Saints et Saintes du mois de Septembre

1er septembre

 

A la fin du IIIe siècle, à Reims, saint Sixte, premier évêque de cette ville et son successeur, saint Sinice. Tous deux avaient été envoyés dans les Gaules par le pape Caïus.

 

L’an 625, saint Loup ou Leu. Natif d’Orléans, il fut élu au service de l’Église de Sens, et eut à souffrir de la politique malveillante des Mérovingiens de l’époque. Il fut enseveli au monastère Sainte-Colombe de Sens, qu’il avait fondé.

 

En Languedoc, au VIIe siècle, saint Gilles, ermite. Son culte se propagea dans la chrétienté au temps des pèlerinages vers Compostelle, et il demeure toujours vivant grâce aux "Chemins de Saint-Gilles", qui font converger chaque année de nombreux pèlerins vers l’église abbatiale du XIIe siècle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 septembre

 

Mémoire du bienheureux Ambroise-Augustin Chevreux, dernier supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur. Il fut massacré à Paris en ce jour de 1792, avec de nombreuses autres victimes, dont 191 ont été béatifiées, la plupart étant des prêtres. Parmi ces victimes on compte Dom René-Julien Massey et Dom Louis Barreau de la Touche, moines mauristes.

 

Au diocèse de Laval, mémoire des bienheureux Thomas Dubuisson et Louis Lanier, prêtres et martyrs. Thomas Dubuisson, né à Laval (Trinité), le 6 juillet 1737, était curé de Barville, dans le diocèse de Sens, au moment de la Révolution. Il vint se cacher à Paris. Arrêté le 10 août 1792, il fut l'une des premières victimes du massacre du couvent des Carmes le 2 septembre. Louis Lanier naquit à Château-Gontier (Saint Jean) le 24 septembre 1753. Après ses études littéraires et philosophiques dans sa ville natale, il vint à Paris. En 1774, il est membre de la Société du Cœur de Jésus, fondée par le Père de Clorivière. Il fut professeur au Séminaire de Laon, puis préfet du Séminaire Saint Nicolas du Chardonnet, à Paris. Avec tous ses collègues, il refusa le serment. Arrêté le 13 août 1792, il sera massacré au séminaire Saint Firmin, le 3 septembre. Les "martyrs de septembre" furent béatifiés par Pie XI en 1926.

 

A Apamée en Syrie, au IVe siècle, le martyre de saint Antonin, jeune chrétien, tailleur de pierres de son métier. Il détruisit des idoles païennes, et pour ce motif, fut mis à mort quelque temps plus tard, sur le chantier d’une église qu’il construisait.

 

A Nicomédie, sous Dioclétien, la passion de saint Zénon, livré à la mort avec ses deux fils.

 

A Nicée, au IVe siècle, la passion de sainte Théodote, brûlée vive avec ses trois fils.

 

Le même jour, saint Elpidien, qui se dévoua au service de l’Église de Lyon au Ve siècle.

 

En 1067 au Danemark, le retour à Dieu de saint Guillaume, évêque. Aumônier du roi Canut, il fut si touché par la triste condition du peuple danois qu’il décida de l’évangéliser.

 

A Skäninge en Suède, l'an 1282, la bienheureuse Ingrid. Devenue veuve, elle donna ses biens pour la gloire de Dieu et, après un pèlerinage en Terre sainte, prit l'habit des moniales de l'Ordre des Prêcheurs.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 septembre

 

A Rome, en 590, l’ordination épiscopale de saint Grégoire le Grand, pape et docteur de l’Église. Après avoir exercé les fonctions de préfet de Rome, il mena la vie monastique dans sa résidence du Mont Coelius. Appelé à prendre la direction de l’Église, il s’y dévoua avec zèle notamment en envoyant des moines évangéliser l’Angleterre, en codifiant textes et chants liturgiques, et en exhortant par sa parole et ses écrits.

 

Au tout début du IVe siècle, sainte Basilisse. Née à Nicomédie (aujourd’hui Izmit, en Turquie) cette jeune chrétienne mourut à neuf ans, victime des persécutions de l’empereur Dioclétien. Son culte s’est développé surtout à Constantinople où les chrétiens ont conservé le souvenir de ce courage juvénile face aux tortures.

 

Vers 675, saint Remacle. Aquitain de naissance, il entra au monastère de Luxeuil, puis devint abbé de Solignac au diocèse de Limoges. Vers 650, il fonda dans les Ardennes belges les deux monastères de Stavelot et de Malmédy.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 septembre

 

Commémoraison de saint Moïse, prophète, choisi par Dieu pour libérer son peuple opprimé en Égypte et le conduire vers la terre de la promesse. C'est à lui aussi que Dieu se révéla sur le mont Sinaï en disant « Je suis celui qui suis », et lui a donné sa loi, qui devait diriger la vie du peuple élu. Il mourut, comblé de jours, au mont Nébo en terre de Moab, en face de la terre promise, au XIIe siècle avant le Christ.

 

A Chalon-sur-Saône, saint Marcel, diacre martyrisé pour sa foi sous l’empereur Antonin au IIe siècle. Un monastère clunisien s’établit par la suite sur son tombeau.

