Saints et Saintes du mois d'Avril

1er avril

 

Au VIIe siècle, saint Valery. Moine à Luxeuil, il vint ensuite à Leuconay, sur l’embouchure de la Somme. Après sa mort, son ermitage devint un monastère qui donna son nom à la ville formée alentour.

 

A Constantinople, en 830, saint Macaire, higoumène. Il endura de grandes tribulations pour la défense du culte des saintes images.

 

L’an 1100, le bienheureux Lanzon, prieur de Saint-Pancrace de Lewes (Lou-iss), monastère qui fut la tête de la province anglaise de Cluny.

 

En 1132, saint Hugues, évêque de Grenoble. Il appliqua la réforme de l’Église, entreprise par Grégoire VII, et favorisa la renaissance du monachisme en établissant des moines bénédictins en Chalais et en conduisant saint Bruno et ses compagnons au désert de la Chartreuse.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 avril

 

L’an 1507, la naissance au ciel de saint François de Paule, ermite calabrais. Il groupa ses nombreux disciples en une nouvelle famille religieuse, l’Ordre des Minimes.

 

En 306, à Césarée de Palestine, le martyre de saint Apphien, jeune noble de Lycie, au sud-ouest de l’Asie Mineure. Il s’était opposé à une libation en l’honneur des dieux ; il fut aussitôt arrêté, torturé, puis jeté dans la mer.

 

A Césarée encore, la passion de sainte Théodosie, jeune chrétienne de dix-sept ans, qui pour avoir salué publiquement les confesseurs de la foi traduits en jugement, fut cruellement torturée, puis jetée à la mer.

 

Au Ve siècle, sainte Marie l’Égyptienne. Après avoir obtenu la grâce d’adorer la Sainte Croix à Jérusalem, elle renonça à sa vie scandaleuse et se retira au désert de Palestine.

 

L’an 573, le trépas de saint Nizier, évêque qui gouverna l’Église de Lyon pendant vingt années.

 

En 653, saint Longis. Né en Suisse de parents païens, il reçut le baptême et le sacerdoce en Auvergne, puis gagna le Maine et construisit un monastère dans la localité qui porte aujourd’hui son nom.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 avril

 

A Thessalonique, au début du IVe siècle, la passion des saintes Agape, et Chiona (Kiona), vierges. Elles furent condamnées à être brûlées vives pour avoir conservé par devers elles les Saintes Écritures.

 

Dans le diocèse de Meaux, au VIIe siècle, sainte Fare, fondatrice et première abbesse du moutier qui prit ensuite son nom.

 

Le même jour, le bienheureux Bonus, moine de Nonantula. Il fonda le monastère de Saint-Michel de Pise, au XIe siècle

 

L’an 1253, saint Richard, chancelier de l’Université d’Oxford, puis évêque de Chichester. Il défendit la liberté religieuse de l’Église face au pouvoir royal, et les droits des pauvres face à l’oppression des riches.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 avril

 

En 636, la naissance au ciel de saint Isidore, évêque de Séville. Il est honoré comme Docteur de l’Église et comme l’un des maîtres du Moyen-Âge, pour avoir transmis la culture de l’antiquité par ses ouvrages. On le considère aussi comme l’un des initiateurs de la Liturgie Mozarabe.

 

A Thessalonique, sous l’empereur Maximien, les saints Agathopode, diacre, et Théodule, lecteur ; ils furent lestés avec des pierres et jetés à la mer pour avoir proclamé leur foi dans le Christ.

 

A Constantinople, l’an 814, saint Platon, abbé. Il renouvela le monachisme en Orient, et subit un long internement pour avoir réprouvé ouvertement le divorce de l’empereur Constantin.

 

Vers 1110, la bienheureuse Aleth, mère d’une famille chrétienne de sept enfants, parmi lesquels le futur saint Bernard de Clairvaux.

 

L’an 1589, saint Benoît-le-More, ou "le noir", franciscain. D’origine africaine, il se consacra au service de son couvent de Sicile, à l’exemple du Christ venu, non pour être servi, mais pour servir.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 avril

 

A Vannes, en 1419, la naissance au ciel de saint Vincent Ferrier, dominicain espagnol. Il parcourut l’Italie du Nord, le midi de la France et la Bretagne, travaillant à rétablir l’unité dans la chrétienté divisée par le Grand Schisme.

 

En 304, à Salonique, le martyre de sainte Irène, jeune fille arrêtée et brûlée vive, sous l’inculpation de détenir des Livres Saints.

 

En 459, la passion de plusieurs chrétiens africains, qui durant la persécution de Genséric, furent massacrés dans une église, le jour de Pâques. L’un d’eux, faisant office de lecteur, eut la gorge transpercée par une flèche alors qu’il proclamait l’Alleluia.

