Saints et Saintes du mois de Juillet

1er juillet

 

Commémoraison de saint Aaron, de la tribu de Lévi, que son frère Moïse consacra d'huile sainte comme prêtre de l'ancienne Alliance et qui fut mis au tombeau sur le mont Hor.

 

Au Ve siècle, saint Domitien, moine de Lérins. D’origine romaine, il fonda dans le Bugey deux centres de vie monastique qui prirent par la suite les noms de Bourg-Saint-Christophe et de Saint-Rambert-en-Bugey.

 

L’an 533, le retour à Dieu de saint Thierry. Disciple de saint Rémi, il fonda en Champagne un nouveau foyer de prière qui prit son nom par la suite.

 

Encore au VIe siècle, saint Siméon, surnommé “le simple”. Après avoir vécu près de trente ans dans le désert de la Mer morte, il se rendit à Émèse (sic, et non pas Éphèse !) où Dieu fit connaître sa profonde sagesse par de grands miracles.

 

Au diocèse de Laval, mémoire des saints Calais et Siviard. Saint Calais († 1er juillet vers 542) après un séjour à Micy, près d’Orléans, vint dans le Maine et fonda sur la rivière « Anille » au sud-ouest du Mans, le monastère d’Anisole qui devait, par la suite, porter le nom de son fondateur. Saint Siviard († 1er avril 687) naquit dans la région de Poulay. Il vint au monastère de Saint Calais où étais son père, Sigiran. Moine, il enseigna l’Écriture Sainte, puis il reçut la charge abbatiale. Il se serait retiré ensuite dans la région de Couptrain, à Saint-Calais-du-Désert.

 

En 551, saint Gall. Né dans une noble famille, chrétienne depuis plusieurs générations, il embrassa la vie monastique et occupa plusieurs postes de confiance avant d’être désigné pour le siège épiscopal de Clermont en Auvergne.

 

A Angoulême, à la même époque, saint Cybard, moine. Distribuant aux pauvres tous les dons qu’on lui destinait, il devait parfois rassurer ses disciples en leur rappelant que : "la foi n’a pas peur de la faim".

 

Près de Valenciennes, à la fin du VIIIe siècle, sainte Reine, noble veuve qui favorisa la fondation du monastère de Denain.

 

A Londres, en 1681, la passion de saint Olivier Plunkett, évêque d'Armagh en Irlande et martyr. Faussement accusé de haute trahison, sous le roi Charles II, et condamné à mort, devant la potence, en présence d'une grande foule, il pardonna à ses ennemis et professa jusqu'au bout, avec courage, la foi catholique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 juillet

 

A Tours, au VIe siècle, sainte Monégonde, native de Chartres. Après la mort de ses deux filles, elle obtint de son mari de se retirer comme recluse dans une cellule, à Tours, près du tombeau de saint Martin, où elle vécut plusieurs années dans la prière, les jeûnes et les veilles.

 

En Angleterre, l’an 862, le trépas de saint Swithun (Souiθeune), évêque de Winchester, prélat humble et charitable. Sous le nom de saint Swithin (Souitin) il est honoré à Évreux où son chef, transferré vers la fin du xive siècle, est au trésor des reliques de la cathédrale.

 

A Ramberg, en 1139, saint Othon, évêque. A l’époque de la querelle du Sacerdoce et de l’Empire, il sut par sa droiture et sa loyauté servir sans heurt la Cour impériale et le Siège Apostolique. Il prêcha l’Évangile aux peuples de Poméranie, en Germanie du Nord.

 

En Apulie, au début du XVIIe siècle, saint Bernardin Réalino. Après son doctorat en droit à Bologne, il interrompit sa carrière littéraire et politique pour entrer dans la Compagnie de Jésus où, pendant de nombreuses années, il se consacra inlassablement au ministère du sacrement de la réconciliation.

 

A Liège en Belgique, l'an 1904, la bienheureuse Eugénie Joubert, vierge de la Congrégation de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur. Envoyée comme catéchiste à Aubervilliers, elle se dépensa sans compter, avec entrain et gaieté, pour les enfants les plus pauvres. Atteinte de tuberculose, elle suivit avec amour le Christ souffrant.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 juillet

 

Fête de saint Thomas, apôtre. Alors que les autres disciples lui annonçaient que Jésus était ressuscité, il ne voulut pas croire, mais lorsque Jésus lui-même lui montra son côté transpercé, il s'écria : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Selon la tradition, c'est cette foi qu'il annonça aux peuples de l'Inde.

 

Au IIIe siècle, saint Anatole. Originaire d’Alexandrie, où son prestige intellectuel lui avait valu des hautes charges, il fut plus tard élu évêque de Laodicée, en Syrie.

 

Le même jour, les saints martyrs Marc et Mucien, qui, pour le Christ, furent mis à mort par le glaive, ainsi qu’un jeune garçon resté anonyme et un certain Paul, qui les avaient encouragés dans leur confession du Christ.

 

En Italie, au début du Ve siècle, saint Héliodore. Ayant abandonné la carrière militaire pour se joindre à un groupe d’ascètes, il retrouva à Antioche saint Jérôme, son ami et compatriote de Dalmatie. Il fut nommé plus tard évêque d’Altino.

 

A Rome, en 683, saint Léon II, pape, qui confirma de son autorité apostolique le troisième Concile de Constantinople.

