Saints et Saintes du mois de Novembre

1er novembre

 

Solennité de tous les saints. Dans la joie d'une fête unique, la sainte Église, encore en marche sur la terre, vénère tous ceux qui vivent dans le ciel avec le Christ, est incitée à suivre leur exemple, se réjouit de leur intercession et est couronnée de leur triomphe.

 

Au début du VIe siècle, saint Bénigne, apôtre de la Bourgogne. Il consomma son martyre dans la cité de Dijon, sous l’empereur Marc-Aurèle. Il a toujours été inscrit au calendrier des monastères normands.

 

Au IIIe siècle, saint Austremoine. Selon Grégoire de Tours, il était l’un des sept évêques envoyés par l’Église romaine pour évangéliser les Gaules. Il est aussi considéré comme l’apôtre particulier de l’Auvergne, où le monastère d’Issoire lui fut dédié.

 

A Paris, à la fin du IVe siècle, en ce 1er novembre, la naissance au ciel de saint Marcel, évêque.

 

Au VIe siècle, saint Vigor, évêque, disciple de saint Vaast (Va). Il se dévoua corps et âme au service de l’Église de Bayeux.

 

Au XVIe siècle, en Grèce, saint David d’Eubée. Son père était un prêtre pieux et vertueux de Gardinitsa, sur le bord de la mer, en face l'île d'Eubée. David en suivit l'exemple et, guidé par l'évêque Acace, il se rendit d'abord à Constantinople, moine de la Grande-Laure, puis se retira sur l'île d'Euripios. Avec quelques disciples, il distribuait sans compter les biens du monastère qu'il avait fondé, que ces pauvres soient chrétiens ou musulmans. Et c'est ainsi qu'il répandit autour de lui un reflet de la présence de Dieu.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 novembre

 

Commémoration de tous les fidèles défunts. Cette célébration liturgique doit son origine à saint Odilon, abbé de Cluny qui, le premier, prescrivit cette coutume pour son Ordre.

 

En Haute Pannonie, au IIIe siècle, saint Victorin. Au témoignage de saint Jérôme, il travailla au service de la Parole de Dieu, en adaptant en latin des commentaires scripturaires écrits en grec, et serait un des plus anciens exégètes de l’Église d’Occident.

 

En Syrie, au IVe siècle, saint Marcien, ermite. Dans sa sagesse, il montrait qu’un jeûne prolongé risque d’engourdir l’esprit, et que le repas qui suit accentue ce malaise; il préconisait de manger peu, mais régulièrement.

 

A Sébaste en Arménie, au IVe siècle encore, le martyre de saint Cartérios et de ses compagnons, soldats. Ils furent accusés d’avoir détourné le peuple de la soumission à l’empereur, et périrent brûlés vifs.

 

Au pays de Galles, sans doute au VIIe siècle, sainte Winifred, vierge, vénérée comme une moniale éminente, près d'une source appelée Treffynnon ou Holywell.

 

Dans le Ponthieu, au VIIIe siècle, saint Sevold (Seuvold) dont les reliques furent déposées à Abbeville, en l’église Saint-Vulfran.

 

Au monastère de Clairvaux en Bourgogne, l'an 1148, la mise au tombeau de saint Malachie, évêque. Depuis l'abbaye de Bangor qu'il restaura, il dirigea le diocèse de Connor, mettant en œuvre le programme de réforme grégorienne. Archevêque d'Armagh, il se heurta aux traditions insulaires et ne put tenir ce siège; il retourna à son diocèse de Connor, qu'il divisa en deux, se réservant le nouveau siège de Down. Alors qu'il se dirigeait vers Rome, il mourut à Clairvaux en présence de saint Bernard.

 

L’an 1521, le trépas de la bienheureuse Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, petite-fille du roi René et aïeule de Henri IV. Après avoir élevé chrétiennement ses enfants et s’être dévouée auprès des pauvres, elle entra chez les clarisses d’Argentan.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 novembre

 

Mémoire de saint Martin de Porrès, religieux dominicain. Né hors mariage à Lima, au Pérou, d'un chevalier espagnol et d'une mulâtresse, il dut traverser les difficultés provenant de sa condition de fils illégitime et de sang mêlé, mais dès son enfance il apprit l'art des médicaments, qu'il exerça ensuite largement, devenu religieux, en faveur des pauvres, menant une vie dure et humble de pénitence et de prière, irradiée de charité, jusqu'à sa mort en 1639.

 

A Landévennec, au VIe siècle, le saint abbé saint Gwenaël.

 

En 727, saint Hubert. Évêque de Tongres-Maastricht-Liège, il porta tous ses efforts sur la conversion de la Belgique orientale, région boisée où régnait encore le paganisme.

 

L’an 753, le retour à Dieu de saint Pirmin, évêque. Originaire de l’Espagne wisigothique, il se rendit dans la région du Rhin où il fonda plusieurs monastères, entre autres ceux de Reichenau, près du lac de Constance, de Murbach, près de Guebwiller, en Alsace, et de Hornbach, près de Spire, où il mourut. Il en réforma d’autres en les plaçant sous la Règle de Saint-Benoît.

 

A l’abbaye d’Engelberg, en Suisse, en 1197, le bienheureux Berthold : sévère pour lui-même, juste avec les hommes, pieux envers Dieu et la Vierge Marie.