 

L’an 1095, saint Gérard ou Géraud. Initié à la vie monastique à Corbie, sa ville natale, il devint abbé de Saint-Vincent de Laon (Lan) ; mais devant le manque de discipline qui régnait, il se démit de sa charge et fonda, avec quelques compagnons, l’abbaye de Sauve-Majeure, au sud-est de Bordeaux.

 

Le même jour, le bienheureux Sighard, moine cistercien de Jouy, puis premier abbé de Bonlieu, près de Bordeaux, au XIIe siècle.

 

A Rome, en 1672, sous le pontificat de Clément X, au cimetière de Prétextat sur la Voie Appienne, l’ “inventio” (prononcé à la latine) du corps de saint Lucius, chrétien du IIe siècle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 avril

 

A Carthage, en 413, saint Marcellin, ami de saint Jérôme et de saint Augustin. Il mourut à cause de son zèle pour la défense de la foi.

 

L’an 344, le martyre de cent-vingt chrétiens, arrêtés à Séleucie de Mésopotamie par ordre du roi des Perses, Sapor. Ils périrent par le glaive après avoir été emprisonnés pendant six mois dans de très pénibles conditions.

 

En 912, le bienheureux Notker, moine de Saint-Gall. Il mit ses talents poétiques et musicaux au service de la liturgie, en composant des séquences alléluiatiques.

 

L’an 1203, saint Guillaume, chanoine de Sainte-Geneviève de Paris, appelé au monastère d’Eskill, au Danemark, pour y ranimer la vie conventuelle.

 

A Milan, en 1252, saint Pierre de Vérone, dominicain, “decus prædicatorum” et fervent promoteur de la vie communautaire. Martyrisé par les Cathares, il eut la force, avant d’expirer, de tracer avec son sang les premiers mots du Credo.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 avril

 

A Rouen, le Vendredi-Saint 7 avril 1719, près de l’église Saint-Sever, le trépas de saint Jean-Baptiste de la Salle. Né à Reims, il y fonda l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, au service de l’enseignement populaire. Il contribua à l’essor de son œuvre en acceptant dans le silence les humiliations sans nombre qui lui vinrent de ses plus proches collaborateurs. Sa mémoire est célébrée à Rouen le 15 mai.

 

A la fin du IIe siècle, saint Hégésippe. Originaire de Judée, venu à Rome sous le pape Anicet, il est considéré, par ses écrits, comme le père de l’Histoire de l’Église.

 

En Syrie, au IVe siècle, saint Aphraate, fils d’une famille persane idolâtre. Il se retira dans la solitude où, par son exemple et sa parole, il affermit la foi de ceux qui venaient le visiter.

 

En Orient, la passion de saint Calliope, crucifié la tête en bas, au jour anniversaire de la mort du Christ, le Vendredi-Saint 304.

 

L’an 888, saint Gibert ou Gibart abbé de Luxeuil. Il fut mis à mort avec ses moines par les barbares, pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne et son idéal monastique.

 

En 1140, saint Aibert. Né près de Tournai, il se fit moine à Crespin, près de Valenciennes, où il fut cellérier pendant vingt-deux ans ; puis il se retira en réclusion. Sa dévotion eucharistique l’amena à célébrer deux messes par jour, une pour les vivants et une pour les défunts.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 avril

 

Vers 180, le bienheureux Denys, évêque de Corinthe. Selon l’historien Eusèbe, il exerça une large influence par ses lettres adressées à diverses Églises, où il exhortait à la paix, à l’unité et à la fidélité à l’Évangile.

 

L’an 306, la passion de saint Édèse. Versé dans les sciences profanes et sacrées, il réagit avec éclat lorsqu’il apprit les sévices du gouverneur d’Alexandrie contre les vierges chrétiennes. Sa courageuse intervention lui valut la palme du martyre.

 

En 491, saint Perpêt, évêque de Tours. Il brilla par son grand amour pour les pauvres. Dans son testament, il les établit héritiers de tous ses biens.

 

Le même jour, saint Gautier ou Walter, né à Andainville, en Picardie, moine de Saint-Germain de Pontoise. Élu abbé, il appliqua dans son monastère les principes de la réforme religieuse proposée par Grégoire VII pour toute l’Église. Il mourut en 1099.

 

En 1214, saint Albert, patriarche de Jérusalem, après avoir été évêque de Verceil. Il donna une règle aux ermites qui s’étaient groupés au Mont-Carmel et peut être ainsi considéré comme le législateur de l’Ordre du Carmel.