 

En Bretagne, saint Gunthiern, ermite près de Quimperlé au VIe siècle, et saint Golwen, évêque de Léon au Xe siècle, puis ermite dans le diocèse de Rennes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 juillet

 

L’an 1336, la naissance au ciel de sainte Élisabeth, reine de Portugal, petite-nièce de sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée à douze ans au frivole roi Denis de Portugal, elle passa toute sa vie à travailler et à prier pour la paix dans la péninsule ibérique, puis mourut au couvent des Clarisses de Coïmbre qu’elle avait fondé.

 

L’an 540, saint Calais. Après avoir revêtu l’habit monastique en Auvergne, sa province natale, il mena la vie érémitique en Sologne. Avec l’aide du roi Childebert il construisit, dans le diocèse du Mans, un monastère qui donna plus tard son nom à la cité actuelle de Saint-Calais.

 

Vers 725, la naissance au ciel de sainte Berthe. Elle fonda le monastère de Blangy-en-Artois où, devenue veuve, elle se retira avec deux de ses filles, et où elle termina sa vie dans la solitude et la prière. Un siècle plus tard, les moines de Fontenelle trouvèrent refuge en ce lieu.

 

Vers 740, saint André de Crète. Né à Damas, il fut moine du Saint-Sépulcre à Jérusalem, puis archevêque de Gortyne en Crète. Il excella comme homéliste et il est considéré comme l’initiateur des canons, ou chants, de la liturgie byzantine.

 

A Lyon, en 895, le trépas de saint Aurélien, archevêque, qui le premier porta le titre de "Primat des Gaules".

 

En 973, le retour à Dieu de saint Ulric. Formé au monastère de Saint-Gall, il fut élu au service de l’Église d’Augsbourg et resta très populaire en Autriche, en Alsace et en Italie.

 

En 1091, saint Guillaume, abbé d’Hirschau, en Bavière. Il introduisit les usages de Cluny dans son monastère et en fit le centre d’un mouvement de réforme qui s’étendit sur l’Allemagne méridionale.

 

En 1925, la naissance au ciel du bienheureux Pier-Giorgio Frassati, décédé d’une poliomyélite foudroyante. Ce jeune laïc italien manifesta ouvertement sa foi à l’université, malgré le climat antireligieux du début du XXe siècle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 juillet

 

A Crémone, en Italie, l’an 1539, la naissance au ciel de saint Antoine-Marie Zaccaria. Docteur en médecine à vingt-deux ans, il fonda, après ses études théologiques, la Congrégation des Clercs Réguliers de Saint-Paul ; comme ils desservaient l’église saint-Barnabé, on les appela plus tard les Barnabites. Le saint fondateur donnait la consigne de "servir sans récompense et de combattre sans solde ni ravitaillement assuré".

 

A Jérusalem, vers 451, le martyre de saint Athanase, diacre, assassiné par les Eutychiens sur l’ordre de Théodose, patriarche usurpateur, pour avoir confessé avec zèle la foi de Chalcédoine.

 

Au VIIe siècle, saint Numérien. Fils d’un sénateur de Trèves, il entra tout jeune au monastère de Remiremont, puis se rendit à celui de Luxeuil. Nommé au siège épiscopal de Trèves, il favorisa la fondation de plusieurs monastères.

 

Au IXe siècle, saint Pierre l’Hagiorite. D’origine grecque, il avait passé sa jeunesse comme soldat à la Cour impériale de Constantinople. Après une captivité de neuf années chez les Arabes, il vint à Rome faire profession monastique, puis partit pour le Mont Athos où il mena la vie d’hésychaste (hézikaste) jusqu’à sa mort.

 

Au siècle suivant, saint Athanase l’Athonite entreprit, non sans difficultés, d’introduire au Mont Athos la vie cénobitique studite, en fondant une laure qui devint célèbre et en rédigeant une Règle ou "Typicon" (tipiconne) qui assura l’essor du monachisme sur le Mont pendant plusieurs siècles.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 juillet

 

En Italie, l’an 1902, sainte Maria Goretti, qui mourut à l’âge de douze ans, en véritable martyre de la chasteté, après avoir pardonné à son agresseur.

 

Vers 578, la mort bienheureuse de saint Sever. Ermite du Cotentin, puis évêque d’Avranches. Ses reliques furent transférées à Rouen vers la fin du Xe siècle.

 

Au VIe siècle encore, saint Juste de Salaise. Moine du Jura, il fut particulièrement édifiant, et son nom est inscrit dans les plus anciens calendriers du monastère de Condat.

 

Probablement en 1070, à Ghiltelles (Guistel), près d’Ostende en Belgique, sainte Godelive ou Godeleine. Elle avait la réputation d’être bonne et compatissante pour les pauvres. Mariée à un seigneur flamand brutal et sans éducation, elle supporta l’épreuve avec courage et résignation, étant aussi le souffre-douleur de sa belle-mère. Son mari la fit étrangler par deux valets.

 

Ce même jour, à Orange, en 1794, le martyre de la bienheureuse Suzanne de Loye (Loïe), moniale bénédictine, morte pour avoir refusé de prêter serment de liberté-égalité; deux bernardines d’Avignon eurent le même sort, Marguerite de Justamont le 12 juillet, et sa sœur Madeleine, le 16.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 juillet

 

Au IIe siècle, saint Pantène, philosophe stoïcien qui se convertit au christianisme et fonda le célèbre centre d’enseignement de philosophie et de théologie connu sous le nom d’“École d’Alexandrie”.

 

L’an 384, saint Allyre, évêque, qui servit fidèlement l’Église de Clermont, en Auvergne.