 

Au diocèse de Laval, mémoire facultative de la bienheureuse Marguerite d’Alençon, veuve et religieuse. Marguerite de Lorraine était la fille de Ferni de Vaudemont et de Yolande d'Anjou. À la mort de sa mère, son grand-père la prend en charge à la cour d'Aix-en-Provence. À 25 ans, Marguerite est mariée à René, duc d'Alençon qui lui donnera un fils et deux filles. En 1468, elle fonde le couvent des Observants, à la Flèche. En 1492, elle fait venir des religieuses hospitalières à la Flèche. En 1498, elle fonde des Clarisses à Alençon. En 1507, elle part avec 6 religieuses franciscaines, à l'Hôtel-Dieu de Saint-Julien, en sa bonne ville de Château-Gontier. "L'an 1507, cette vertueuse Dame vient en sa ville de Chasteaugontier et voyant que l'Hôpital de ce lieu n'était pas gouverné selon la grandeur de sa piété et que sa charité sans pareille eut pu désirer, elle fit avec les habitants qui lui cédèrent le droit qu'ils prétendaient pour le faire servir par ceux et celles qu'il lui plairait. Elle fit donc venir pour cet effet des Religieuses du monastère de Mortaigne, auxquelles elle consigna l'administration perpétuelle dudit hôpital, et pour cela elle fit bâtir pour leur demeure proche de l'hôpital, un Monastère avec une église ; et fit enfin émologuer le concordat es Cours de Rome, du Parlement de Paris et par le Révérendissime François de Rohan évêque d'Angers". Marguerite d'Alençon, veuve, moniale professe du second Ordre de saint François, mourut à Mortagne-au-Perche, le 2 novembre 1521. Son culte fut confirmé le 20 mars 1921.

 

A Munich, le trépas du bienheureux Rupert Mayer, de la Compagnie de Jésus. Apôtre infatigable dans les situations difficiles de l’époque d’entre les deux guerres mondiales, il connut l’internement au camp de Sachsenhausen. Libéré en 1940, il dut vivre caché chez les bénédictins d’Ettal, et ne put reprendre son ministère qu’en 1945, mais mourut en 1946.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 novembre

 

Mémoire de saint Charles Borromée. Évêque de Milan, il consacra ses forces à l’application des décrets disciplinaires du Concile de Trente, spécialement à la visite pastorale. Il s’endormit dans le Seigneur en 1584.

 

A Bologne, la découverte, par saint Ambroise, au IVe siècle, des corps de deux chrétiens martyrs, Vital et Agricola.

 

Au VIe siècle, saint Amans, évêque. Il reçut la mission de restaurer le diocèse de Rodez, dévasté par les barbares

 

A Angers, l’an 1123, le retour à Dieu de saint Girard, moine bénédictin de l’abbaye Saint-Aubin. Extrêmement mortifié, il fut gratifié du don des miracles.

 

En ce jour, l’an 1485, le retour à Dieu de la bienheureuse Françoise d’Amboise, duchesse de Bretagne. Elle s’intéressa particulièrement aux maisons religieuses et fonda un monastère de clarisses à Nantes et un carmel à Vannes, où elle se retira après la mort de son mari.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 novembre

 

En Palestine, au début de l’ère chrétienne, les saints parents du Précurseur, Zacharie et Élisabeth.

 

A Césarée de Palestine, en 307, le martyre de saint Domnin. Jeune médecin, il fut d’abord condamné au travail dans les mines et subit ensuite le supplice du feu.

 

Au VIe siècle, le trépas des saints Magne, évêque de Milan, Dominatore, évêque de Brescia, et Fibicius, évêque de Trèves, tous trois dévoués au service du Christ et de l’Église.

 

Vers 594, sainte Sylvie, patricienne de la haute société romaine qui, devenue veuve, seconda son fils, le pape saint Grégoire le Grand, dans ses nécessités domestiques.

 

Au diocèse de Meaux, vers 705, sainte Bertille. Moniale de Jouarre, elle fut choisie par la reine Bathilde comme première abbesse du monastère de Chelles. Elle retourna à Dieu après quarante-six ans de gouvernement.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 novembre

 

A Noblat, au diocèse de Limoges, saint Léonard, ermite. Bien que son histoire soit obscure, son culte connut une extraordinaire diffusion, surtout au temps des pèlerinage vers Compostelle.

 

En Grande-Bretagne, vers l’an 500, saint Iltud, un des saints gallois les plus vénérés. Abbé, il fut maître de nombreux saints gallois ou bretons, et notamment des bienheureux Samson et Magloire.

 

Vers 535, saint Melaine. Né sur la Vilaine, dans une famille gallo-romaine, il fonda un monastère sur son domaine familial. Appelé au siège de Rennes, il a laissé le souvenir d’un évêque soucieux de soulager les pauvres qu’il secourait activement. Il est le patron principal du diocèse de Rennes.

 

Vers 715, saint Winnoc, abbé. Celte d’origine, il reçut l’habit monastique des mains de saint Bertin qui l’envoya, avec trois compatriotes, fonder un monastère dans la région de Dunkerque.

 

En Allemagne, près de Cologne, en 1312, le retour à Dieu de la bienheureuse Christine de Stommeln. Sa vie fut un enchaînement de faits mystiques extraordinaires.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 novembre

 

Lan 739, saint Willibrord, apôtre des Pays-Bas. Moine originaire des îles britanniques, il gagna la côte continentale de la Mer du Nord, qu’il évangélisa, puis établit le siège épiscopal à Utrecht. Il mourut à l’abbaye qu’il avait fondée à Echternach, en Luxembourg.

 

Le même jour, saint Herculan, martyr de Pérouse, décapité par la soldatesque de Totila au VIe siècle. Saint Grégoire le Grand en fait mention dans ses Dialogues.

 

A la fin du VIIe siècle, à Remiremont, au diocèse actuel de Saint-Dié, sainte Gébertrude ou Gertrude, abbesse.

 

Également à la fin du VIIe siècle, saint Florent. Irlandais de naissance, il vécut en Alsace dans la forêt de Haselac. Vers 678, il fut nommé évêque de Strasbourg.