 

En 1816, sainte Julie Billiart. Née à Cuvilly dans le diocèse de Beauvais, elle fut frappée, à l’âge de vingt-trois ans, d’une paralysie qui l’immobilisa pendant de longues années. Après sa guérison, elle se consacra à l’éducation humaine et chrétienne des jeunes filles pour qui elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame. Transférée plus tard à Namur, cette œuvre donna naissance à deux autres Congrégations religieuses en Hollande et en Allemagne.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 avril

 

En Afrique du Nord, les saints martyrs de Massylia, dont saint Augustin a loué la patience. Leur mention figure dans les plus anciens calendriers.

 

L’an 474, saint Marcel, évêque de Die (Di). Emprisonné par les Ariens, puis exilé quelque temps, il montra toujours beaucoup de patience et de douceur dans ses épreuves.

 

En Mésopotamie, au Ve siècle, saint Acace, évêque. Pour racheter des prisonniers de guerre persans, il fit fondre et vendre les vases sacrés de son Église.

 

En 688, sainte Valtrude ou Waudru, mère de famille chrétienne. Après avoir élevé ses quatre enfants, tous honorés comme saints, elle embrassa la vie de prière dans la solitude où plusieurs vocations la rejoignirent. Elle fonda alors un monastère autour duquel se forma la ville de Mons, dans le Hainaut.

 

En 732, le trépas de saint Hugues, évêque de Rouen.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 avril

 

A Carthage, vers 250, saint Térence et ses compagnons, emprisonnés avec des serpents et des scorpions, puis décapités.

 

L’an 1029, saint Fulbert. Après avoir été précepteur du fils du roi Hugues Capet, il fut promu au siège épiscopal de Chartres, où il ouvrit une école de théologie réputée. Sa dévotion envers le mystère de la Nativité de Notre-Dame fut à l’origine de la construction de la cathédrale de cette ville.

 

En 1460, le martyre du bienheureux Antoine Neyrot. Né à Rivoli, il fit profession chez les Frères Prêcheurs. Capturé par les Maures, il apostasia et se maria, mais pris de remords, il se convertit, confessa publiquement le Christ, et fut lapidé.

 

A Valladolid, en Espagne, l’an 1625, saint Michel des saints, jeune religieux de l’Ordre des Trinitaires, qui fut rappelé à Dieu à l’âge de trente-trois ans.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 avril

 

L’an 1079, la naissance au ciel de saint Stanislas. Élu au siège métropolitain de Cracovie, il n’hésita pas à excommunier le roi de Pologne, dont les débauches faisaient scandale. Il paya de sa vie son courage et sa droiture. Il est honoré comme l’un des patrons de la Pologne.

 

En 714, au lieu où fut fondée l’abbaye de Croyland (Croïlande) la naissance au ciel de saint Guthlac. Après avoir été, à quinze ans, chef d’une bande de pillards, il se convertit et entra à l’abbaye de Repton (Reptonne). Il passa les quinze dernières années de sa vie en ermite dans le Lincolnshire (Linnkeunncheur)

 

L’an 1480, dans les Abruzzes, la naissance au ciel du bienheureux André de Montereale. Berger, il rencontra, à quatorze ans, un religieux augustin. Très décidé, il entra dans cet Ordre, y fit de bonnes études, fut ordonné prêtre et prêcha pendant cinquante ans en Italie et en France. Très mortifié dans son corps, il passait la plus grande partie de ses nuits dans l’église, en adoration.

 

A Lucques, en Toscane, l’an 1903, sainte Gemma Galgani. Jeune chrétienne de vingt-cinq ans, elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la passion.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 avril

 

En 380, la naissance au ciel de saint Zénon, évêque d’origine africaine, élu au diocèse de Vérone. Il s’appliqua à inspirer à son peuple la charité envers les pauvres, et ses exhortations portèrent du fruit.

 

L’an 352, saint Jules Ier, pape. Il mit l’autorité du Siège Apostolique Romain au service de l’orthodoxie de la foi défendue par saint Athanase.

 

En Cappadoce, l’an 372, la passion de saint Sabas le Goth. Âgé de trente-huit ans, il subit de cruels tourments et fut jeté dans une rivière, sur l’ordre du roi Athanaric, pour avoir refusé de manger de la viande offerte aux idoles.

 

En Italie, l’an 1050, saint Alfier. Moine de Cluny sous l’abbatiat de saint Odilon, il fut rappelé par les princes de Salerne pour ranimer la vie religieuse dans sa principauté d’origine. Il fonda alors le monastère de la Sainte-Trinité de la Cava.

 

En 1927, le bienheureux Joseph Moscati. Professeur à la faculté de Naples, il mit ses compétences au service de la recherche scientifique, en même temps qu’il soignait gratuitement les malades les plus nécessiteux.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 avril

 

L’an 656, la naissance au ciel de saint Martin Ier, pape. De concert avec les patriarches orientaux d’Alexandrie et de Constantinople, il défendit la foi orthodoxe contre l’erreur des monothélistes, que soutenait l’empereur Constant II. Pour ce motif, il fut arrêté et condamné à mort. La peine fut ensuite commuée en celle de la déportation en Crimée. Les Byzantins le fêtent également ce jour.