 

Au IVe siècle, saint Marin de Rimini. Tailleur de pierre, originaire de Dalmatie. Ordonné diacre, il mena la vie érémitique sur le rocher où fut bâtie la ville et fut fondé l’État minuscule qui prirent son nom : San Marino, enclave en territoire italien.

 

A Rome, saint Boniface Ier, pape. Les quatre années de son pontificat, de 418 à 422, furent une époque de grande activité, tant sur le plan politique que sur le plan disciplinaire et théologique.

 

En Sicile, sainte Rosalie, religieuse basilienne, dont on découvrit le corps dans une grotte du Mont Pellegrino en 1624. Cette découverte fit que la sainte devint très populaire comme patronne de la ville de Palerme. De nombreuses siciliennes se prénomment, comme elle, Rosalie, ou simplement Lia.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 septembre

 

Vers la fin du VIIe siècle, saint Bertin, moine de Luxeuil, premier abbé de Sithiu, monastère d’Artois, qui devait plus tard prendre son nom et autour duquel se forma la cité de Saint-Omer.

 

Ce même jour, reçurent la couronne du martyre réservée aux témoins du Christ : vers 180, à Porto, les saints Acontius, Nonnus, Herculan, et Taurin soldats, décapités ; un grand nombre d’autres soldats en Arménie, durant la persécution de Dioclétien ; et vers 370, les saints Urbain, Théodore, Ménédème et leurs compagnons (ils étaient quatre-vingt en tout) chrétiens de Constantinople qui furent mis sur des vaisseaux avec ordre de les brûler en pleine mer.

 

Au VIe siècle, saint Gennebaud, premier évêque de Laon (Lan), prélat distingué par le savoir et la noblesse.

 

En Angleterre, dans le nord-ouest de York, près de Fountains Abbey, la naissance au ciel du bienheureux Guillaume Brown (Braoun), domestique, pendu en 1605 à Ripon (Riponne), pour sa fidélité à la Sainte Église Romaine.

 

En 1997, à Calcutta (Inde), la naissance au ciel de sainte Mère Teresa. Religieuse de la congrégation de Notre-Dame de Lorette, en Irlande, elle fut envoyée en Inde comme enseignante pendant presque vingt ans parmi les jeunes filles de hautes castes. Mais se sentant poussée à se consacrer aux plus pauvres, elle obtint en 1948 l’autorisation de quitter sa congrégation et s’occupa alors des lépreux, des agonisants sans toit et des enfants. En 1950 elle fonda avec ses premières disciples les missionnaires de la Charité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 septembre

 

Commémoraison de saint Zacharie, prophète, vers 515 avant le Christ. Il annonça le retour d'exil du peuple élu sur la terre promise et la venue d'un roi pacifique, annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la sainte cité de Jérusalem.

 

Au Ier siècle, dans l’Hellespont, saint Onésiphore, disciple des apôtres et dont il est parlé dans la Seconde Lettre à Timothée.

 

Commémoraison des saints Donatien, Praesidius, Mansuet, Germain et Fusculus, évêques en Afrique. En 482-484, dans la persécution des Vandales, par ordre du roi arien Hunnéric, pour avoir affirmé la vérité catholique, ils furent battus très violemment à coups de bâton, puis condamnés à l'exil. Parmi eux était aussi Laetus, évêque de Nepte en Byzacène, homme courageux et très érudit, qui, après une détention longue et infecte, souffrit le supplice du feu.

 

Au VIIe siècle, saint Imbert, ermite. Il vécut dans le Nivernais et son corps fut enseveli dans l’église de Chantenay, au diocèse de Nevers.

 

Vers 1235, près d’Orange, dans le Vaucluse, le bienheureux Bertrand de Garrigues. Il fut l’un des premiers compagnons de saint Dominique et fonda plusieurs couvents en Provence.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 septembre

 

Au IVe siècle, la mise au tombeau de saint Euverte, évêque au service de l’Église d’Orléans.

 

Au IVe siècle également, le martyre de sainte Grimonie ou Germaine, fille d’un prince irlandais. Elle reçut le baptême, mais dut s’enfuir pour échapper à l’irritation de son père idolâtre. Celui-ci finit par la découvrir en Gaule, dans le Vermandois, et lui fit trancher la tête.

 

Au IVe siècle encore, le martyre de saint Eupsyque, que Julien l’Apostat fit périr comme l’un des responsables de la destruction du temple de la Fortune à Césarée de Cappadoce.

 

L’an 560, saint Cloud ou Clodoald, petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après que ses frères eussent été cruellement assassinés, il embrassa la vie monastique près de Paris, à l’endroit qui porte maintenant son nom.

 

En 962, le retour à Dieu de saint Gauzelin. Issu d’une noble famille franque, il était notaire à la chancellerie royale quand le roi Charles le Simple le fit désigner pour le siège épiscopal de Toul. Il fut le fondateur en Lorraine du monastère masculin de Saint-Epvre et du monastère féminin de Bouxières-aux-Dames.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 septembre

 

Fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie. Depuis le VIe siècle, on vénère à Jérusalem, près de la piscine de Bézatha, le lieu où serait née la Vierge Marie. C'est dans la basilique de la Nativité de Marie, que saint Jean Damascène proclamait de fêter dans la joie ce jour qui a vu naître la Mère du Christ, elle qui est le 'commencement du salut'.