 

Dans le diocèse de Meaux, sainte Édelberge. Fille du roi des Angles, elle se dévoua au service des moniales de Faremoutiers dont elle fut abbesse au VIIe siècle.

 

En Angleterre, l’an 705, la mort de saint Hedde, évêque de Winchester. Il joua un grand rôle dans l’organisation politique et juridique de son pays.

 

Vers 787, le retour à Dieu de saint Willibald ou Guillebaud. Fils de saint Richard, roi des Angles, il collabora avec saint Boniface dans l’évangélisation de la Germanie et fonda l’Église d’Eichstadt en Bavière.

 

En 1122, saint Odon, évêque d’Urgel, en Espagne. Il s’employa à extirper les abus et à protéger les faibles.

 

A Pérouse, en 1304, la mise au tombeau de saint Benoît XI, Maître général de l’Ordre dominicain qui, devenu pape, favorisa la culture et la paix en Occident.

 

A Winchester en Angleterre, l'an 1591, les martyrs Roger Dickinson, prêtre, et Ralph Milner, paysan et père de famille, pauvre et illettré, mais ferme dans la foi. Ils furent arrêtés ensemble, sous la reine Élisabeth Ière, et condamnés aux supplices de la pendaison. On vénère en même temps qu'eux le bienheureux Laurent Humphrey, qui avait embrassé dans sa jeunesse la foi catholique et qui fut pendu au gibet au même lieu, un jour non précisé.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 juillet

 

Commémoraison des saints Aquila et Priscille (ou Prisca), époux, qui se firent à Corinthe les compagnons de travail de saint Paul, rassemblant l'Église dans leur maison et risquant leur tête pour sauver la vie de l'Apôtre.

 

A Césarée de Palestine, au début du IVe siècle, le martyre de saint Procope, première victime de la persécution de Dioclétien. Ascète, sa science profane était faible, mais la Parole de Dieu était sa force. Il périt décapité.

 

Vers 689, saint Killien, moine irlandais qui, touché par la grâce missionnaire, passa sur le continent et gagna la Thuringe. Devenu évêque de Wurtzbourg, il mourut assassiné par la concubine du duc régnant, laquelle était farouchement hostile à la conversion de son illustre amant.

 

En Italie, l’an 885, saint Hadrien III, pape. Il ne ménagea pas son zèle à entretenir de bienveillantes relations avec l’Église de Constantinople et avec Carloman, fils du roi de Francie.(sic)

 

En 901, en Angleterre, saint Grimaud. Né à Saint-Omer et moine de Saint-Bertin, il fut demandé par le roi comme professeur de théologie à Oxford, puis abbé de Winchester.

 

En Angleterre encore, en 975, saint Edgar, roi, et grand ami de saint Dunstan évêque de Cantorbéry. Son règne se distingua par un important réveil religieux.

 

L’an 1153, le bienheureux Eugène III. D’abord moine cistercien à Clervaux, il fut élu pape à une époque de révolution politique à Rome. Il invita son ancien maître, saint Bernard, à prêcher une croisade.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 juillet

 

Saint Augustin Zhao Rong (Tchao-young) et ses compagnons, martyrs de Chine. Issu d’une famille païenne, étant soldat, Zhao se convertit au contact d’un missionnaire qu’il gardait prisonnier. Baptisé à 30 ans, il fut ordonné prêtre cinq ans plus tard. Exerçant son ministère dans le Sud-Ouest de la Chine, il fut arrêté, tourné en dérision et battu; il mourut d’épuisement en janvier 1815.

 

En 1246, au monastère cistercien de Sestri, près de Gênes en Italie, saint Albert, convers. Ses charges de cuisinier et de pourvoyeur des pauvres n’entamèrent pas son esprit de prière. Après une longue vie en communauté, il obtint de vivre en ermite dans une forêt voisine.

 

A Brielle (Bril) au Pays-Bas, en 1572, la passion de Jean de Cologne, dominicain, et de dix-huit autres catholiques originaires de Gorcum. Ils furent pendus par les Calvinistes pour avoir défendu l’autorité de l’Église romaine et la présence du Christ dans l’Eucharistie.

 

En 1491, à Reggio, en Émilie, la bienheureuse Jeanne Scopelli, fondatrice et première prieure du carmel de sa ville natale. Elle refusait que le monastère fut doté autrement que d’aumônes librement données.

 

En Italie, l’an 1727, sainte Véronique Giuliani, clarisse. Maîtresse des novices, puis abbesse de son couvent, elle fut favorisée des stigmates de la Passion. Les relations de ses expériences mystiques révèlent une âme brûlant d’amour pour le Christ souffrant, et remplie d’humilité, de paix et de joie.

 

En 1900, saint Grégoire-Marie Grassi, évêque, et vingt-huit de ses compagnons, morts pour la foi, en Chine, après divers tourments entre le 6 et le 26 de ce mois.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 juillet

 

A Dompierre, au diocèse actuel de Cambrai, saint Etton, évêque. Il évangélisa cette région, puis mourut vers 670.

 

En 1007, la naissance au ciel de saint Pierre Vincioli. Natif de Pérouse en Italie, il fut abbé fondateur du monastère bénédictin de sa ville natale. Ce monastère, d’abord d’obédience clunisienne, passa après bien des vicissitudes, à la Congrégation du Mont-Cassin

 

En 1093, à Zell dans la Forêt Noire, saint Ulric, célèbre par son recueil des anciennes coutumes de Cluny.