 

En Westphalie, le retour à Dieu de saint Engelbert, archevêque de Cologne. Il conduisit son troupeau avec bonté, mais sans faiblesse, ne badinant pas sur les questions de discipline. Chargé par l’empereur de gouverner une partie de la région, il s’attira l’inimitié de plusieurs seigneurs qui l’assassinèrent, en 1225.

 

En 1917, le bienheureux Vincent Grossi. Dès l’enfance, il manifesta un zèle et une joie toute spéciale à aider sa paroisse. Il fut ordonné prêtre à 24 ans et on lui confia alors deux paroisses particulièrement difficiles. Ses dons de pasteur excellèrent pour l’éducation des enfants et des adolescents.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 novembre

 

Au IVe siècle, saint Clair, jeune homme de grande noblesse, né à Tours. Il quitta tout pour se rendre auprès de saint Martin, à Marmoutier.

 

Au diocèse de Laval, mémoire des Saints Évêques du Mans. À la suite de saint Julien, plusieurs évêques ont été témoins de sainteté. Saint Turibe († IVe siècle), saint Liboire († IVe siècle), ami de saint Martin, saint Victeur († 490) qui assista au concile d'Angers en 461, saint Principe († vers 511) qui se rendit au concile d'Orléans en 511, saint Innocent († 559) qui participa aux deux conciles d'Orléans en 553 et 541, saint Domnole († 581) qui avait la réputation d'être l'un des grands évêques du royaume, saint Bertrand († 623) qui fonda, au Mans, l'abbaye de la Couture, saint Hadouin († 650) qui participa au concile de Rouen en 627-630, au concile de Clichy en 627, et à qui on doit la fondation du monastère d'Évron, saint Béraire († 673) qui fonda, au Mans, l'abbaye Sainte Scholastique, saint Aldrix († 856) qui secourut les pauvres et les captifs et travailla à maintenir la discipline dans son clergé.

 

L’an 789, la mort de saint Willehad, premier évêque de Brême. Originaire du Northumberland, il déploya une grande activité missionnaire chez les Frisons et les Saxons, souvent au péril de sa vie.

 

En 1115, saint Geoffroy ou Godefroid. Reçu dès l’âge de cinq ans à l’abbaye du Mont-Saint-Quentin, près de Péronne, il remplit de nombreux services en faveur de ses frères. Ordonné prêtre, il devint abbé de Nogent, puis fut élu évêque d’Amiens. Il mourut au monastère des Saints Crépin et Crépinien de Soissons, où il s’était retiré.

 

En 1745, la bienheureuse Marie-Crucifiée. A 19 ans, elle revêtit l’habit des clarisses, et grâce à ses dispositions on lui confia le chant et l’orgue. D’une vie spirituelle intense, elle exerça très tôt la charge d’abbesse, comme un service d’amour pour sa communauté. Elle s’éteignit à l’age de 39 ans.

 

A Dijon, en 1906, sainte Élisabeth de la Trinité (au siècle Élisabeth Catez), morte à l’âge de vingt-six ans après seulement cinq ans de vie religieuse au carmel de cette ville, où elle mena une vie de grande simplicité et d’oraison continuelle, louange de gloire à la Sainte Trinité.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 novembre

 

Dédicace de la Basilique du Latran, église cathédrale de l’évêque de Rome et, à ce titre, mère et tête de toutes les églises du monde chrétien. Elle fut édifiée par l’empereur Constantin et dédiée au Christ Sauveur.

 

A la fin du IIIe siècle, saint Agrippin, évêque de Naples, où il est tenu en grande vénération depuis des temps immémoriaux.

 

Vers la fin du IIIe siècle, saint Ursin, qui prêcha l’Évangile dans le Berry et devint premier évêque de Bourges.

 

A Bologne, en Italie, l’an 1485, le bienheureux Louis Morbioli. Très licencieux dans sa jeunesse, même après son mariage, il se convertit à la suite d’une maladie. Il résolut alors d’expier ses fautes passées en vivant comme un mendiant vagabond et prêchant la pénitence.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 novembre

 

Mémoire de saint Léon le Grand, pape et docteur de l’Église, mort à Rome le 10 novembre 461. Il se montra pasteur soucieux de l’instruction de ses fidèles et dut s’opposer aux barbares qui assaillaient la Ville Éternelle.

 

Au IVe siècle, aux Andelys, dans l’Eure, saint Space ou Espès, martyr sous Julien l’Apostat.

 

A Cantorbéry, en 627, saint Juste, premier titulaire du siège épiscopal de Rochester, en 604. Il faisait partie du groupe de moines envoyés dans ce pays avec saint Augustin par saint Grégoire le Grand. En 624 il sera le 3e successeur de saint Augustin sur le siège de Cantorbéry.

 

Au Xe siècle, saint Adelin, abbé de Saint-Calais, dans le département actuel de la Sarthe, puis évêque de Séez (Cé).

 

L’an 1608, saint André Avellin. Prêtre et docteur en droit, il exerça la charge d’avocat ecclésiastique à Naples. Entré chez les Théatins, il devint maître des novices, puis supérieur de plusieurs maisons. Il mourut avec la réputation d’un grand prédicateur.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 novembre

 

Fête de saint Martin, mort à Candes le 8 novembre 397. Fils d’un officier romain en garnison en Pannonie, il naquit à Sabaria, ville limite de la Hongrie à l’ouest de Budapest. Martin vint à Amiens où il reçut le baptême, puis il gagna Ligugé pour y mener une vie solitaire dans le rayonnement de saint Hilaire de Poitiers ; on le considère ainsi comme l’initiateur du monachisme en Gaule. Élu évêque de Tours, il fonda le monastère de Marmoutier et se consacra à l’évangélisation des campagnes en créant les premières paroisses rurales.