 

Au début du IVe siècle, la passion de saint Adrien, officier romain qui démissionna de l’armée impériale, en signe de protestation contre les tortures infligées aux chrétiens.

 

A Rome, en 701, le bienheureux Serge Ier pape d’origine syrienne. Il s’opposa énergiquement aux empiètements des empereurs de Constantinople et favorisa le mouvement missionnaire en Frise et en Germanie.

 

Vers 725, le retour à Dieu de saint Corbinien, né près de Melun. D’abord ermite pendant quatorze ans, il se rendit à Rome où le pape Grégoire II le sacra évêque et l’envoya en Allemagne ; il fut ainsi l’apôtre de la Bavière.

 

L’an 1149, le bienheureux Guillaume, abbé clunisien de Saint-Thierry près de Reims. Grand admirateur de saint Bernard, dont il fut le premier biographe, il finit par embrasser l’observance cistercienne au monastère de Signy, près de Mézières, dans les Ardennes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 septembre

 

Au VIIe siècle, saint Omer, moine puis évêque, qui fonda le monastère de Sithiu, devenu abbaye Saint-Bertin, berceau de la ville de Saint-Omer.

 

En 1654, saint Pierre Claver, jésuite espagnol, envoyé en mission en Colombie où il se consacra à l’apostolat auprès des esclaves pendant quarante ans.

 

Au début du IVe siècle, saint Gorgon. Favori de l’empereur Dioclétien et officier de sa garde à Nicomédie, il fut cependant sacrifié à la haine pour les chrétiens et pendu pour sa foi.

 

Vers 549, saint Kieran (Kíeureunn), fondateur du monastère de Clonmacnoise (Clonnmaknoïse), au centre de l’Irlande, à l’ouest de Dublin. Kiaran est considéré comme l’un des grands apôtres de l’Irlande et son monastère comme l’un des plus grands centres religieux et culturels du pays.

 

L’an 1475, le bienheureux Alain de la Roche, dominicain originaire de Bretagne, qui contribua considérablement à propager, par ses écrits et son action, la prière mariale du Rosaire. Il mourut à Zwolle, aux Pays-Bas.

 

En 1864, le bienheureux Jacques-Désiré Laval, originaire du diocèse d’Évreux. D’abord médecin, puis curé de Pinterville, il devint ensuite missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit auprès des plus pauvres de l’Ile Maurice.

 

A Paris, le 8 septembre 1853, après quarante ans de vie terrestre, la naissance au ciel du bienheureux Frédéric Ozanam, laïc marié, universitaire et fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul pour l’aide aux familles nécessiteuses. Il fut le précurseur du catholicisme social.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 septembre

 

Commémoraison de saint Némésianus et ses compagnons Félix, Lucius, un autre Félix, Litteus, Polyanus, Victor, Iader et Dativus. Évêques, prêtres et diacres en Afrique, quand monta la rage de la persécution, en 256-259, sous les empereurs Valérien et Gallien, ils reçurent d'abord la bastonnade pour le nom du Christ, puis furent mis aux fers et relégués aux mines. Ils achevèrent le combat de leur glorieuse confession après que saint Cyprien les eût exhortés par lettre à supporter courageusement leurs chaînes et à conserver les préceptes du Seigneur.

 

En 453, sainte Pulchérie, impératrice. Elle mena à la Cour une vie exemplaire et favorisa l’Église en faisant bâtir des lieux de culte, et en soutenant l’orthodoxie aux Conciles d’Éphèse et de Chalcédoine.

 

Vers 670, saint Théodard, disciple de saint Remacle à l’abbaye de Stavelot en Belgique. Il fut abbé de ce monastère, puis évêque du diocèse devenu par la suite celui de Liège. Lors d’un voyage qu’il avait entrepris pour défendre les droits de son Église, il fut assassiné par des brigands.

 

Au VIIIe siècle, saint Aubert, évêque d’Avranches. Il fonda le sanctuaire du Mont-Saint-Michel, devenu abbaye bénédictine en 966.

 

L’an 1158, le bienheureux Serlon, abbé de Savigny, en Normandie. Chef d’une Congrégation de vingt-huit monastères, il les fit passer à l’observance cistercienne.

 

A Tolentino, en Italie, en 1305, saint Nicolas, de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Il se consacra au service de la prière et de la charité pour les pauvres et les malades.

 

En Angleterre, le bienheureux Ambroise Barlow, moine bénédictin, martyrisé à Lancastre en 1641.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 septembre

 

En Égypte, au début du IVe siècle, saint Paphnuce, moine, qui devint évêque de Thébaïde et confessa sa foi sous l’empereur Maximin. Les mutilations dont il fut victime lui donnèrent un grand prestige auprès des Pères du Concile de Nicée.

