martin de Tours. Il libéra l’Anjou de l’idolâtrie en y apportant la lumière de l’Évangile.

 

En Angleterre, l’an 722, sainte Milburge. Issue d’une famille princière, elle prit le voile avec ses deux sœurs, au monastère de Wenlock, dont elle devint abbesse.

 

En Asie Mineure, vers 827, saint Lazare, moine. Réputé pour ses talents artistiques, il fut inquiété, et même mutilé, pendant la persécution iconoclaste ; mais l’impératrice Théodora le sauva et le soutint en faisant cesser la persécution et en rétablissant le culte des saintes images.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 février

 

A Carthage, en 259, le martyre de saint Montan et de ses compagnons. Disciples de saint Cyprien et la plupart, membres du clergé, ils furent rendus responsables de désordres provoqués lors d’une insurrection.

 

En 303, à Nicomédie, la passion de saint Évétios. Il mit en pièces les édits affichés contre les chrétiens et, pour ce fait, supporta de nombreux tourments avec une admirable tranquillité de visage et d’esprit.

 

A Trèves, au Ve siècle, saint Modeste, évêque. Il travailla à rétablir dans son Église la discipline troublée par les invasions des Francs encore païens.

 

A Rouen, vers 544, saint Prétextat, évêque et martyr. Il fut mêlé aux luttes qui opposaient les reines Brunéhaut et Frédégonde. Comme il s’était élevé contre l’attitude immorale de cette dernière, elle le fit assassiner alors qu’il se préparait à célébrer l’Eucharistie dominicale.

 

L’an 616, saint Éthelbert, roi de Kent. Baptisé par saint Augustin, qui venait de débarquer dans les Iles Britanniques, Éthelbert consacra les vingt années de son règne à étendre la religion chrétienne dans son pays. On lui doit de nombreuses fondations, dont à Londres la première cathédrale Saint-Paul.

 

Au diocèse de Laval en ce jour, mémoire de saint Guillaume Firmat et des bienheureux Robert d’Arbrissel, Bernard de Tiron, Raoul de la Futaie, Vital de Mortain, ermites.

 

Saint Guillaume Firmat († 24 avril 1103), chanoine de Tours, exerça la médecine et fut tenté par la richesse. Recevant l’appel du Christ, il vint s’établir dans la forêt de Concise, près de Laval. Assailli par les visiteurs, il partit en Palestine. A son retour, il séjourna successivement près de Vitré, puis à Mantilly, au diocèse du Mans, puis à Mortain, diocèse d’Avranches où il mourut.

 

Robert d’Arbrissel († 24 février 1116) naquit à Arbrissel (Ille et Vilaine). Sa vie de pénitence et de prédication lui attira de nombreux disciples, hommes et femmes. La forêt de Craon se peupla d’anachorètes. C’est l’origine de l’abbaye de la Roë. En 1099, il fonda l’abbaye de Fontevrault qui devint chef d’Ordre. Une singularité: l’abbesse dirigeait ses moniales ainsi que le monastère des hommes qui assuraient les services de la communauté.

 

Bernard de Tiron († 14 avril 1117) naquit à Abbeville (Somme) ; moine à Saint Cyprien près de Poitiers, il connut une vie mouvementée. De la forêt de Craon aux fies Chausey, du prieuré de Saint Cyprien à la forêt de Tiron, dans le Perche, tels furent les lieux où il séjourna. Son monastère, dans la forêt de Tiron, devint le chef d’une importante Congrégation qui s’agrégea à celle de saint Maur, au XVIIe siècle.

 

Raoul de la Futaie († 16 août 1129), né à Saint-Mars-sur-la-Futaie, entra au monastère de Saint-Jouin, sur les bords de la Dive. Ses pérégrinations le conduisirent jusque dans la forêt de Craon. Il fonda plusieurs monastères : le monastère double de Saint-Sulpice, non loin de Rennes et celui de la Fontaine-Saint-Martin, près de la Flèche. C’est à Saint-Sulpice qu’il rendit son âme à Dieu.

 

Vital de Mortain est né à Tierceville, près de Bayeux. Ordonné prêtre, il fut attiré par l’amour de la solitude et de la méditation. Il pratiquait la « Lectio divina». Il se joignit à Robert d’Arbrissel, Bernard de Tiron, Raoul de la Futaie, près de leur ermitage. Il fonda l’abbaye de Savigny († 1122).

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 février

 

L’an 369, saint Césaire, frère de saint Grégoire de Nazianze. Médecin à la cour impériale sous Julien l’Apostat, et encore catéchumène, il échappa à la mort lors d’un tremblement de terre ; il demanda alors le baptême et mourut peu après.

 

A Heidenheim, au VIIIe siècle, sainte Walburge, abbesse. Elle est la patronne de plusieurs grandes villes de Belgique, Bruges et Ypres notamment.

 

Au début du IXe siècle, saint Taraise. Il était secrétaire d’état de l’impératrice Irène, et encore laïc, quand il fut élu au siège patriarcal de Constantinople. Il professa une grande vénération pour les saintes icônes.