 

En Artois, la mémoire du bienheureux Pacifique. Ce troubadour converti fut envoyé par saint François d’Assise et fonda en 1217 le premier couvent des franciscains en France, à Vézelay, sur l’emplacement de "La Cordelle". Dans la suite, le bienheureux Pacifique rayonna dans le Hénaut, et mourut à Lens en 1252.

 

A Damas, en 1860, le martyre de huit franciscains et de trois maronites qui rendirent témoignage au Christ face à l’Islam.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 juillet

 

Mémoire de saint Benoît. (Fête en Europe) La tradition liturgique et historique atteste que le corps de saint Benoît a été transféré, au VIIe siècle, du monastère du Mont-Cassin à celui de Fleury-sur-Loire. Avec les saints Cyrille et Méthode, saint Benoît est co-patron de l’Europe.

 

Au VIe siècle, saint Savin qui fut moine de Ligugé, avant d’aller vivre en solitaire dans les Pyrénées.

 

Au VIIe siècle, saint Sigisbert, moine irlandais. Il quitta la caravane monastique de saint Colomban qui passait de Souabe en Italie, pour fonder, aux sources du Rhin, le nouveau foyer de vie religieuse de Dissentis.

 

A Cordoue, en 854, saint Abonde, prêtre qui témoigna vaillamment du Christ devant le tribunal, face à l’Islam. Il fut décapité et son corps fut jeté aux chiens.

 

L’an 969, sainte Olga, veuve du prince Igor, grand duc de Kiev. Elle introduisit le christianisme en Ukraine, en se consacrant elle-même au Christ, et en réclamant des missionnaires.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 juillet

 

L’an 1073, la naissance au ciel de saint Jean Gualbert. Après avoir épargné l’assassin de son frère, par amour pour le Christ, cet officier florentin revêtit l’habit bénédictin. Il fonda plus tard un nouveau rameau de l’Ordre à Vallombreuse.

 

A Milan, le martyre des deux frères Nabor et Félix, soldats d’origine africaine, martyrisés au ive siècle. Ils doivent leur célébrité à la translation solennelle de leurs reliques par saint Ambroise.

 

Vers 525, saint Viventiol, moine à Condat puis évêque de Lyon. Par son exemple et la convocation d’un concile régional, il invita ses fidèles à mener une vie conforme à leur foi.

 

Au monastère de La Cava, près de Salerne, en 1079, le retour à Dieu de saint Léon, abbé. S’il ne fut pas un grand abbé, saint Léon fut un saint moine et eut le mérite de la préparation silencieuse de l’abbatiat de son successeur, lequel introduisit les observances clunisiennes à La Cava.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 juillet

 

A Bamberg en Bavière, l’an 1024, la naissance au ciel de saint Henri II, empereur. Grand admirateur de Cluny et de la liturgie romaine, il dota églises et monastères pauvres, et favorisa la réforme monastique. Saint Henri est le patron céleste des oblats bénédictins.

 

A Alexandrie, vers l’an 200, saint Sérapion, martyr en Macédoine sous Septime Sévère.

 

Vers l’an 400, au désert de Scété, sainte Sara dont l’existence nous est attestée par les Vies des Pères. Elle habita une cellule sur les bords du Nil pendant une soixantaine d’années.

 

L’an 505, saint Eugène, évêque de Carthage. Pour n’avoir pas cédé devant les exigences hérétiques du roi vandale, il fut exilé en Languedoc où il mourut confesseur de la foi.

 

En Bretagne, vers 750, saint Turiaf, abbé. Il fut consacré évêque au service de l’Église de Dol. Il est honoré aussi par l’Église d’Évreux, où ses reliques étaient conservées.

 

Au XIIIe siècle, le bienheureux Jacques de Voragine, dominicain, auteur d’un livre de dévotion de forme artistique, poème plein de merveilleux sur la vie des saints, intitulé “La Légende Dorée”.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 juillet

 

A Rome, l’an de grâce 1614, la naissance au ciel de saint Camille de Lellis. Ruiné par la passion du jeu, il fut converti par l’exemple des Capucins et trouva sa véritable vocation lors d’un séjour à l’hôpital. Il fonda la “Compagnie des Serviteurs des Infirmes”, appelés depuis “Camilliens”.

 

Au Ve siècle, saint Optacien, évêque de Brescia. Il signa la Lettre synodique d’Eusèbe de Milan au pape saint Léon, dans laquelle tous les évêques de la haute Italie s’engageaient à défendre la foi catholique sur l’Incarnation.

 

En 1610, saint François Solano, franciscain espagnol, missionnaire auprès des Indiens d’Amérique Latine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 juillet

 

Mémoire de saint Bonaventure. Entré dans l’Ordre des Frères Mineurs, il fut longtemps professeur à l’Université de Paris. Il mourut cardinal évêque d’Albano, en 1274, et fut surnommé le “Docteur Séraphique”.

 

En Mésopotamie, l’an du Seigneur 338, le retour à Dieu de saint Jacques, personnage d’une grande sainteté et évêquede Nisibe. Saint Athanase d’Alexandrie loua son zèle à combattre l’arianisme.

 

En 872, saint Athanase, évêque de Naples, qui se dépensa au service des pauvres, secourut ses diocésains prisonniers des Sarrasins et restaura le culte liturgique dans son Église.

 

En Russie, l’an 1015, saint Vladimir. Il reçut le baptême avec son peuple à Kiev, et s’employa dès lors à organiser un État chrétien dont l’influence bienfaisante se fit sentir sur plusieurs générations.