 

Vers 480, le retour à Dieu de saint Patient, évêque de Lyon. Il consacra veilles et prières, et employa de grosses sommes d’argent, pour soulager la misère de son peuple oppressé par la faim.

 

Au Ve siècle encore, à Alexandrie, sainte Théodora. Étant par négligence tombée dans le péché, elle en conçut un vif repentir, revêtit l’habit religieux et persévéra dans cet état, sans être connue et merveilleusement patiente.

 

En 1840, le martyre de saint Jean-Gabriel Perboyre, prêtre lazariste. Envoyé en mission en Chine, il y trouva une chrétienté déjà prospère qui s’accroissait grâce à la tolérance des autorités civiles. Mais lors d’une persécution déclenchée inopinément, il fut condamné à la strangulation sous prétexte d’avoir introduit une religion étrangère en Chine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 septembre

 

Mémoire du Saint Nom de Marie. Le Seigneur Dieu l'a bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son nom que sa louange ne s'effacera jamais de la bouche des fidèles.

 

Au IVe siècle, le martyre de saint Autonome, à qui une église fut dédiée non loin de Constantinople. Il fut tué à l’autel par les païens, jaloux des nombreuses conversions qu’il opérait.

 

A Emly en Irlande, vers 528, saint Ailbe, évêque et abbé, qui parcourut le pays pour prêcher l'Évangile.

 

A Anderlecht dans le Brabant, vers 1012, saint Guy d’Anderlecht, qui fut d'abord gardien de l'église de Sainte-Marie de Laeken, puis pèlerina sept ans dans les lieux saints en se montrant d'une grande générosité envers les pauvres, enfin, revenu dans son pays, il y mourut pieusement.

 

A Omura au Japon, en 1622, les bienheureux martyrs Apollinaire Franco, franciscain, Thomas Zumarraga, dominicain, tous deux prêtres, et quatre compagnons, qui furent jetés en prison en haine de la foi chrétienne, puis bientôt brûlés vifs.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 septembre

 

Mémoire de saint Jean, surnommé Chrysostome ou “Bouche d’or”. Après plusieurs années passées dans la solitude, il fut ordonné prêtre en 386. Élu, douze ans plus tard, patriarche de Constantinople, il consacra son extraordinaire éloquence à défendre l’orthodoxie de la foi et à dénoncer la corruption des grands. Pour ce motif, il fut déposé et banni. Il mourut en 407 et figure parmi les plus grands docteurs de l’Église d’Orient.

 

L’an 453, saint Maurille. Issu d’une riche famille milanaise, il abandonna tout pour venir se mettre sous la direction de saint Martin de Tours. Devenu moine à Chalonnes dans un monastère qu’il avait établi, il fut élu évêque d’Angers.

 

Vers 630, le retour à Dieu de saint Amé. D’abord moine à Saint-Maurice-en-Valais, il passa ensuite à Luxeuil et seconda saint Romaric dans la fondation du monastère double de Remiremont, dans les Vosges.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 septembre

 

Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, signe du sacrifice du Christ et espérance du Royaume pour le chrétien.

 

Peu avant 344, saint Materne, évêque de l’Église de Trêves et apôtre de toute la province.

 

L’an 1174, saint Pierre de Tarentaise, moine cistercien de Bonnevaux en Dauphiné, successivement appelé à fonder l’abbaye de Tamié, puis à gouverner le plus ancien des diocèses de Savoie. Artisan d’unité dans la vie politique, il le fut aussi dans l’unité de l’Église en travaillant à la reconnaissance du pape légitime, Alexandre III, contre l’antipape soutenu par l’empereur Frédéric Barberousse.

 

En 1815, saint Jean Gabriel Taurin Dufresse, vicaire apostolique. Membre de la Société des Missions Étrangères de Paris, il fut martyrisé après avoir évangélisé avec succès, pendant plus de quinze ans, la Chine méridionale.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 septembre

 

Mémoire de Notre-Dame des Sept Douleurs, dont l’âme fut transpercée par un glaive de douleur, au pied de la Croix de Jésus agonisant.

 

Au IIe siècle, la passion de saint Nicodème, prêtre, qui refusa de sacrifier aux vaines idoles.

 

Au IVe siècle, saint Epvre (Évre), évêque de Toul. Son culte connut pendant longtemps une grande popularité dans ce diocèse.

 

En ce jour, vers 370, saint Nicétas. Né chez les Goths, dans la région du Danube, il avait accueilli le christianisme d’un cœur simple et sincère et fut brûlé vif pour sa foi.

 

Au VIIe siècle, saint Ribert. Il pratiqua et prêcha les vertus monastiques dans les vallées de la Béthune, de la Varenne et de la Scie, au diocèse de Rouen. On croit qu’il fut évêque régionaire en Neustrie et en Picardie.

 

A Gênes en 1510, sainte Catherine. Après son mariage, elle mena une vie dissipée, mais, touchée par la grâce, elle se consacra au service des malades. Devenue veuve en 1497, elle fut favorisée de grâces mystiques et vit des disciples se grouper autour d’elle.