 

En 1380, le trépas de saint Avertan, carme déchaussé. Ses frères l’avaient surnommé "fils de l’obéissance", à cause de la joie et de la promptitude avec lesquelles il exécutait tous les ordres.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 février

 

A Pergé en Asie Mineure, vers 250, le bienheureux Nestor, évêque qui fut crucifié durant la persécution de Dèce.

 

En Égypte, vers 326, saint Alexandre, évêque d’Alexandrie. Après avoir essayé vainement de ramener dans le chemin de la vérité Arius, prêtre de son clergé, il convoqua, en 320, un synode qui condamna l’hérésie, en définissant la consubstantialité du Verbe avec son Père. Secondé par son diacre, le futur saint Athanase, Alexandre fit triompher cette doctrine au Premier Concile œcuménique de Nicée, en 325, où fut promulgué le célèbre symbole de foi.

 

L’an 420, le retour à Dieu de saint Porphyre. Riche grec, il se retira au désert de Scété, puis dans une grotte au bord du Jourdain, avant d’être élu évêque au service de l’Église de Gaza.

 

A l’abbaye de Saint-Bertin, en 1163, le bienheureux abbé Léon. Il avait auparavant mené la vie monastique à l’abbaye d’Anchin, près de Douai, puis à Lobbes, dans le Hainaut.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 février

 

Au IVe siècle, à Mélamare, près de Lillebonne, le martyre de sainte Honorine. Son corps, honoré à Graville près du Havre, fut transféré à Conflans près de Paris.

 

L’an 596, saint Léandre, évêque de Séville. Chargé de la formation d’Herménégild, fils du roi des Wisigoths ariens, il ramena avec lui toute l’Église d’Espagne dans la vérité et l’unité catholiques.

 

A Lyon, au VIIe siècle, saint Galmier, moine. Sa charité était telle qu’il allait jusqu’à sacrifier ses propres outils de serrurier pour soulager les plus pauvres que lui.

 

Au diocèse de Metz, vers 975, le bienheureux Jean de Vandières, abbé de Gorze, et principal animateur de tout un mouvement de réforme monastique dans les pays lorrains et rhénans.

 

Au monastère de Narets, en Arménie, saint Grégoire de Narek, moine, docteur des Arméniens, illustre par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique. Il a été proclamé docteur de l'Église (le 36e) par le pape François en 2015.

 

A Isola, en Italie centrale, en 1862, la naissance au ciel de saint Gabriel de l’Addolorata. Après une jeunesse plutôt mondaine, il entra dans la Congrégation des Passionistes, mais fut emporté par la maladie à l’âge de vingt-quatre ans, participant dans son âme et dans sa chair aux souffrances de Notre-Dame des Douleurs.

 

La naissance au ciel de la bienheureuse Marie-de-Jésus (Marie Deluil-Martiny). Cette jeune marseillaise fut confirmée dans sa vocation religieuse par le curé d’Ars et elle fonda en Belgique, près d’Anvers, la congrégation des Filles du Cœur-de-Jésus. Mais c’est dans sa ville natale, à Marseille, qu’elle mourut, assassinée par un jardinier du couvent, le 27 février 1884.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 février

 

NOTE : Lorsque l’année n’est pas bissextile, on insère ce jour les textes du 29 février en respectant la chronologie.

 

En Égypte, l’an 457, saint Protère. Élu évêque d’Alexandrie en raison de la pureté de sa doctrine, il fut mis à mort durant la Semaine sainte, par les hérétiques eutychiens.

 

Au Ve siècle, saint Romain et saint Lupicin, abbés. Après un séjour dans un monastère lyonnais où il recueillit les traditions transmises par l’Orient à la Provence, Romain se fixa à Condat, dans le Jura, avec son frère Lupicin.

 

A Paris, en 1936, dans le quartier d’Auteuil, le bienheureux Daniel Brottier. D’abord missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit au Sénégal, le Père Brottier est surtout connu pour son dévouement inlassable à l’Œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 février

 

A Rome, en 468, le trépas de saint Hilaire pape. Successeur de Léon le Grand, il l’imita avec constance par son zèle et sa vigilance pastorale.

 

En Angleterre, en 992, saint Oswald. Il servit le Christ comme chanoine à Winchester, puis comme moine à Fleury-sur-Loire, ensuite comme évêque de Worcester (Ouousteur), et enfin comme archevêque d’York. Il mourut pendant qu’il lavait les pieds de douze pauvres, selon une de ses pratiques quotidiennes en Carême.

 

En 1472, la bienheureuse Antoinette ou Antonia. Après un second veuvage, elle entra chez les Clarisses. Son directeur, saint Jean de Capistran, la fit nommer prieure à Aquila où elle fit régner l’observance de la Règle dans toute sa pureté.

 

L’an 1856, saint Auguste Chapdelaine. Prêtre du diocèse de Coutances, il entra dans la Société des Missions Étrangères de Paris, et fut envoyé dans le sud de la Chine, au Kouang-si. Il y fut martyrisé et périt décapité, après une activité missionnaire courte mais très intense.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.