 

A Paris, en 1851, la bienheureuse Anne-Marie Javouhey. Née dans le diocèse de Dijon, elle fonda à Chalon-sur-Saône une œuvre consacrée à l’enseignement et placée sous le patronage de saint Joseph. Celle-ci se transporta, en 1812, près de l’abbaye de Cluny et prit alors le nom de Congrégation de Saint-Joseph de Cluny.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 juillet

 

Commémoration de Notre Dame du Mont Carmel. Au temps des croisades, certains ermites chrétiens choisirent de mener la vie contemplative sur cette montagne sanctifiée par le prophète Élie.

 

Au début du IVe siècle, saint Athénogène, évêque de Sébaste en Arménie. Il fut brûlé vif avec dix de ses disciples. D’après saint Basile, il serait l’auteur de l’hymne “Phôs Hilaron”, (“Joyeuse Lumière”).

 

Au VIe siècle, en l’île de Jersey, le martyre de saint Hélier, anachorète, originaire de Tongres, en Belgique. Son corps fut plus tard transporté dans l’abbaye de Beaulieu, au diocèse de Rouen.

 

A Cordoue, en 851, saint Sisenand, diacre, surnommé “le très saint lévite”. Il confessa le Christ par le sacrifice sanglant de sa vie, face à l’Islam.

 

L’an 1794, trente-deux religieuses du Vaucluse (Bienheureuse Marie-Rose de Gordon et ses compagnes, martyres à Orange). D’abord emprisonnées à Orange, elles furent guillotinées, puis ensevelies pêle-mêle à quelques kilomètres de la ville.

 

A Saint-Sauveur-le Vicomte, en 1846, sainte Marie-Madeleine Postel, vierge. Après ses études chez les Bénédictines de Valognes, elle ouvrit un pensionnat à Barfleur, sa ville natale et, en 1807, fonda la Congrégation des Sœurs des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 juillet

 

A Carthage, l’an de grâce 180, la passion de six chrétiens qui, selon les Actes de leur martyre, comparurent devant le proconsul, portant avec eux, les livres sacrés et les lettres de saint Paul.

 

A Milan, au IVe siècle, sainte Marcelline, qui reçut le voile des vierges des mains du pape Libère, dans la basilique Saint-Pierre, le jour de l’Épiphanie 353. Saint Ambroise, son frère, lui a dédié son traité "De virginibus".

 

Le même jour, saint Léon IV. D’abord moine à Saint-Martin de Rome, il fut élu pape en 847. Il sut garder assez d’indépendance à l’égard du pouvoir impérial pour étendre sa sollicitude apostolique à toute la chrétienté.

 

A Paris, en 1794, le martyre de Seize Carmélites de Compiègne (Bienheureuse Charlotte et ses compagnes), qui offrirent leur vie en holocauste “pour la paix de l’Église et de la France”.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 juillet

 

Au désert de Nitrie en Égypte, au IVe siècle, saint Pambon, disciple de saint Antoine, et un des pionniers de la vie érémitique. A l’heure de sa mort il avoua : "Je n’ai jamais rien mangé que je ne l’aie gagné par mon travail. Je n’ai jamais rien dit qui m’ait causé du repentir".

 

A Durostorum dans les Balkans, au IVe siècle, le martyre de saint Émilien, soldat, qui fut brûlé vif pour avoir renversé des autels païens.

 

Vers 395, saint Philastre, évêque de Brescia. Consacré tout entier au service de Dieu et de l’Église, il n’avait nul souci de la gloire humaine et se montrait beaucoup plus circonspect pour reprendre que pour pardonner.

 

L’an 641, saint Arnoul. D’abord conseiller du roi d’Austrasie, puis chargé de gouverner l’Église de Metz, il se retira enfin dans une solitude des Vosges où il fut appelé à soigner des lépreux.

 

Au VIIIe siècle, sainte Théodosie, victime de la persécution iconoclaste. Elle lutta contre l’évêque Anastase, patriarche intrus, qui occupait le siège de Saint Germain de Constantinople.

 

Au IXe siècle, saint Frédéric, évêque d’Utrecht. Modèle de loyauté, de désintéressement et de douceur, il fut assassiné pour avoir reproché son inconduite à Louis le Débonnaire.

 

En 1247, sainte Berthe de Marbais. Parente proche des comtes de Flandre, devenue veuve, elle se fit cistercienne à Aywières, dans le diocèse de Namur. Sa famille ayant fondé le monastère de Marquette, près de Lille, elle en devint l’abbesse.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 juillet

 

En Cappadoce, l’an 379, sainte Macrine. Aînée d’une famille de dix enfants, elle était la soeur de saint Basile de Césarée et de saint Grégoire de Nysse, lequel nous a laissé la vie de sa soeur aînée.

 

A Rome, en 514, le retour à Dieu du pape saint Symmaque. Il eut d’abord beaucoup à souffrir de la part du sénat, du roi Théodoric et du clergé lui-même, mais finit par être reconnu de tous.

 

A la fin du VIIIe siècle, saint Ambroise Autpert. D’abord officier de la Cour de Pépin le Bref et précepteur de Charlemagne, il embrassa ensuite la vie monastique à l’abbaye Saint-Vincent dans le duché de Bénévent. Écrivain très goûté au Moyen-Âge, il composa des commentaires scripturaires et des œuvres liturgiques et hagiographiques.