 

Vers 300, saint Ménas, chrétien égyptien, martyrisé près du lac Marioût, au sud d’Alexandrie. Il est toujours représenté flanqué de deux chameaux, ce qui laisse à penser qu’il était chamelier. Son nom est resté attaché à la localité d’Abou-Ména.

 

A la fin du Ve siècle, saint Véran. Confié, tout enfant, pour son instruction aux moines de Lérins, il devint évêque de Vence.

 

A Constantinople, en 826, la naissance au ciel de saint Théodore le Studite. Dirigeant le monastère byzantin de Stoudion, il en fit une véritable pépinière de savants et de saints. Saint Théodore subit trois fois l’exil pour avoir défendu la sainteté du mariage chrétien face à l’adultère de l’empereur Constantin VI, et soutenu ouvertement le culte des saintes images.

 

L’an 1065, saint Barthélemy, abbé de Grottaferrata. Passionné par l’étude, il apprit plusieurs langues et, devenu abbé, fit de son monastère un foyer de science et d’art, à une époque de décadence généralisée.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 novembre

 

A Vitebsk, en Russie Blanche, en 1623, le martyre de saint Josaphat Kuntsevych. Né dans l’orthodoxie, il se convertit à l’Église ruthène unie. Premier novice du monastère basilien de la Sainte-Trinité de Vilna en Lithuanie, il y fut higoumène et archimandrite. Élu archevêque de Polotsk, il travailla sans relâche à l’union des Églises ; mais il paya de sa vie son adhésion au Saint-Siège Romain.

 

L’an 574, le retour à Dieu de saint Émilien de Tarragone, le premier des grands moines espagnols de cette époque. Un monastère, qui prit son nom, se développa à l’endroit où le saint avait fini ses jours.

 

Près de Casimiria, sur la Warta en Pologne, l'an 1003, les saints martyrs Benoît de Bénévent, Jean, Matthieu et Isaac. Moines camaldules venus d'Italie en Pologne pour y répandre la foi chrétienne, ils furent abattus de nuit par des voleurs, ainsi que saint Christian, leur compagnon polonais, qui fut pendu sur la place de l'oratoire.

 

En ce jour, le martyre de saint Margarito Flores Garcia, prêtre dans le diocèse de Chilapa, au sud du Mexique. Victime de la persécution, uniquement parce qu’il était prêtre, il fut abattu par une rafale de mitrailleuse, à 28 ans, le 12 novembre 1927.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 novembre

 

Vers 314, saint Mitre. Esclave grec, tourmenté par son maître tyrannique, ainsi que par les autres serviteurs, à cause de sa foi chrétienne, il se montra courageux et modeste. Il fut condamné à mort et décapité. Il a été jadis choisi comme protecteur et patron de la ville d’Aix-en-Provence.

 

Vers 444, saint Brice, quatrième successeur de saint Martin sur le siège épiscopal de Tours, au service duquel il se dévoua pendant quarante-sept ans, malgré bien des adversités causées par les calomnies dont il fut l’objet.

 

En 525, le retour à Dieu de saint Quintien, évêque de Rodez, homme à la fois bon et énergique. En opposition avec les Wisigoths ariens, il dut se réfugier à Clermont dont il devint évêque.

 

En 657, saint Eugène. Moine de Saragosse, nommé bien malgré lui, archevêque de Tolède. Il était avant tout théologien et écrivain, et non homme d’action.

 

En 867, saint Nicolas Ier, pape, né à Rome. Doué d’une brillante personnalité, il sauvegarda la liberté de l’Église, face aux deux empereurs alors régnant : Michel en Orient et Lothaire en Occident, se distinguant par son énergie et son courage ; il fut surnommé “le Grand”, étant un des plus illustres papes du Moyen-Âge.

 

L’an 1004, le trépas de saint Abbon, abbé de Fleury-sur-Loire. Il mourut en tentant de ranimer l’observance monastique, au prieuré de la Réole, en Aquitaine.

 

Mémoire de saint Stanislas Kostka, novice de la Compagnie de Jésus, décédé à Rome le 15 août 1568, à l’âge de dix-huit ans. Il est le patron de la Pologne.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 novembre

 

L’an 1180, saint Laurent. Cousin du roi de Leinster, il fut successivement abbé de Glendalough (Glenndeulo) et archevêque de Dublin. Légat du pape, il réforma l’Église de son pays. Lors d’une mission de paix auprès du roi d’Angleterre, qui venait de passer la mer, saint Laurent mourut à Eu.

 

A Alger en 1240, le bienheureux Sérapion, religieux de l’Ordre de Notre-Dame de la Merci. Témoin de la charité du Christ en terre d’Islam, il donna sa vie pour racheter la liberté de ses frères chrétiens, en subissant d’atroces supplices.

 

En ce jour, l’an 1511, le retour à Dieu du bienheureux Jean Liccio, né dans le diocèse de Palerme, en Sicile. Orphelin de mère dès sa naissance, et d’une famille très pauvre, il entra dans l’Ordre de saint Dominique et devint un excellent prédicateur.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 novembre

 

Lan 1280, la naissance au ciel de saint Albert le Grand, évêque et docteur de l’Église. Originaire de Bavière, il entra chez les Frères Prêcheurs. Il enseigna à Cologne, à Paris et en Italie, et il eut parmi ses disciples Frère Thomas d’Aquin. Saint Albert le Grand est le patron céleste de ceux qui étudient les sciences naturelles.

 

En 684, dans le Val de La Varenne, non loin de Rouen, saint Sidoine ou Saëns (san), abbé. Moine de Jumièges, il avait été distingué par l’évêque saint Ouen pour sa prudence et la qualité de son observance.