 

En Asie Mineure, probablement vers 250, le martyre de saint Carpos, évêque, et de ses compagnons. Au proconsul qui lui demandait son nom, Carpos répondit : « Mon nom est : Chrétien, c’est le plus beau ».

 

A Séville, en 586, la passion de saint Hermenegilde. Après sa conversion au catholicisme, il fut condamné par son père, le roi Léovigild, et il eut la tête fracassée d’un coup de hache.

 

En 1113, la naissance au ciel de la bienheureuse Ida. Épouse du comte de Boulogne-sur-Mer, elle était en relation épistolaire avec saint Anselme. Son occupation favorite était la confection d’ornements liturgiques. Elle dota richement les abbayes de ses états et fut inhumée en l’abbaye Saint-Vaast (Va) d’Arras.

 

En 1320, le trépas de la bienheureuse Marguerite de Castello. Née aveugle dans une famille très pauvre, elle fut dès l’âge de quinze ans, la providence de son quartier. Merveilleusement confiante, elle croyait à la bonté de son prochain et la faisait naître chez ceux qu’elle approchait.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 avril

 

En 688, saint Lambert. Il succéda en 668 comme abbé à Fontenelle, (abbaye de Saint Wandrille), puis mourut évêque de Lyon.

 

Sans doute au temps de l’empereur Maximien, vers l’an 300, saint Ardalion, comédien. Pendant qu’il parodiait un jour en public une scène de martyre, il fut subitement touché par la grâce ; il se proclama alors chrétien devant les spectateurs qui demandèrent sa mort. Il périt brûlé vif sur une place publique.

 

A Alexandrie, au Ve siècle, sainte Tomaïde. Ayant refusé de consentir aux désirs de son beau-père, elle fut martyre de la chasteté.

 

L’an 1117, saint Bernard de Tiron. Avec Robert d’Arbrissel dans le Maine-Anjou, Pierre de l’Étoile en Berry, Vital en Normandie et Raoul de la Fustaie en Bretagne, il fut l’un des animateurs du mouvement monastique du XIe siècle, en fondant près de Chartres un nouveau monastère qui devint, plus tard, le centre d’une Congrégation bénédictine agrégée au XVIIe siècle à celle de Saint-Maur.

 

Mémoire du bienheureux Raoul, abbé cistercien du Thoronet. Devenu évêque de Sisteron, il mourut en 1241, après vingt-cinq années d’épiscopat.

 

En 1246, le bienheureux Pierre Gonzalez, prêtre. Dans sa jeunesse, il se laissa gagner par les honneurs et les richesses. Un accident de cheval lui révéla sa vanité et le fit entrer chez les Frères Prêcheurs. Il se consacra à l’évangélisation de la Castille, de la Galicie et des Asturies. La voix populaire l’a baptisé “Saint Telme” et en a fait le patron des marins, à la suite d’un sauvetage miraculeux attribué à son intercession.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 avril

 

A Myre, en Asie Mineure, également au IIIe siècle, saint Crescent. Il fut martyrisé par le feu pour avoir voulu faire abandonner le culte des idoles inanimées à ses concitoyens en les invitant à adorer le Créateur et Maître de la vie.

 

En Normandie, saint Ortaire, moine et abbé à Landelles, près de Vire. Bon pour les malades, généreux pour les pauvres, il mourut le 15 avril 580.

 

L’an 1067, saint Robert. Chanoine, il quitta son bénéfice pour entrer à Cluny où il passa plusieurs années. Au retour d’un pèlerinage à Rome, il se retira dans une solitude à Brioude, en Auvergne. Des disciples vinrent l’y rejoindre, ce qui donna le noyau de la grande abbaye de "Casa Dei" ou "Chaise-Dieu", laquelle devint très tôt la tête d’une Congrégation bénédictine.

 

Le jour de Pâques 1607, le bienheureux César de Bus. Originaire de Cavaillon, il renonça à sa vie de gentilhomme mondain pour devenir prêtre. Il fonda ensuite la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne, au service des collèges et des séminaires.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 avril

 

A Corinthe, au IIIe siècle, les saints Callixte et Charise, ainsi que leurs sept compagnons, qui furent surpris dans une église, le jour de Pâques, et pour ce motif, furent jetés à la mer.

 

Au début du IVe siècle, le martyre de dix-huit chrétiens de Saragosse qui moururent lors d’une exécution massive déclenchée sous Dacien, gouverneur d’Espagne.