 

L’an 1622, le martyre du bienheureux Camille Costanzo, jésuite calabrais mis à mort au Japon sur l’ordre du shagun.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

16 septembre

 

Mémoire des saints Corneille, évêque de Rome, et Cyprien, évêque de Carthage, martyrisés au milieu du IIIe siècle. Saint Cyprien est le patron principal de l’Afrique du Nord.

 

A Cordoue, en 852, le martyre de saint Roger, moine, et Abdallah, jeune chrétien. Ils furent décapités par les musulmans pour avoir ouvertement confessé leur foi au Christ.

 

Au monastère Sainte-Marie de Wilton, en 984, sainte Edith de Barking, fille du roi d’Angleterre Edgar. Consacrée à Dieu dès son enfance, elle mourut à l’âge de vingt-trois ans, pleurée unanimement par ses sœurs pour sa grâce naturelle et surnaturelle.

 

Au Mont-Cassin, en 1087, le trépas du bienheureux Victor III, pape. Il gouverna ce célèbre monastère pendant trente ans et l'embellit avec magnificence; après la mort de saint Grégoire VII, il fut appelé à diriger l'Église romaine, mais eut un bref pontificat, dans une période très agitée.

 

L’an 1122, dans le département actuel de la Manche, saint Vital, abbé. D’abord chapelain du comte de Mortain, il se retira dans la solitude et fonda l’abbaye de Savigny. Vital était le frère de sainte Adeline.

 

En 1645, la naissance au ciel de saint Jean Macias, dominicain. Jeune berger espagnol, il s’embarqua pour l’Amérique du Sud. A Lima il prit l’habit des frères convers et fut, pendant vingt-cinq ans, portier du couvent. Modèle de patience dans les épreuves, il était d’une très grande charité envers les pauvres et les malades.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 septembre

 

Au diocèse de Mayence, en 1179, la naissance au ciel de sainte Hildegarde de Bingen, abbesse et docteur de l’Église. Versée dans la science spirituelle, mais aussi dans les sciences naturelles et médicales, elle est restée célèbre par ses écrits surprenants et ses compositions musicales.

 

A Rome en 1621, le retour à Dieu de saint Robert Bellarmin. Né en Toscane et entré tout jeune dans la Compagnie de Jésus, il y occupa des charges importantes avant d’être créé cardinal et nommé évêque de Capoue. Il reçut ensuite la charge de bibliothécaire du Vatican. Saint Robert Bellarmin est docteur de l’Église.

 

En Belgique et au Luxembourg, mémoire de saint Lambert, évêque de Maastricht. Il exerça un grand rayonnement dans la région, et fut assassiné en 705 dans un endroit qui fut le noyau de la ville de Liège et où on l’honora comme martyr.

 

En 853, la naissance au ciel de sainte Colombe de Cordoue, moniale, décapitée par les Arabes pour son refus de renier le Christ

 

Au VIIe siècle, saint Rouin, fondateur et premier abbé du monastère appelé par la suite Beaulieu, dans le diocèse de Verdun.

 

A Mélinais près de La Flèche, aux confins de l’Anjou, vers 1104, saint Regnauld, ermite, qui se forma, dans la forêt de Craon, auprès du bienheureux Robert d'Arbrissel à accomplir pleinement les préceptes du Seigneur.

 

En Espagne, l’an 1485, le martyre de saint Pierre d’Arbuès (Arbouèss), chanoine régulier, assassiné dans la cathédrale de Saragosse, en haine de la vérité qu’il proclamait.

 

En Cochinchine, le bienheureux Emmanuel Nguyen Van Trieu, fils de mandarin. Devenu prêtre catholique, il fut martyrisé en 1798.

 

En 1866, saint François-Marie de Camporosso, capucin, né dans le diocèse de Vintimille. Il fut d’abord berger près de Monaco. Arrivé à Gênes, il y répandit la joie franciscaine dans les quartiers populaires, mais lors d’une épidémie de choléra, il paya de sa vie son dévouement près des malades.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

18 septembre

 

Au milieu du IIIe siècle, le martyre de saint Ferréol. Tribun militaire de Vienne, en Dauphiné, il fut sommé par le gouverneur de cette ville de faire arrêter les chrétiens. Il refusa d’obéir et fut cruellement tourmenté avant d’être décapité.

 

Au milieu du IVe siècle, saint Eustorge, évêque de Milan, cité par saint Athanase et par saint Ambroise pour sa fidélité à la doctrine.

 

Vers l’an 900, sainte Richarde, bienfaitrice de plusieurs monastères et fondatrice de celui d’Andlau en Alsace.

 

Le même jour, en 1663, saint Joseph de Cupertino, franciscain conventuel italien, gratifié par Dieu de nombreux dons mystiques.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 septembre

 

Sur le territoire de Langres, au VIe siècle, saint Seine, abbé, fondateur d’un monastère qui prit plus tard son nom et fut affilié à la Congrégation de Saint-Maur.

 

A la fin du VIIe siècle, le retour à Dieu de saint Théodore, moine oriental réfugié à Rome. Il fut consacré évêque de Cantorbéry par le pape Vitalien et favorisa le monachisme et la liturgie romaine.