 

Aux environs d’Édesse, vers 306, la passion des saints Gurias et Samonas, qui périrent décapités.

 

Dans la même ville, le diacre Habib fut brûlé vif en 322. Ses cendres furent déposées auprès des corps des deux martyrs précédents, et la fête des trois "Confesseurs d’Édesse" passa d’Édesse dans les Églises d’Orient et de Grèce.

 

Vers 640, saint Malo, qu’en Normandie on nomme saint Maclou. Moine originaire du Pays de Galles, il devint le premier évêque d’Aleth, ville qui devait plus tard prendre son nom, à l’embouchure de la Rance, sur la Manche.

 

L’an 878, le retour à Dieu de saint Fintan, moine irlandais qui vécut vingt-deux ans en reclus, près de l’abbaye de Rheinau, aux environs de Bâle.

 

En 1136, saint Léopold III, patron céleste de l’Autriche. Il introduisit le monachisme cistercien dans son pays et fonda l’abbaye bénédictine de Mariazell.

 

L’an 1624, le martyre du bienheureux Caïus. Ce Coréen, conquis par la religion chrétienne, se mit au service des jésuites comme catéchiste ; mais il fut arrêté au cours d’une tournée missionnaire, et condamné à être brûlé vif.

 

En 1628, les saints Roch Gonzalez, Alphonse Rodriguez et Jean del Castillo, prêtres et martyrs. Ces trois jésuites moururent à Caaro, au Paraguay. Ils avaient parcouru inlassablement de nombreux territoires pour la prédication et donné de l’importance aux belles liturgies et à la musique sacrée.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 novembre

 

Mémoire de sainte Marguerite d’Écosse. Née en Hongrie et mariée au roi d'Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s'intéressa grandement au bien du royaume et de l'Église, joignant à la prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d'épouse, de mère et de reine. Elle mourut en 1093 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.

 

Mémoire de sainte Gertrude, surnommée la Grande, vierge moniale. Donnée au Seigneur par ses parents dès l'âge de cinq ans dans l'abbaye cistercienne d'Helfta en Saxe, elle y passa toute sa vie, vouée à la solitude du cloître et aux belles-lettres avec tout son cœur et toute son énergie. Sans renoncer au travail intellectuel, elle avança de manière admirable sur le chemin de la perfection, dans la prière et la contemplation du Christ en croix, et mourut le 17 novembre 1301.

 

L’an 449, la mise au tombeau de saint Eucher (Euchère). Marié et voué à un avenir brillant, il décida, avec son épouse, d’embrasser un genre de vie monastique près de Lérins. Élu au siège épiscopal de Lyon, il servit l’Église par la profondeur de sa foi et son souci de l’instruction de son peuple.

 

En 759, saint Otmar, abbé de Saint-Gall, qui préféra se laisser chasser de son monastère plutôt que de résister aux calomnies des envieux.

 

Au VIIIe siècle, saint Émilion. Originaire de Vannes, en Bretagne, il descendit dans le Sud où il vécût en ermite. Un monastère bénédictin s’installa sur les lieux sanctifiés par sa présence, au diocèse de Bordeaux.

 

Le même jour, le retour à Dieu de saint Edmond. Après avoir été étudiant à Paris, puis professeur à Oxford, il fut élu archevêque de Cantorbéry. Grand défenseur des libertés de l’Église, il fut, pour cette raison, exilé et mourut en 1240 chez les chanoines Augustins de Soisy-en-Brie, qui l’avaient accueilli. Il fut enseveli à l’abbaye cistercienne de Pontigny qu’il aimait beaucoup.

 

A Assise, sainte Agnès, abbesse. Elle suivit sainte Claire, sa sœur cadette, dans la voie de la pauvreté et de l’humilité franciscaines. Elle gouverna le monastère de Florence et revint mourir à Saint-Damien, en 1253.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 novembre

 

A Marbourg, sainte Élisabeth, fille du roi de Hongrie, mariée à Louis, comte de Thuringe, avec qui elle eut trois enfants. Devenue veuve dès l’âge de vingt ans, elle voua sa vie au service des pauvres, puisant dans l’esprit franciscain le secret de la joie parfaite au milieu des épreuves. Elle mourut en 1231, à l’âge de vingt-quatre ans.

 

Vers 272, le retour à Dieu de saint Grégoire le Thaumaturge. Converti au christianisme, il fut, plus tard, élu évêque de Néocésarée. Disciple d’Origène lui aussi, il s’imposa autant par son zèle missionnaire que par sa science théologique.

 

Au milieu du Ve siècle, saint Aignan, évêque d’Orléans. Il fut notamment remarqué en affermissant le courage de ses diocésains face aux hordes d’Attila, évitant ainsi la dévastation de la cité épiscopale.

 

L’an 595, saint Grégoire, évêque de Tours. Il exerça une grande influence à la Cour mérovingienne. Écrivain, il a composé une importante "Histoire des Francs".

 

Au VIIe siècle, le retour à Dieu de sainte Hilda, abbesse bénédictine, une des plus grandes moniales de l’ancienne Angleterre.

 

En 1200, un siècle après la mort de saint Bruno, le retour à Dieu, de saint Hugues, qui introduisit et organisa la vie cartusienne en Angleterre. Après vingt-cinq années de vie monastique, il fut élu évêque de l’Église de Lincoln.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 novembre

 

A Rome Dédicace de la Basilique Saint-Pierre au Vatican. Le même jour, Dédicace de la Basilique Saint-Paul, sur la voie d’Ostie, bâtie sur le lieu où fut enseveli l’Apôtre des Nations.