 

Au VIe siècle, saint Pair ou Paterne. D’abord moine dans le diocèse de Poitiers, il gagna une solitude à Scicy, près de Coutances où son rayonnement lui attira une foule de disciples. Septuagénaire, il fut élu évêque d’Avranches où il dépensa ses dernières années à instruire le peuple et à édifier des églises.

 

L’an 665, saint Fructueux. Avant de devenir évêque de Braga, au Portugal, il transforma la Galice en véritable Thébaïde, par son ascendant personnel et la diffusion des règles monastiques.

 

En 991, le trépas de saint Mainard, premier abbé du Mont-Saint-Michel.

 

A Sébourg, près de Valenciennes, en 1189, saint Druon ou Drogon, qui, de berger, se fit pélerin, puis reclus, pour l’amour du Christ.

 

L’an 1783, saint Benoît-Joseph Labre. Originaire d’Amettes, près de Boulogne-sur-Mer et ne pouvant s’adonner à aucun genre de vie religieuse régulière, il vécut en simple pèlerin, dans le détachement et la prière continuelle. Il mourut au terme d’une pérégrination qui l’avait mené jusqu’à Rome.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 avril

 

A Rome, vers 166, le trépas de saint Anicet, pape, d’origine syrienne. En des années particulièrement difficiles, il reçut la visite de saint Polycarpe de Smyrne qui traita avec lui de la fixation de la date de Pâques.

 

A Vienne, en Dauphiné, saint Pantagathe, qui mourut en 540, avec la réputation d’un des plus dévoués et des plus savants évêques de son siècle.

 

A Cordoue, l’an 856, les saints Élie, prêtre et Isidore, moine, qui furent mis à mort pour avoir confessé leur foi chrétienne face à l’Islam.

 

A Pise, la bienheureuse Marie Mancini. Deux fois mariée et deux fois veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle devint tertiaire dominicaine. Elle se consacra alors à la pénitence et au service de pauvres, puis fonda le monastère de Sainte-Croix où elle passa les dernières années de sa vie et mourut en 1431.

 

Ce jour, la naissance au ciel de sainte Katéri Tékakwitha. Orpheline très jeune, elle fut élevée, ou plutôt exploitée, par un oncle. Instruite par les missionnaires et baptisée à vingt ans, elle dut s’enfuir devant les humiliations subies. Recueillie dans une tribu indienne, elle y mena une vie de travail pénible, de prière et de sacrifice. Elle mourut complètement épuisée le mercredi-saint 1680.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 avril

 

Au IIe siècle, saint Apollonius, sénateur chrétien de Rome. Il fut dénoncé par un de ses esclaves et condamné à la peine capitale. Sa défense éloquente de la foi, prononcée lors de son procès, est un des documents les plus précieux de l’antiquité chrétienne.

 

A Cordoue, au IXe siècle, saint Parfait, prêtre. Il fut martyrisé pour avoir expliqué publiquement ce que l’Église enseigne sur la divinité du Christ et son office de Rédempteur du genre humain, et pour avoir déclaré que Mahomet était un faux prophète.

 

L’an 1116, saint Galdin, élu évêque au service de l’Église de Milan, puis cardinal. Il contribua à la reconstruction de sa ville que l’empereur Barberousse avait dévastée. Il mourut dans sa cathédrale, après un sermon.

 

En 1167, le bienheureux Idesbald. Après la mort de son épouse et de ses enfants, il entra au monastère des Dunes, près de Dunkerque. Il en devint abbé et les douze années de son gouvernement furent très prospères.

 

A Paris, en 1618, la bienheureuse Marie de l’Incarnation. Épouse et mère de famille chrétienne exemplaire, Madame Acarie se consacra à l’établissement, en France, des Carmels issus de la réforme de sainte Thérèse d’Avila. Devenue veuve, elle se retira dans l’un d’eux, sous la juridiction de sa propre fille. La souffrance marqua les courtes années de sa vie religieuse.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 avril

 

L’an 713, saint Ursmer, missionnaire. Il répandit la foi chrétienne dans la Flandre et la Picardie, avant de devenir abbé de Lobbes, dans le Hainaut, puis évêque.

 

En 742, saint Erkembode, moine de Sithiu, aujourd’hui Saint-Omer. Il succéda comme abbé au fondateur de Saint-Bertin, et après quelques années il cumula cette charge avec celle d’évêque de Thérouanne.

 

En Angleterre, saint Elphège. Moine bénédictin puis abbé, il fut élu évêque de Winchester, puis archevêque de Cantorbéry. Au moment des invasions vikings, il s’efforça de secourir les populations et d’apaiser les envahisseurs. Mais refusant de payer une rançon avec l’argent des pauvres, il fut arrêté et martyrisé à Greenwich (grinitche) en 1012.