 

En Andalousie, l’an 853, la passion de sainte Pomposa. Elle vivait retirée au monastère Saint-Sauveur, fondé par sa famille à Cordoue, lorsqu’elle entendit parler du martyre de sainte Colombe, survenu quelques jours auparavant. Désireuse de l’imiter, elle se présenta volontairement aux autorités musulmanes qui la firent décapiter

 

A La Salette, en 1846, apparition de Notre Dame qui recommanda à deux jeunes enfants la prière quotidienne et la sanctification du dimanche.

 

En 1852, sainte Marie-Émilie de Rodat. Née près de Rodez, elle ouvrit dans sa maison de Villefranche une école pour les pauvres ; ce fut le berceau de la Congrégation de la Sainte-Famille, adonnée à l’enseignement ou à des œuvres sociales.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 septembre

 

En Corée, au milieu du XIXe siècle, le martyre des saints André Kim Taegon, Paul Chong Hasang et de leurs compagnons.

 

En ce jour, reçurent la couronne du martyre au début du IVe siècle : saint Eustache, à Rome, sous l’empereur Trajan, ainsi que sainte Fausta et saint Évilase à Cyzique, dans le Pont. Évilase, ému du courage de la jeune Fausta s’était converti et rejoignit ainsi Fausta dans la mort.

 

En 440, saint Glycère, évêque de Milan.

 

Ce même jour, mémoire du bienheureux Thomas Johnson et de neuf autres chartreux, torturés cruellement à Londres, entre 1537 et 1540, pour leur fidélité à la foi catholique romaine et à leur vocation monastique.

 

Au Tonkin, en 1837, le martyre du bienheureux Jean-Charles Cornay. Originaire du diocèse de Poitiers, il entra au Séminaire des Missions Étrangères de Paris. Il subit le supplice de la cangue et périt taillé en morceaux.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 septembre

 

Fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste. Matthieu appelé aussi Lévi, est le publicain de Capharnaüm qui répondit à l’appel de Jésus en quittant tout pour le suivre.

 

Vers 420, saint Castor, originaire de Nimes et évêque d’Apt. C’est à sa demande que Cassien rédigea le traité des "Institutions Cénobitiques" et fit ainsi connaître les usages monastiques de Thébaïde et d’Orient.

 

A Troyes, l’an 850, sainte Maure, chrétienne de vingt-trois ans qui avait consacré sa jeunesse à secourir toutes les misères rencontrées.

 

A Quang-Tri, près de Hué en Annam, l'an 1838 les saints martyrs François Jaccard, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris, et Thomas Tran Van Thien, qui, sous l'empereur Minh Mang, subirent pour le Christ la prison et les coups avant d'être étranglés.

 

A Sai-Nam-Hte en Corée, l'an 1839, les saints martyrs Laurent Imbert, évêque, Pierre Maubant et Jacques Chastan, prêtres de la Société des Missions Étrangères de Paris. Pour préserver la vie des chrétiens du pays, ils se livrèrent aux mains des soldats et furent mis à mort à coups de sabre.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 septembre

 

A Agaune, dans le canton de Valais en Suisse, vers 290, le martyre de saint Maurice auquel une tradition associe un grand nombre de compagnons, membres d’une légion romaine. Une abbaye de chanoines réguliers s’éleva plus tard sur la sépulture de ces saints et propagea leur culte.

 

Au Mont-Glonne, sur la Loire, au Ve siècle, saint Florent, moine et prêtre, qui apporta l’Évangile dans la région de Saumur.

 

L’an 568, saint , consacré au service de l’Église de Coutances.

 

Au VIIe siècle, le martyre de saint Emmeran, évêque, qui évangélisa la Bavière. Son nom reste attaché à l’abbaye de Kleinhelfendorf qui s’éleva plus tard sur son tombeau.

 

Vers 665, sainte Salaberge, mère de famille chrétienne, qui fonda un couvent à Langres, ensuite transféré à Laon.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 septembre

 

En 1968, la naissance au ciel de celui qui avait pris, à l’âge de seize ans, le nom de Pie de Pietrelcina en recevant la bure des Frères Conventuels Capucins. Originaire de la province de Bénévent, devenu prêtre, fortifié par son extraordinaire piété eucharistique, "Padre Pio" consacra sa vie à la direction spirituelle, au ministère du sacrement de la réconciliation et à l’établissement d’un important hôpital. Pendant plus de cinquante ans saint Padre Pio a porté dans son corps les stigmates de la passion du Sauveur.

 

A Rome, le martyre du pape saint Lin, successeur immédiat de l’apôtre Pierre. Il fut enseveli au Vatican, auprès du même apôtre.

 

Le même jour, sainte Thècle, surnommée, suivant l’antique tradition de plusieurs Pères de l’Église, la "Première des femmes martyres".

 

Au monastère d’Iona, en Écosse, l’an 704, saint Adamnan, le plus grand des successeurs de saint Columba à la tête de cette abbaye. Il exerça une bienfaisante influence sur la société et l’Église de son temps.