 

A Antioche, l’an 303, le martyre de saint Romain, diacre. Après avoir exhorté à la constance les chrétiens persécutés par Dioclétien, il mourut étranglé dans sa prison.

 

A Antioche encore, à la même époque, saint Hésyque, martyr. Il servait dans l’armée impériale comme soldat et avait déposé son baudrier pour indiquer son refus de sacrifier aux idoles. Pour le punir, l’empereur ordonna de le jeter dans l’Oronte après l’avoir ligoté et lesté avec une pierre.

 

Vers 576, près de Colombier, dans l’Allier, saint Patrocle. D’abord clerc à Bourges, puis ermite, il retourna à Dieu après dix-huit années de vie solitaire.

 

A Tours, au milieu du Xe siècle, la mise au tombeau de saint Odon, abbé de Cluny.

 

En 1852, la bienheureuse Rose-Philippine Duchesne, vierge, religieuse du Sacré-Cœur de Jésus. Née à Grenoble et désirant travailler dans les missions, elle fonda un centre à Saint-Charles, dans le Missouri. Elle s’engagea personnellement et activement dans l’apostolat de ces régions pendant trente-quatre ans. Les Indiens l’appelaient “la femme qui prie toujours”.

 

En 1914, la naissance au ciel de la bienheureuse Karolina Koska, jeune polonaise de seize ans, martyre de la chasteté, dans la ligne de la jeune sainte Maria Goretti.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 novembre

 

Au monastère d’Helfta, en Saxe, l’an 1298, sainte Mechtilde. Très cultivée, elle se vit confier la direction des études profanes et sacrées des jeunes sœurs, et montra une spéciale prédilection pour la liturgie et son chant. Douée de grâces mystiques, elle fut le chantre de la Majesté divine, du Sacré-Cœur et de Notre-Dame.

 

Commémoraison de saint Abdias, prophète, qui, après l'exil du peuple d'Israël, vers le Ve siècle avant le Christ, annonça le châtiment des nations ennemies par le Seigneur et le relèvement d'Israël.

 

Vers l’an 700, le retour à Dieu de sainte Ermemburge. Princesse de Kent, elle épousa le fils du roi de Mercie, dont elle eut trois filles, toutes honorées comme saintes. Devenue veuve, elle fonda Minster-in-Thanet, dont elle fut abbesse.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 novembre

 

A Césarée de Palestine, en 306, saint Agapios, martyr, qui fut livré aux ours dans l’amphithéâtre.

 

Dans la première moitié du VIe siècle, saint Sylvestre, évêque, qui se dévoua pendant quarante-deux ans au service de l’Église de Châlon-sur-Saône.

 

A Constantinople, en 842, le trépas de saint Grégoire le Décapolite. Tout pénétré des Saintes Écritures, il servit l’Église par la défense du culte des saintes images et par son rayonnement spirituel.

 

Dans le Norfolk en Angleterre, l'an 870, saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l'Est, il lutta contre l'invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu'il refusait de renier la foi chrétienne. Un monastère prit son nom au XIe siècle, contribuant ainsi à répandre son culte.

 

En 1022, saint Bernward, évêque de Hildesheim. Il secourut son peuple menacé par une invasion slave. Grand bienfaiteur des monastères, il voulut mourir revêtu de l’habit monastique et fut inhumé dans la crypte de l’église abbatiale qu’il venait de consacrer.

 

En 1439, en Italie, le bienheureux Ambroise Traversari. A l’âge de quatorze ans il entra chez les Camaldules de Florence. Devenu abbé général de l’Ordre, il en fut le réformateur. Habile helléniste, il fut aussi bien un grand homme d’Église qu’un grand savant.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 novembre

 

Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie. Cette fête est solennellement célébrée aussi par nos frères orientaux.

 

A Rome, l’an 496, saint Gélase Ier, pape. Africain d’origine, mais romain de résidence et de pensée, il se montra un pontife vigoureux, cherchant cependant plus à servir qu’à dominer. Il mourut pauvre après avoir enrichi les indigents. Une tradition certaine rapporte qu’il est l’auteur de textes liturgiques, ce qui a fait donner son nom à un sacramentaire qui nous est parvenu.

 

A Rome, en 1902, la bienheureuse Marie de Jésus Bon Pasteur (au siècle Françoise de Siedlinska), vierge. Après son départ de Pologne, à cause des difficultés que connaissait le pays, elle fonda à Rome l'Institut des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth pour venir en aide aux émigrés de sa patrie.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 novembre

 

Mémoire de sainte Cécile, vierge et martyre, à la fin du IIIe siècle. L’Église romaine chante sa générosité et sa mort glorieuse. Ensevelie, par égard à la noblesse de son origine, dans le cimetière des évêques de Rome, son corps fut transféré au IXe siècle dans la basilique qui porte aujourd’hui son nom.

 

Au Ier siècle, saint Philémon, habitant de Colosses. L’Apôtre Paul lui adressa une lettre dans laquelle il loue sa charité et sa foi.

 

Le même jour, saint Pragmace, évêque consacré au service de l’Église d’Autun au VIe siècle.

 

Au Xe siècle, sainte Tygride. Originaire de la Vieille-Castille, elle fut abbesse du monastère que son père avait fondé à Ona (Onia), au nord-est de Burgos.

 

Au diocèse de Laval, fête de la dédicace de la Cathédrale de la Très Sainte Trinité, le 22 novembre 1921 (solennité à la Cathédrale).

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 novembre

 

A Rome, à la fin du Ier siècle, saint Clément Ier, pape et martyr. Troisième successeur de saint Pierre. Selon saint Irénée, il a vu les Apôtres et vécu avec eux.

 

Le même jour, sainte Félicité, veuve romaine, décapitée vers 162, quelques mois après le martyre de ses sept fils.