 

L’an 1054, saint Léon IX. D’origine alsacienne et évêque de Toul, il portait un grand intérêt à l’Ordre de saint Benoît. Élevé au Souverain Pontificat à la diète de Worms, il fut confirmé par le clergé et le peuple romain. Le 1er octobre 1049 il vint à Reims présider le Concile et consacra l’abbatiale Saint-Remi. Il s’efforça avec succès de ranimer la vie de l’Église latine, mais connut la douleur de voir la consommation du schisme entre l’Orient et l’Occident.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 avril

 

L’an 374, saint Marcellin. Originaire d’Afrique, il gagna le sud de la Gaule qu’il convertit à la foi chrétienne. Il fut le premier évêque d’Embrun.

 

Au Ve siècle, saint Théodore, qui fut ermite près de sa ville natale, Constantinople. Il est surnommé "Trichinas" (trikinas) non pas à cause d’une chevelure épaisse ou raide, mais parce qu’il ne portait qu’un cilice de crin.

 

En 407 saint Théotime. Païen d’origine, il se rendit particulièrement célèbre par sa connaissance de la philosophie grecque, rehaussant cette science par une pratique rigoureuse du christianisme. Plus tard il fut évêque de Termi et évangélisa les populations du nord de la Mer Noire.

 

Au monastère bénédictin de Fontenelle (Saint Wandrille), en 811, le bienheureux Hardouin, qui mena la vie d’ermite près de l’abbaye.

 

En Belgique, au XIIe siècle, la bienheureuse Oda, qui consacra au Christ seul sa beauté physique ; et en Italie, au XIVe siècle, sainte Agnès, dominicaine, qui sut harmoniser, dans le renoncement, action et contemplation.

 

En 1894, la naissance au ciel de saint Conrad de Parzham. Né en Bavière, il fit profession comme frère convers chez les capucins. Pendant quarante-trois ans, avec patience, il fut portier au couvent d’Altötting.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 avril

 

Mémoire de saint Anselme, docteur de l’Église. Originaire du Piémont, il fut attiré à l’abbaye bénédictine du Bec-Hellouin, renommée par son école dirigée par Lanfranc. Moine, puis abbé, Anselme se mit en recherche d’une meilleure intelligence de la foi. Élu archevêque de Cantorbéry, il dut, malgré son amitié personnelle pour le roi d’Angleterre, lutter en faveur de la liberté religieuse de l’Église. Il mourut en 1109.

 

Au milieu du IVe siècle, saint Siméon, métropolitain de toute la Perse. Il fut martyrisé pour avoir refusé d’adorer le soleil.

 

Au début du VIIIe siècle, saint Anastase, moine du Mont-Sinaï, surnommé par ses contemporains "le nouveau Moïse", pour avoir défendu avec ardeur la loi divine.

 

En 1163, le bienheureux Fastrède. Natif du Hainaut, il reçut l’habit cistercien à Clairvaux des mains de saint Bernard. Envoyé avec un groupe de moines dans le diocèse de Cambrai, il devint abbé fondateur du monastère de Cambron. Il termina sa vie comme abbé de Citeaux.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 avril

 

A Lyon, en 178, le martyre des saints Épipode et Alexandre, jeunes chrétiens qui avaient d’abord échappé au carnage dont fut victime l’évêque saint Pothin.

 

A Alexandrie, saint Léonide, martyrisé en 204. Père d’Origène, on rapporte qu’il allait souvent près de son fils pendant son sommeil, lui découvrait la poitrine et baisait avec respect ce petit corps habité par l’Esprit-Saint.

 

En l’an 376, en Perse Occidentale, la passion des saints Acepsimas, Joseph et Aïthala ainsi qu’un grand nombre de prêtres, moines et moniales.

 

En 613, saint Théodore, moine à Jérusalem, puis évêque en Galatie. Il fut un grand propagateur du culte de saint Georges dont il reçut les bienfaits durant sa vie monastique et son épiscopat.

 

Au diocèse de Sées (Cé), vers 770, sainte Opportune, moniale, puis abbesse du monastère d’Almenèches, transféré au XVIIIe siècle à Argentan. La diffusion de ses reliques propagea son culte en Île-de-France.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 avril

 

La naissance au ciel de saint Georges. Selon le culte qui lui est rendu depuis les temps les plus reculés, il fut martyr du IVe siècle. Il est honoré comme un soldat, vainqueur des forces du mal symbolisées par un dragon. Saint Georges est le patron céleste de l’Angleterre et de l’Éthiopie. (illustration en haut de page)

 

En 997, saint Adalbert. Évêque de Prague, il renonça à cette charge pour revêtir l’habit monastique à Rome. Il demeura cependant apôtre et se fit prédicateur en Pologne, en Prusse, en Hongrie et même en Russie. Il fut, de ce fait, surnommé l’apôtre des Slaves. Mais il subit le martyre lors d’une de ses missions en Prusse.