 

En 856, sainte Aura. Née de parents infidèles, elle se convertit après la mort de son père, et se fit religieuse dans un monastère voisin de sa ville natale de Cordoue. Dénoncée comme chrétienne par sa propre famille, elle fut décapitée.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 juillet

 

Au Mont Carmel, le prophète Élie.

 

A Antioche, à la fin du IIIe siècle, sainte Marine, qu’en occident on appelle Marguerite. Elle consacra son corps au Christ par la virginité et le martyre. Très populaire au Moyen-Âge, elle fut une des “voix” qui parlaient à sainte Jeanne-d’Arc.

 

Au début du VIIe siècle, saint Wulmer. Né à proximité de Boulogne-sur-Mer, il fut séparé de force de sa femme et se fit frère convers bénédictin à Hautmont, en Belgique. Ordonné prêtre, il devint abbé-fondateur du monastère de Samer, près de Boulogne, formant ainsi un nouveau foyer de vie monastique en Flandre.

 

L’an 833, la naissance au ciel de saint Anségise, abbé de l’abbaye de Fontenelle (aujourd’hui abbaye de Saint-Wandrille).

 

A Cordoue, en 851, saint Paul, diacre, décapité tandis qu’il réconfortait les chrétiens que les musulmans avaient emprisonnés.

 

En 1900, le martyre de saint Léon-Ignace Mangin, jésuite lorrain qui confessa sa foi chrétienne jusqu’au sang, avec cinquante-quatre catholiques chinois.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 juillet

 

A Lisbonne au Portugal, en 1619, saint Laurent de Brindisi. Ministre général des Frères Mineurs Capucins, il prêcha de nombreuses missions dans toute l’Europe, face au Judaïsme et à l’Islam.

 

Mémoire du prophète Daniel. Il s’efforça de rendre l’espoir aux déportés, rappelant que tous les événements sont dans la main du Seigneur et que le monde va vers la réalisation du Royaume de Dieu.

 

Au IIIe siècle, à Marseille, saint Victor, martyr. Officier militaire, après divers tourments, il périt écrasé sous une meule de moulin. Au siècle suivant, un monastère fut bâti sur sa tombe. Saint Victor est patron de la ville de Marseille.

 

Au VIe siècle, saint Arbogast, ermite originaire de l’Aquitaine qui, devenu évêque de Strasbourg, construisit la cathédrale Notre-Dame, puis un monastère dédié à saint Martin.

 

A Évreux, au VIIe siècle, l’évêque saint Éterne.

 

A Yanzi-hiam, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, saint Albéric Crescitelli, prêtre de l'Institut Pontifical pour les Missions étrangères, et martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, il fut couvert de blessures atroces, presque jusqu'à en mourir, et fut traîné le lendemain, les pieds liés, par un chemin couvert de silex jusqu'au fleuve, où il fut lacéré par tout le corps, et enfin décapité; avec lui, saint Joseph Wang Yumei, martyr, qui succomba sur le chemin menant à Duining.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 juillet

 

Mémoire de sainte Marie-Madeleine. Elle fut la première à reconnaître le Seigneur ressuscité. Son culte connut un grand développement à l’abbaye de Vézelay et à la Sainte-Baume dans le diocèse de Toulon-Fréjus.

 

A Ancyre, aujourd’hui Ankara, vers 306, le martyre de saint Platon, qui rendit témoignage au Christ dans divers tourments et fut finalement décapité durant la persécution de Dioclétien.

 

Vers 306 également, saint Cyrille, qui travailla à l’annonce de l’Évangile à Antioche pendant une trentaine d’années d’épiscopat. Il eut beaucoup à souffrir pendant la persécution sous Dioclétien, mais semble être mort dans la paix.

 

En 668, la mort de saint Wandrille, fondateur et abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontenelle (aujourd’hui abbaye Saint-Wandrille).

 

L’an du Seigneur 720, saint Ménélé, moine. Originaire de Précigné, en Anjou. Il restaura l’ancien monastère de Ménat, en Auvergne.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 juillet

 

Commémoraison de saint Ézéchiel, prophète. Fils du prêtre Bouzi, il eut, au temps de l'exil au pays des Chaldéens, la vision de la gloire du Seigneur qui l'établit comme guetteur pour la maison d'Israël. Reprochant au peuple élu son infidélité, il annonça la ruine de la cité sainte de Jérusalem et la déportation du peuple. Établi lui-même au milieu des captifs, il entretint leur espérance et leur prophétisa le retour à la vie des ossements desséchés.

 

A Rome, l’an de grâce 1373, la naissance au ciel de sainte Brigitte, princesse suédoise et mère de famille chrétienne, qui fonda l’Ordre du Saint-Sauveur à Vadsténa. Avec sainte Catherine de Sienne et sainte Edith Stein, sainte Brigitte est co-patronne de l’Europe.

 

Vers l’an 200, saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne. Il exerça d’abord son ministère parmi les soldats et matelots de cette importante station navale impériale. Les durs travaux qu’il supporta dans son apostolat sacerdotal et épiscopal, lui méritèrent le titre de martyr.

 

Vers 432, saint Jean Cassien. D’abord moine à Bethléem, il fonda deux communautés monastiques à Marseille, après avoir vécu pendant une quinzaine d’années avec les Pères du désert d’Égypte. Il en a rapporté d’admirables “conférences” qui le font considérer comme l’un des grands docteurs de la vie monastique.