 

Vers 880, les saints martyrs André, Jean, Pierre et Antoine. Originaires de Syracuse, ils subirent la déportation en Afrique, en témoignage de leur foi.

 

A Kingston sur la Tamise, non loin de Londres, en 1588, le martyre du bienheureux Guillaume Way (ou Flower), prêtre séculier qui avait fait ses études à Reims. Sous la reine Élisabeth Ire, il fut condamné à mort parce que, prêtre, il était entré en Angleterre, et fut soumis au supplice de la pendaison.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 septembre

 

Au milieu du VIIIe siècle, saint Germer, abbé. Il multiplia les monastères dans la région de Beauvais et mourut dans l’un d’eux qui prit son nom par la suite.

 

En 1043, saint Isarn, ami de saint Odilon de Cluny. Devenu abbé de Saint-Victor de Marseille, il favorisa le monachisme dans le midi de la France et en Catalogne.

 

L’an 1046, saint Gérard, moine bénédictin vénitien qui, devenu évêque de Csanad, en Hongrie, sacrifia sa vie en défendant les droits et les devoirs des pouvoirs civils et religieux.

 

A San-Severino, dans la Marche d’Ancône en Italie, en 1720, saint Pacifique, prêtre franciscain. Professeur de philosophie, puis brillant prédicateur, il accepta généreusement l’infirmité qui, à l’âge de trente-cinq ans, le contraignit à cesser toute activité extérieure.

 

En 1938, la naissance au ciel de saint Silouane l’Athonite. Russe d’origine paysanne, né en 1866, il devint moine au Mont Athos à vingt-six ans. Il connut de longues années de ténèbres intérieures, mais il priait et pleurait pour le monde entier comme pour lui-même, vivant à un degré éminent l’amour des ennemis. Il a été canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 septembre

 

L’an 1487, saint Nicolas de Flüe. Marié et père de famille, il quitta, vers l’âge de cinquante ans, maison, épouse et enfants, selon le conseil évangélique, pour le Nom du Christ. Par sa vie de pénitence et de prière il a mérité d’être proclamé patron céleste de la Confédération Helvétique.

 

Ce même jour, saint Firmin, premier évêque d’Amiens.

 

Au début du VIe siècle, saint Solenne, évêque de Chartres. Conseiller très écouté de Clovis, il assista à son baptême.

 

En 605, saint Aunachaire ou Aunaire, évêque d’Auxerre. Il s’appliqua particulièrement à réglementer la discipline liturgique et morale dans son diocèse.

 

L’an 716, saint Céolfrid, abbé de Wearmouth. Il se montra très attaché au Saint-Siège de Rome.

 

En Bavière, le bienheureux Hermann Contract, moine de Reichenau, chantre de la Vierge Marie. Il s’endormit dans le Seigneur en 1054.

 

L’an 1392, la mort de saint Serge. Né dans la Russie du nord, Barthélemy, de son nom de baptême, se retira dans la solitude, près de Radonech, où il se fit remarquer par sa grande douceur vis-à-vis des frères dont il avait la charge.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 septembre

 

En Syrie septentrionale, au IVe siècle, le martyre des saints Côme et Damien. Une tradition les représente comme deux frères ayant exercé gratuitement la profession de médecin, afin de gagner leur clientèle à la foi chrétienne.

 

Le même jour, saint Eusèbe, qui gouverna l’Église de Bologne au IIIe siècle, et saint Vigile, celle de Brescia au Ve.

 

L’an 1004, saint Nil de Rossano, abbé. Né dans l’une des premières familles grecques de Calabre, il fonda plusieurs monastères de rite byzantin, dont le plus important fut celui de Grottaferrata.

 

A Lyon, en 1885, sainte Thérèse Couderc. Née dans l’Ardèche, elle entra à vingt ans chez les Sœurs institutrices d’Apt. Sous la conduite de Thérèse, une branche de la petite société se consacra à l’œuvre des retraites spirituelles et donna ainsi naissance à la Congrégation de Notre-Dame du Cénacle. Plusieurs fois écartée de sa charge de supérieure, la sainte mena une vie humble et cachée.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 septembre

 

Mémoire de saint Vincent de Paul, prêtre, mort en 1660. Après s’être dévoué auprès des galériens, il fonda à Paris l’Institut des Prêtres de la Mission, dont les membres, plus connus sous le nom de Lazaristes, se consacrent à l’évangélisation des campagnes et à la formation du clergé. Père des pauvres et des enfants trouvés, il concourut avec sainte Louise de Marillac, à la fondation des "Filles de la Charité".

 

Ce même jour, vers 840, remportèrent la palme du martyre à Cordoue pendant la persécution arabe, les bienheureux Adolphe et Jean.

 

En Hainaut, au début du IXe siècle, sainte Hiltrude, moniale. Elle passa dix-sept ans dans la retraite, près de l’abbaye de Liessies que son père avait fondée, et dont son frère Gontrand fut le premier abbé.