 

En 994, mémoire de saint Gérard, évêque de Toul. Non seulement ce pasteur se dévoua spécialement aux œuvres de bienfaisance en établissant dans son diocèse écoles et hôpitaux, mais il y favorisa aussi grandement la vie monastique.

 

A Valence, au IIIe siècle, les saints Félix, prêtre, Fortunat et Aquilée diacres. Envoyés par saint Irénée de Lyon pour évangéliser cette région du Dauphiné. Après de nombreuses conversions, ils furent arrêtés et mis à mort par le glaive.

 

Près de Corbie au diocèse d’Amiens, au VIe siècle, sainte Pusinne, vierge.

 

A Reims, sainte Bove ou Beuve, sœur du bienheureux Balfrid de Montfaucon, et sa nièce sainte Dode, toutes deux abbesses de Saint-Pierre au VIIe siècle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 avril

 

L’an 1622, le martyre de saint Fidèle, prêtre capucin, originaire de Sigmaringen. Il se signala par une charité rayonnante et mit ses dons d’orateur au service de l’Évangile dans de nombreuses missions populaires en Suisse, en Autriche et en Alsace. C’est au cours d’une prédication en Suisse qu’un groupe de fanatiques calvinistes le massacrèrent à coup de sabre.

 

Dans l’île d’Iona, en Écosse, en 729, saint Egbert, moine et prêtre. Il s’efforça de mettre les Celtes en accord avec l’Église Romaine sur la question de la date de Pâques, et envoya saint Willibrord évangéliser la Frise.

 

A Mortain, dans la Manche, en 1103, le trépas de saint Guillaume. Né à Tours, il fut d’abord prêtre et chanoine dans son pays. ll se fit ensuite ermite en divers lieux, notamment à Mantilly, entre Avranches et Alençon.

 

A Angers, l’an 1868, sainte Marie-de-sainte-Euphrasie Pelletier. Née à Noirmoutiers, elle entra à dix-neuf ans, dans l’Ordre de Notre-Dame de la Charité, fondée par saint Jean-Eudes deux siècles plus tôt. Elle créa alors la branche des "Madeleines", dans laquelle les filles repenties peuvent mener la vie religieuse contemplative. Plus tard, elle fonda dans le même esprit, à Angers, la Congrégation du Bon Pasteur.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 avril

 

Fête de saint Marc, évangéliste. Il accompagna Paul et son cousin Barnabé lors de leur premier voyage missionnaire, puis seconda l’Apôtre au cours de sa captivité à Rome. Les témoignages les plus anciens le présentent comme l’interprète de la catéchèse de Pierre et comme le prédicateur de la Bonne Nouvelle en Égypte.

 

De même, au Ier siècle, saint Anien, d’abord cordonnier, puis premier successeur de saint Marc sur le Siège d’Alexandrie.

 

L’an 479, le martyre de saint Étienne, évêque d’Antioche. Il mourut à l’autel sous la main des Eutychiens qui jetèrent ensuite son corps dans l’Oronte.

 

Au VIIIe siècle, saint Ermin. Après de brillantes études à l’école de Laon (Lan), il entra à l’abbaye de Lobbes, dans le Hainaut. Sa sagesse émerveilla saint Ursmer, qui engagea ses moines à le désigner comme son successeur à la tête du monastère.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 avril

 

Au IXe siècle, la naissance au ciel de saint Paschase Radbert, abbé de Corbie, dans le diocèse d’Amiens. Il renonça très tôt à cette charge pour se retirer à l’abbaye de Saint-Riquier. Théologien érudit, il est célèbre par son traité sur l’Eucharistie intitulé : “Liber de Corpore et Sanguine Domini”.

 

Ce même jour, au milieu du VIIe siècle saint Riquier, prêtre et ermite. Sur son tombeau fut fondé un monastère qui, lors de son apogée, deux siècles plus tard, avec toute la population d’alentour, apparaissait aux yeux des contemporains, comme une véritable "ville sainte".

 

Vers l’an 83, le martyre, sous Domitien, du second successeur de Pierre, saint Clet ou Anaclet.

 

A Amasée, dans le Pont, vers l’an 322, saint Basile, évêque, qui eut la tête tranchée pour la foi apostolique. Son corps fut jeté dans la mer.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 avril

 

A Nicomédie, en 303, saint Anthyme, évêque. Lors de la persécution de Dioclétien, il eut la tête tranchée pour avoir confessé le nom du Christ. Sa mort fut suivie d’un massacre des communautés chrétiennes de la région.