 

Au VIe siècle, à Rome, près de l’église Sainte-Marie-Majeure, les saintes Romula, Rédempta et Hérundo. Pauvres des biens de ce monde, elles étaient riches des vertus de patience, de silence et d’oraison. Saint Grégoire-le-Grand les tenait en grande estime.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 juillet

 

A Tyr, au début du IIIe siècle, sainte Christine. Elle brisa les idoles de métal précieux de son père et en distribua les morceaux aux pauvres. Son geste, inspiré par la foi et la charité, lui valut la couronne du martyre.

 

Près du lac de Bolsena en Toscane, également au IIIe siècle, une autre sainte Christine, martyre elle aussi.

 

Au XIIe siècle, saint Baudouin, moine de Clairvaux sous l’abbatiat de saint Bernard et un de ses meilleurs disciples. Il fut envoyé en Italie comme abbé du monastère de Saint-Sauveur dans le diocèse de Rieti dont il est le patron.

 

Au monastère Sainte-Catherine de Saint-Trond, dans le Brabant, vers 1224, la bienheureuse vierge Christine, surnommée l'Admirable, parce qu'en elle, tantôt affligée dans son corps, tantôt ravie en esprit, le Seigneur a accompli des merveilles.

 

Au diocèse de Lausanne, en 1503, la bienheureuse Louise de Savoie. Elle se sanctifia d’abord dans le mariage. Devenue veuve, elle entra chez les Clarisses et y vécut plus de vingt ans dans une grande et aimable sainteté.

 

En 1594, le martyre des bienheureux John Boste et John Ingram, prêtres catholiques, ainsi que de George Swallowell (Souôlo-ouel), ministre anglican converti, qui moururent à Durham dans la communion de l’Église Romaine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 juillet

 

Fête de saint Jacques le Majeur, apôtre. Selon le livre des Actes, il fut le premier des apôtres à offrir sa vie pour l’Évangile, peu avant la Pâque de l’an 43 ou 44. Saint Jacques, spécialement vénéré à Compostelle par toute la chrétienté, est le patron de l’Espagne.

 

Ce même jour, saint Christophe, probablement martyrisé au milieu du IIIe siècle. Son nom, qui signifie “Porte-Christ”, l’a fait désigner comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport.

 

En Palestine, au début du IVe siècle, le martyre de saint Paul et des saintes Valentine et Théa, vierges. Leur culte est très ancien en Orient.

 

En Catalogne, au IVe siècle, le martyre de saint Cucufat, d’origine carthaginoise, martyrisé près de Barcelone. Une partie de ses reliques reposent à Saint-Denis, près de Paris.

 

En 596, saint Magnéric, évêque de Trèves. Ami intime de Grégoire de Tours et un des évêques les plus illustres de son époque, il exerça une grande influence à la Cour d’Austrasie, et sut former des pasteurs de grande valeur.

 

L’an 1471, le bienheureux Jean Soreth, carme, originaire de Caen. Provincial de son Ordre pour la France, puis plusieurs fois élu Général, il institua les premiers couvents de carmélites en Belgique, puis mourut à Angers.

 

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 juillet

 

Mémoire des saints Anne et Joachim, héritiers des Alliances et des Promesses d’Israël de qui est issue la Vierge Marie. Le culte de sainte Anne est particulièrement développé en Bretagne depuis les Apparitions à Auray en 1623.

 

Sur le territoire de Mantoue, en Italie, en l’an 1016, l’ermite saint Siméon, d’origine arménienne.

 

Au diocèse de Brescia en Lombardie, en 1833, sainte Bartholomée Capitanio, vierge. Elle s’éteignit à l’âge de vingt-six ans après avoir fondé, avec quelques compagnes, l’Institut des Sœurs de la Charité, maintenant implanté en Europe et en Amérique.

 

A Dachau, la naissance au ciel du bienheureux Titus Brandsma (Branntsma), de l’Ordre des Carmes. Professeur de philosophie et d’histoire du mysticisme à l’Université catholique de Nimègue, il déploya aussi une importante activité d’écrivain et de journaliste, multipliant les écrits contre le nazisme et l’antisémitisme. Arrêté, il fut envoyé à Dachau où il rayonna l’amour du Christ envers tous, y compris ses bourreaux. On lui injecta une piqûre mortelle le 26 juillet 1942.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 juillet

 

A Nicomédie, en Asie Mineure, vers 305, le martyre de saint Pantaléon, médecin, vénéré en Orient comme “anargyre”, c’est-à-dire exerçant gratuitement sa profession pour l’amour de Dieu.

 

L’an 432, saint Célestin Ier. Romain de naissance, il passa quelque temps à Milan auprès de saint Ambroise puis, élu pape, il approuva par ses légats le Concile d’Éphèse qui proclamait la Maternité divine de la Vierge Marie.

 

En Bithynie, au VIIIe siècle, la bienheureuse Anthuse, recluse, puis abbesse à proximité de Constantinople. Après avoir été tourmentée pour le culte des saintes images, elle put rentrer dans son monastère et y terminer ses jours en paix.

 

Ce même 27 juillet, saint Georges, moine-diacre, ainsi que Aurèle et Félix, et leurs épouses Nathalie et Liliose, martyrisés à Cordoue, en 852, pour n’avoir pas hésité à confesser ouvertement leur foi.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 juillet

 

Commémoraison des saints Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, prosélyte originaire d'Antioche. Avec Étienne et Philippe, ils formèrent le groupe des Sept, estimés de tous, remplis d'Esprit Saint et de sagesse, que l'assemblée des disciples choisit et présenta aux Apôtres, et à qui ceux-ci imposèrent les mains pour qu'ils s'appliquent à la tâche de servir les pauvres.