 

En 1323, le retour à Dieu de saint Élzéar de Sabran, noble provençal, tertiaire franciscain. Son épouse, la bienheureuse Delphine, lui survécut trente-sept ans et put assister à sa canonisation.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 septembre

 

Près de Prague, vers 929, le martyre de saint Venceslas, duc de Bohème. Durant les quatre années de son gouvernement, il édifia par sa conduite irréprochable sa Cour aux mœurs douteuses, et s’efforça de christianiser son peuple encore païen.

 

En 1637 à Nagasaki, au Japon, la naissance au ciel du bienheureux Laurent Ruiz. Originaire de Manille, marié et père de trois enfants, il se joignit à une mission des dominicains vers le Japon. Capturé avec ses compagnons, il fut torturé pendant plusieurs jours et succomba le 29 septembre, premier martyr philippin au Japon. Ce jour, il est célébré avec 15 compagnons.

 

Vers 415, saint Exupère, évêque de Toulouse, qui acheva la construction de la basilique Saint-Saturnin. Il fit aussi preuve d’une très grande charité lors de l’invasion des Vandales dans le midi de la Gaule.

 

L’an 418, le retour à Dieu de la vierge sainte Eustochium. Avec sa mère elle s’était mise sous la direction de saint Jérôme.

 

Au Ve siècle encore, saint Salonius. Il se retira avec ses parents et son frère auprès des moines de l’abbaye de Lérins, et devint évêque de Genève en 438.

 

A Schornheim, près de Mayence, vers 782, sainte Lioba. Parente de saint Boniface, elle quitta l’Angleterre, son pays natal, pour fonder des monastères en Germanie.

 

Au diocèse de Laval, mémoire facultative du Bienheureux Charles de Blois. Charles naquit à Blois en 1320, de Guy de Chatillon, comte de Blois et de Marguerite de Valois, sœur du Roi de France. Dès sa plus tendre enfance, il distribuait aux pauvres tout ce qu'il possédait ; la prière le trouvait toujours fidèle. À 17 ans, on le marie avec Jeanne de Penthièvre, future héritière du duché de Bretagne. À son épouse, il devait la possession de la Seigneurie de Mayenne. Il séjourna à diverses reprises en la ville de Mayenne ; il visita et combla de ses bienfaits l'hôpital de Mayenne. Un Jeudi Saint, il célèbre à Mayenne le Mandatum (lavement des pieds), comblant à cette occasion les pauvres de ses largesses et leur donnant des marques de sa particulière bienveillance. Sa vie fut marquée par de lourdes épreuves, notamment une captivité de neuf années, et elle s'acheva sur le champ de bataille d'Auray en 1364.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 septembre

 

Fête des saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges, honorés par la tradition biblique et chrétienne comme les messagers de Dieu auprès des hommes. Parmi eux, l’archange saint Michel a joui d’une vénération particulière comme protecteur du peuple élu et adversaire de l’Esprit du mal.

 

Au début du VIe siècle, saint Cyriaque, ermite. Toujours prêt à s’enfoncer dans la solitude pour fuir ses admirateurs et les dangers du monde, il se fixa dans la laure de Souca, en Palestine, où il finit ses jours.

 

L’an 1217, le bienheureux Jean de Montmirail, moine cistercien de l’abbaye de Longpont, au diocèse de Soissons. Dans son dévouement, cet ancien chevalier renommé ne reculait pas devant les services les plus rebutants.

 

En 1349, le bienheureux Richard Rolle, ermite anglais, auteur de plusieurs œuvres mystiques.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 septembre

 

Mémoire de saint Jérôme, Docteur de l’Église, mort en 419. Après l’enthousiasme de la découverte des auteurs classiques à Rome, Jérôme se retira dans le désert de Syrie où il fit l’apprentissage de la vie monastique. De retour à Rome il devint secrétaire du pape Damase. A la mort de ce dernier, il regagna l’Orient et se fixa à Bethléem, où il vécut dans le travail de traduction et de commentaire de la Sainte Écriture les trente-cinq dernières années de sa vie.

 

Vers l’an 300, saint Grégoire l’Illuminateur, qui fut l’évangélisateur et l’organisateur de l’Église arménienne et son premier “catholicos”. En l’an 2000, le Pape Jean-Paul II a remis aux arméniens une relique provenant de Naples. Cette relique de saint Grégoire l’illuminateur est ainsi un signe de la volonté de communion entre l’Église de Rome et l’Église arménienne Apostolique.

 

L’an 653, le retour à Dieu de saint Honorius, disciple de saint Augustin de Cantorbéry, missionnaire des Anglo-saxons ; il lui succéda dans la charge épiscopale.

 

En 1082, saint Simon. Comte de Crépy-en-Valois, il renonça à sa patrie, à son mariage et à tous ses biens pour choisir la vie monastique puis érémitique, dans les monts du Jura ; demandé plus d’une fois comme légat pour rétablir la paix entre les princes, il mourut à Rome et fut enterré à Saint-Pierre.

 

En 1227, le bienheureux Conrad d’Urach. Il fut abbé de Clairvaux, puis de Citeaux. C’est lui qui proposa le chant quotidien du "Salve Regina" dans l’Ordre cistercien. Il favorisa beaucoup aussi les fondations naissantes de saint Dominique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.