 

En Asie Mineure, au IVe siècle, saint Amphiloque. Avocat très connu à Constantinople, il se fit ermite, mais fut choisi comme évêque d’Iconium. Compatriote et disciple des saints Grégoire de Naziance et Basile de Césarée, il lutta avec eux pour la défense et l’intégrité de la foi.

 

A la fin du VIe siècle, saint Grégoire, contemporain de saint Grégoire le Grand Il aurait d’abord fait un long séjour dans les laures, puis devenu évêque d’Agrigente, il favorisa le monachisme en Sicile.

 

A Paris, au VIe siècle, la mise au tombeau de saint Séverin, moine et solitaire. Il donna son nom à l’église construite à l’endroit où il fut enterré.

 

Saint Colomban, moine irlandais, retourné à Dieu le 23 novembre 615, dans sa solitude à côté du monastère de Bobbio. Au cours de ses pérégrinations sur le continent, il fonda de nombreux foyers monastiques et missionnaires. Les austères traditions celtiques qu’il propagea servirent longtemps de normes aux moines occidentaux, parallèlement à la Règle bénédictine qui finit par les supplanter.

 

En Belgique, vers 690, le retour à Dieu de saint Trond, prêtre, qui fonda un monastère sous le patronage des saints Quentin et Rémi, où il vécut jusqu’à sa mort.

 

En 946, près de l’abbaye de Saint-Gall, sainte Rachilde, recluse. Elle passa les vingt-quatre dernières années de sa vie clouée au lit par la souffrance.

 

Dans la région de Turin, la bienheureuse Marguerite de Savoie. D’abord mariée à un marquis brutal et fougueux, elle mena, devenue veuve, une vie de piété et de charité vis-à-vis des malades. Reçue dans un monastère de dominicaines, elle en devint la prieure, supportant avec patience maladie, calomnie et persécution. Elle mourut le 23 novembre 1464.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 novembre

 

Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viet Nam : le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l'exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne. Deux évêques et huit prêtres français de la société des Missions Étrangères de Paris font partie de ces 117 Martyrs du Vietnam : Mgr Pierre Borie, Mgr Étienne Cuénot, P. François-Isidore Gagelin, P. Joseph Marchand, P. Jean-Charles Cornay, P. François Jaccard, P. Augustin Schoeffler, P. Jean-Louis Bonnard, P. Pierre-François Néron, P. Jean-Théophane Vénard.

 

Aux environs de Reims, l’an 1192, saint Albert de Louvain, évêque de Liège, martyrisé pour avoir défendu les libertés de l’Église, face à l’empereur d’Allemagne Henri VI.

 

A Aquilée, en 304, la passion de saint Chrysogone, honoré à Rome dans une basilique.

 

Vers 356, saint Protais, évêque de Milan, qui se dépensa au service de la vérité contre les ariens aux côtés de saint Athanase.

 

En Auvergne, également vers 355, saint Pourçain, abbé. Son nom fut donné à un monastère puis, plus tard, à la ville qui s’éleva aux alentours.

 

Au diocèse de Bordeaux, vers 380, saint Romain, prêtre d’origine africaine. Après sa mort, les habitants de l’Aquitaine bénéficièrent souvent de sa protection. Il fut titulaire du monastère de Blaye (Bla-ï), dans l’estuaire de la Gironde.

 

A Cordoue, vers 851, le martyre des saintes Flora et Maria, vierges, décapitées par les Maures.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 novembre

 

A Rome, l’an 251, le martyre de saint Moïse, prêtre. Pendant qu’il était en prison à cause de sa profession de foi chrétienne, il fut plusieurs fois réconforté par des lettres de saint Cyprien.

 

Mémoire de sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyr au IVe siècle. Très populaire au Moyen-Âge, elle fut l’une des “voix” de sainte Jeanne-d’Arc. Son culte reste toujours célèbre dans un monastère situé au pied du Mont-Sinaï.

 

Le même jour, furent comptés parmi les bienheureux, plusieurs bénédictins : Bernold, moine d’Ottobeuren au XIe siècle, et Ekbert, abbé de Münsterschwarzach au même XIe siècle.

 

Pour la première fois dans l’histoire de l’Église, la mémoire, ensemble, des deux époux bienheureux : Louis Beltrame Quattrocchi (1880-1951) et Marie Corsini (1884-1965). Ils furent le premier couple non-martyr de l’histoire de l’Église à être béatifiés (le 21 octobre 2001). Louis était avocat et Marie avait fait des études de commerce et de comptabilité. Ces époux ont vécu une vie ordinaire d’une façon extraordinaire, se consacrant généreusement à leurs enfants pour les éduquer, les guider, et les orienter à la découverte du dessein d’amour du Seigneur. La date de leur fête liturgique est fixée au jour anniversaire de leur mariage.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 novembre

 

A Fabriano, dans l’Italie centrale, en 1267, saint Silvestre Gozzolini. Ayant embrassé la vie monastique, il lui donna une nouvelle impulsion et la Congrégation des Silvestrins puise dans la Règle de saint Benoît l’esprit de son labeur apostolique.

 

En 399, la naissance au ciel de saint Sirice, pape. Pour affirmer la portée générale des décisions du pontife romain, il inaugura les “lettres décrétales”, envoyées à tous les évêques.

 

En 975, à Constance, en Allemagne, saint Conrad, évêque. A une époque où les évêques étaient très mêlés aux affaires politiques, il réussit à ne s’occuper que des intérêts de l’Église.

 

Sur les bords de la Mer Noire, en 998, saint Nikôn (Nikône), moine. Il sillonnait les chemins en répétant sans cesse l’appel évangélique à la conversion : “Métanoéïté” (“Faites pénitence”), d’où son surnom de “Métanoïète”.