 

A Milan, probablement sous Néron, les saints martyrs Nazaire et Celse. C’est saint Ambroise qui découvrit leurs corps en 395.

 

Vers 565, le retour à Dieu de saint Samson. Né au pays de Galles et d’abord moine près de sa famille, il passa ensuite dans l’île de Caldey (Côldé). Après un court séjour en Irlande, il revint mener la vie érémitique au pays natal. Élu évêque, il gagna le continent, et y fonda les monastères de Pental et de Dol-de-Bretagne.

 

En 1936, en Espagne, les bienheureux martyrs Emmanuel Segura, prêtre, et David Carlos, religieux, tous deux de l'Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses, tués ensemble à Goben dans la région de Saragosse - Joseph Casello Moncho et Joseph Castell Camps, prêtres salésiens, fusillés à Barcelone.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 juillet

 

Mémoire des saintes Marthe et Marie et de saint Lazare. Amis du Seigneur, ils lui donnaient volontiers l’hospitalité dans leur maison de Béthanie.

 

Vers l’an 478, saint Loup. D’abord moine à Lérins, il devint plus tard évêque de Troyes, puis accompagna saint Germain d’Auxerre en Angleterre pour y combattre le Pélagianisme. Retenu quelque temps comme otage par Attila, il exerça une heureuse influence sur ce barbare.

 

A Rome, l’an 1099, le bienheureux Urbain II. Il fut d’abord disciple de saint Bruno à Reims, puis moine à Cluny. Élu pape, il fit progresser la réforme grégorienne, mais il est principalement connu comme l’initiateur de la première Croisade.

 

L’an 1030, saint Olaf II de Norvège. Après une jeunesse tumultueuse, il reçut le baptême à Rouen. Comme roi, il favorisa beaucoup, mais un peu brutalement, la christianisation de son pays. Chassé de son royaume, il essaya de reconquérir son trône, mais tomba dans la bataille. Il reste le héros et le patron de la Norvège.

 

En 1234, saint Guillaume Pinchon, évêque de Saint-Brieuc. Il défendit les droits de l’Église contre les prétentions abusives du Duc de Bretagne.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 juillet

 

A Imola, sa ville natale, en Italie, vers 451, la naissance au ciel de saint Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne. Il mérita par ses prédications populaires et sa doctrine, le surnom de “Chrysologue” et le titre de Docteur de l’Église.

 

En Afrique, vers 300, la passion des saintes Maxima, Donatille et Seconde, qui souffrirent divers supplices et furent mises à mort par le glaive à Tuburbe, en Afrique proconsulaire ; Seconde n’avait que douze ans.

 

A Césarée de Cappadoce, vers l’an 303, le martyre de sainte Juliette, riche veuve de Césarée, qu’un notable de la ville fit dépouiller de presque tous ses biens par des moyens frauduleux. Sommée de sacrifier aux idoles, elle refusa et fut condamnée au feu.

 

Au VIe siècle, saint Ursus ou encore Ours. Reclus à proximité de l’église Saint-Amateur à Auxerre, il fut nommé évêque de la même ville à l’âge de soixante-quinze ans et dépensa au service de son Église les dernières années de sa vie.

 

L’an 1540, le martyre des bienheureux Édouard Powel, Richard Featherstone et Thomas Abel, docteurs de l’Université d’Oxford, morts dans la communion de l’Église Romaine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

31 juillet

 

Mémoire de saint Ignace de Loyola, prêtre, mort en 1556. Converti à l’âge de trente ans, après une aventureuse vie de soldat, il vécut dans la retraite à Montserrat et à Manrèse. Il partit ensuite étudier à Paris où il réunit ses premiers disciples, noyau de la Compagnie de Jésus.

 

A Césarée de Mauritanie, au début du IVe siècle, la passion du bienheureux Fabius. Sur son refus de porter les enseignes du gouverneur de la province, il fut d’abord jeté en prison, puis après des interrogatoires, persévérant à confesser le Christ, il fut condamné à la peine capitale.

 

L’an 448, saint Germain. D’abord haut fonctionnaire de l’Empire, en résidence à Auxerre, sa ville natale, il en fut élu évêque. Il établit alors un monastère au-delà de l’Yonne afin de joindre l’exemple et la prière monastique à l’activité apostolique du clergé. “Père spirituel” de sainte Geneviève, il est honoré à Paris en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois.

 

À Chan Doc en Cochinchine, l'an 1859, saint Emmanuel Lê Van Phung, martyr. Père de famille, pendant sa détention en prison, il ne cessa d'exhorter ses enfants et ses familiers à aimer leurs ennemis; enfin, sur l'ordre de l'empereur Tu-Duc, il fut décapité.

 

En 1860, le trépas de saint Justin de Jacobis. Lazariste, né en Lucanie italienne, il est le vrai fondateur de la mission de l’Abyssinie. Il fut choisi comme Préfet Apostolique de ce pays, et il y travailla avec zèle, malgré les persécutions et emprisonnements.

 

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l'an 1942, le bienheureux Michel Ozieblowski, prêtre de Varsovie et martyr. Sous l'occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut déporté, parce que prêtre, et succomba aux mauvais traitements.

 

Au Laos en 1961, le martyr du bienheureux Marcel Denis, prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.