 

En Thébaïde, l’an 368, saint Théodore, disciple de saint Pacôme, auquel il succéda comme abbé de Tabenne. Il se montrait habile à réconcilier les frères divisés.

 

L’an 1272, sainte Zita. Fille d’un pauvre jardinier de Lucques, en Toscane, elle aidait au soin du ménage et aux travaux du potager. Elle devait ainsi consacrer toute sa vie à l’humble service d’autrui, sous le regard de Dieu. Elle est vénérée comme patronne des domestiques.

 

En 1565, Catherine de Kotor. Née de parents orthodoxes, elle se convertit au catholicisme, devint tertiaire dominicaine et prit le nom de “Hosanna”.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 avril

 

A Saint-Laurent-sur-Sèvres, dans le diocèse de Luçon, en 1716, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre, qui se consacra aux missions populaires en Bretagne, en Vendée et en Poitou. Grand dévot de la Vierge Marie, il fonda la Congrégation des Missionnaires de la Société de Marie, et celle des Filles de la Sagesse, qui se dévouent à toute œuvre de miséricorde.

 

L’an 1841, saint Pierre Chanel, prêtre mariste, originaire du diocèse de Belley. Missionnaire en Océanie, il n’eut que peu de succès dans son travail apostolique, mais, par sa mort sanglante, il obtint la conversion de toute l’île de Futuna (Foutouna).

 

Dans la vallée du Danube, l’an 304, le martyre de saint Pollion, lecteur. A son juge qui l’interrogeait sur sa religion, il parla des devoirs « d’humanité aux hôtes, de miséricorde aux pauvres, et de charité pour tous ». Il périt brûlé vif.

 

A Alexandrie, également au début du IVe siècle, sainte Théodora vierge. Elle répondit au préfet qui voulait la livrer au déshonneur : « Le pouvoir sur mon corps t’a été donné, mais Dieu seul a pouvoir sur mon âme ».

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 avril

 

Fête de sainte Catherine de Sienne docteur de l’Église. Tertiaire dominicaine, elle eut un rayonnement maternel sur ses disciples qui bénéficièrent de sa doctrine théologique, et exerça une influence décisive en faveur de l’unité de l’Église Romaine. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1380, à l’âge de trente-trois ans. Avec sainte Brigitte et sainte Édith Stein, sainte Catherine est co-patronne de l’Europe.

 

Au milieu du IIIe siècle, les saints Agape et Secondin, évêques africains qui furent exilés et martyrisés pendant la persécution de Valérien.

 

A Cluny dans la nuit du mercredi au jeudi de Pâques, 29 avril 1109, la mort bienheureuse de saint Hugues, abbé. Sous sa direction, la réforme de l’Ordre bénédictin fut élevée à son apogée; de plus, il construisit la grande église dont l’autel majeur fut consacré par le pape Urbain II en 1095.

 

En 1157, la naissance au ciel de saint Robert. Il fut quelque temps abbé de Notre-Dame-des-Dunes, près de Dunkerque, avant de succéder à saint Bernard à Clairvaux.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 avril

 

En 1572, la naissance au ciel de saint Pie V, dominicain qui, devenu pape, fit aboutir au cours des six années de son pontificat, les décisions du Concile de Trente. Son nom reste attaché aussi à la victoire de Lépante qui préserva la chrétienté de l’invasion turque par la grâce de Notre-Dame du Rosaire.

 

En Saintonge, mémoire de saint Eutrope, évêque. Membre d’une mission apostolique d’origine orientale, il implanta le christianisme en Gaule, où il mourut martyr, la tête fendue d’un coup de hache.

 

L’an 259, à Lambèse, ancien village d’Algérie, la passion des saints Marien, lecteur, et Jacques, diacre, qui périrent par le glaive.

 

Aux Ve et VIe siècles, les saints Pulcrone, Possesseur et Firmin, tous trois évêques de Verdun. A saint Pulcrone revient l’honneur d’avoir fait construire la cathédrale Notre-Dame.

 

En 1131, à Vernon, au diocèse d’Évreux, saint Adjuteur. Chevalier normand, il prit part à la croisade, et à son retour devint moine de Tiron, puis ermite.

 

En 1163, la naissance au ciel du bienheureux Aymon, religieux de l’abbaye de Savigny, en Normandie. Sur la fin de sa vie, il fut affligé d’une maladie qui ne lui permettait pas de se tenir couché ; il supporta son mal avec une patience qui édifia tous les témoins.

 

L’an 1842, saint Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre italien qui fonda à Turin la "Petite Maison de la Divine Providence", au service des nécessiteux et des malades. La fondation devint une oeuvre imposante à laquelle se rattachent une trentaine de congrégations.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.