 

A Rome, en 1751, saint Léonard de Port-Maurice, prêtre franciscain. Qualifié de son vivant d’“apôtre de l’Italie”, il propagea la dévotion du Chemin de la Croix. Très austère pour lui-même, il était plein de bonté pour les autres.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 novembre

 

Vers 388, saint Valérien, évêque d’Aquilée, tenu en grande estime par ses contemporains saint Damase, saint Ambroise et saint Basile.

 

Vers 460, saint Maxime, moine et abbé de Lérins, puis évêque de Riez, en Provence. Un des prélats les plus éminents de l’Église gauloise de l’époque, il prit une part très active au gouvernement de l’Église, notamment dans plusieurs conciles provinciaux.

 

Au Ve siècle, saint Jacques, martyr persan. Chrétien de naissance, il renia d’abord le Christ, pour conserver les avantages dont il jouissait à la Cour. Renié à son tour par sa mère et son épouse comme apostat, il pleura amèrement sa faute, et proclama courageusement sa foi. Informé de ce changement, le roi le fit arrêter, et il mourut atrocement mutilé.

 

Vers l’an 500, saint Acace, moine arménien que saint Jean Climaque qualifie de “bon ouvrier de l’obéissance”.

 

Vers 640, saint Anschaire, moine de Luxeuil et disciple de saint Eustase. Tiré de sa solitude pour occuper le siège de Noyon, auquel était réuni celui de Tournai, il montra beaucoup de zèle pour les missions du Nord.

 

A Salzbourg en Bavière, l'an 784, saint Virgile (ou Fergal), abbé et évêque. Homme de grand savoir, d'origine irlandaise, mis à la tête de l'Église de Salzbourg grâce à la faveur du roi Pépin, il construisit son église cathédrale en l'honneur de saint Rupert et travailla avec bonheur à semer la foi parmi les Slaves de Carinthie.

 

En 1830, au séminaire des Filles de la Charité, rue du Bac, à Paris, Apparition de la Vierge Marie, “conçue sans péché”. Elle invita sainte Catherine Labouré à la faire représenter sur une médaille, telle qu’elle lui était apparue.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 novembre

 

En Afrique, au Ve siècle, saint Papinien, et ses compagnons, martyrisés sous Genséric, roi des Vandales.

 

A Constantinople, l’an 764, saint Étienne le Jeune, martyrisé avec un grand nombre de moines, victimes de la fureur de l’empereur iconoclaste Constantin Copronyme.

 

En 1476, le retour à Dieu de saint Jacques de la Marche. Né en Italie, dans la Marche d’Ancône, d’où son surnom, il fut un des plus grands hommes de l’Ordre franciscain. Il ne laissa pas passer un seul jour pendant quarante ans sans prêcher la Parole de Dieu.

 

En 1521, le bienheureux Calimer de Montechiero, de l’Ordre de saint Dominique. Il parcourut l’Italie entière en prêchant. Très âgé, il se faisait porter en chaire pour pouvoir continuer son apostolat.

 

A Paris, en 1886, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l'hospice d'Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s'était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l'invoquer comme l'Immaculée au moyen de la "médaille miraculeuse".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 novembre

 

Au IIIe siècle, saint Sernin ou Saturnin, qui fut l’un des sept évêques missionnaires, envoyés par l’Église Romaine pour évangéliser les Gaules. Saint Sernin fonda le siège épiscopal de Toulouse. Il fut, dit-on, au temps de Dèce, arrêté par les païens au capitole de cette ville et précipité du haut des degrés jusqu'en bas, et ainsi, la tête brisée, le corps broyé, il rendit son âme au Christ, vers 250.

 

En 918, saint Radbod. Arrière-petit-fils du dernier roi païen de Frise, il devint évêque d’Utrecht, aux Pays-Bas. Vivant selon les observances monastiques, il eut une administration fort judicieuse. Il mourut au cours d’une tournée pastorale et son corps fut rapporté à Deventer.

 

En 1029, à l’abbaye Saint Wandrille de Fontenelle, le martyre du saint abbé Giraud ou Gérard.

 

En 1638, le bienheureux Denys de la Nativité, prêtre et martyr, né à Honfleur. D’abord grand navigateur, il entra chez les Carmes et fut envoyé au nord de Sumatra où il fut massacré par les musulmans. Subirent le martyre avec lui, un frère convers nommé Rédempt de la Croix, et une soixantaine de chrétiens.

 

Dans l'île d'Aachen près de Sumatra, en 1638, les bienheureux martyrs Denis de la Nativité (Pierre Berthelot), prêtre, et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez), religieux carmes déchaux, qui furent d'abord réduits en esclavage par les musulmans et, puisqu'ils refusaient de renier leur foi, sur l'ordre du sultan, ils furent tués à coups de flèches et de cimeterre.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 novembre

 

Fête de l’apôtre saint André. Originaire de Bethsaïde en Galilée et disciple de Jean-Baptiste, il fut l’un des deux premiers apôtres appelés par le Christ auquel il présenta son frère Simon-Pierre. Une importante relique de son chef, déposée au XVe siècle près du tombeau de saint Pierre au Vatican, a été restituée aux Orientaux en 1966, en signe de la volonté de communion entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople. Saint André est le patron principal de l’Écosse.

 

En Palestine, vers 550, le bienheureux Zozime, moine, que saint Théodore Studite appelle le “joyau de l’humilité”.

 

En Angleterre, l’an 1577, saint Cuthbert Mayne. Protestant converti au catholicisme pendant ses études à Oxford, il fut ordonné prêtre à Douai. Revenu dans les îles britanniques, il y fut arrêté en Cornouailles, condamné à mort et exécuté pour avoir célébré la messe.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.