Saints et Saintes du mois de Juin

1er juin

 

Mémoire de saint Justin, martyr. Justin était originaire de Samarie. Après s’être converti, il ouvrit à Rome une école de philosophie. Vers 150, il écrivit un livre où il argumentait avec les Juifs et il adressa à l’empereur Antonin une Apologie des chrétiens. Dénoncé par un collègue, il professa fermement sa foi devant le juge et il fut condamné à mort avec six autres chrétiens (vers 165).

 

A Césarée de Palestine, saint Pamphile, prêtre, né à Beyrouth. Après son ordination sacerdotale il dirigea une école théologique, et il est aussi considéré comme un des plus grands savants biblistes de son époque. Il fut martyrisé en 309, avec plusieurs autres chrétiens.

 

Vers 436, saint Caprais. Avec saint Honorat, il vint chercher la solitude dans l’une des îles de Lérins, berceau du monachisme provençal. Dans l’humilité et l’obscurité de sa vie, il demeura le conseiller très écouté.

 

A l’est du pays de Galles, en 849, la mort de saint Wistan (Ouisteune). Prince pieux, il s’opposait au remariage de sa mère sous prétexte d’une affinité spirituelle. Wistan fut traitreusement tué par le prétendant.

 

En Espagne, au début du XIe siècle, le retour à Dieu de saint Inigo ou Enneco, anachorète. Devenu abbé d’Ona (Onia), où l’on venait d’adopter l’observance clunisienne, il donna un nouvel essor au monachisme. A sa mort, juifs, musulmans et chrétiens le pleurèrent unanimement.

 

L’an 1035, le trépas de saint Siméon de Trèves. Originaire de Syracuse, en Sicile, il vécut d’abord en ermite à Bethléem et au Mont Sinaï. Il mena ensuite une vie de pèlerin qui devait le conduire à travers l’Europe jusqu’à Trèves où il se fixa en reclus.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

2 juin

 

La passion des saints Pothin, évêque, Blandine, vierge, et de leurs compagnons, premiers martyrs de la Gaule, livrés les uns au glaive, les autres aux bêtes dans l’amphithéâtre de Lyon en 177. Leur glorieuse confession de foi est rapportée dans l’admirable lettre adressée par les "serviteurs du Christ qui habitent Vienne et Lyon, à leurs frères orientaux qui ont la même foi et la même espérance dans la Rédemption". (illustration en haut de page)

 

A Rome, en 304, le martyre des saints Marcellin, prêtre, et Pierre, exorciste, victimes de la persécution de Dioclétien. Leur nom est inscrit dans la première Prière Eucharistique de la liturgie de la messe. Les reliques de ces deux saints furent obtenues par Eginhard pour la fondation, au IXe siècle, du monastère de Seligenstadt sur le Main. La fête des martyrs est aujourd’hui encore l’occasion d’un pèlerinage important.

 

A Rome encore, l’an 657, saint Eugène Ier. Élu pour succéder au pape saint Martin exilé, il combattit avec force et habileté l’hérésie des monothélistes et s’occupa activement du soulagement des pauvres.

 

En 1094, saint Nicolas de Nicétas, dit “le pèlerin”. Né en Grèce, il parcourut le sud de l’Italie, croix en main, au cri de “Kyrie eleison”. Il fut traité de lunatique, mais après sa mort, à l’âge de dix-neuf ans, les nombreux miracles qui se produisirent amenèrent sa canonisation.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

3 juin

 

Mémoire de saint Charles Lwanga et de ses compagnons, martyrs. En 1886, sept ans après l’arrivée des premiers missionnaires en Ouganda, une centaine de jeunes chrétiens, catholiques et anglicans, furent mis à mort pour avoir voulu rester fidèles à la grâce de leur baptême dans la chasteté et la prière. Vingt-deux catholiques furent canonisés en 1964, et saint Charles Lwanga a été proclamé patron céleste de la jeunesse africaine.

 

Au VIe siècle, saint Liphard. Renonçant à des hautes charges juridiques, il se retira, vers l’âge de quarante ans, dans la solitude. Quelques années plus tard, l’évêque d’Orléans lui confia la direction du nouveau monastère de Meung, sur la Loire.

 

En 622, saint Kevin (Kévinne), abbé de Glendalough (Glénndèlok), au sud de Dublin. Saint Kevin est un des saints patrons irlandais.

 

En 851, le bienheureux Isaac, moine. Ayant objecté à la doctrine de Mahomet pendant une réunion publique à Cordoue, il fut mis à mort, accroché à un pieu, la tête en bas.

 

L’an 1051, saint Davin, chrétien arménien qui vendit tous ses biens et en distribua le prix aux pauvres, pour se consacrer à la vie ascétique de pélerin. Il mourut en chemin, à Lucques en Toscane.

 

Vers 1115, saint Morand, moine bénédictin de Cluny qui rejoignit le petit groupe des fondateurs du monastère Saint-Christophe d’Altkirch, en Alsace. Son origine germanique et son affabilité favorisèrent de nombreuses conversions dans ce pays.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

4 juin

 

L’an 545, la naissance au ciel de sainte Clotilde. Après avoir eu la joie de convertir Clovis et de faire ainsi de sa nation "la Fille aînée de l’Église", elle eut, devenue veuve, la douleur d’être privée de ses petits-fils tragiquement assassinés. Elle se retira alors à Tours, près du tombeau de saint Martin et favorisa le monachisme par plusieurs fondations.

 

A Sabarie, actuellement en Hongrie, en 308, la passion de saint Quirin, évêque. Refusant de sacrifier aux idoles, il fut cruellement battu, puis noyé dans la Saab.

 

A Milève, en Numidie, à la fin du ive siècle, saint Optat. Païen de naissance, il dut, à peine devenu évêque, lutter contre l’hérétique Donat. Dans ses écrits, il oppose avec vigueur la petite Église donatiste et la grande Église dont Rome est le centre et le lien.

 

Près de Lons-Le-Saunier, dans le Jura, vers 939, le retour à Dieu de saint Adegrin. Il abandonna la vie militaire pour revêtir l’habit monastique avec le futur saint Odon, à Baume. Deux ans plus tard, Odon gagnait Cluny, tandis qu’Adegrin se faisait ermite.

 

L’an 1608, saint François Caracciolo. Ce noble napolitain devint, sans l’avoir cherché, l’un des fondateurs de la Congrégation des Clercs Réguliers Mineurs, chargés de l’apostolat dans les prisons. Surnommé “le prédicateur de l’amour divin”, il proposa le culte eucharistique sous la forme de l’adoration perpétuelle.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

5 juin

 

Mémoire de saint Boniface. Moine bénédictin anglais envoyé en mission en Germanie, il y organisa l’Église en créant de nouveaux évêchés et en fondant des monastères. Nommé archevêque de Mayence, il fut massacré à Dokkum en 754, alors qu’il venait évangéliser la Frise. Son corps fut enseveli à l’abbaye de Fulda qu’il avait fondée dix ans auparavant, et où il est resté l’objet de la vénération de toute l’Allemagne catholique.

 

Vers 744, saint Austrebert, quarante-troisième évêque de Vienne, en Dauphiné. Devant l’invasion des Sarrasins, il se retira dans une propriété de sa famille sur les bords de la Seine. On le vénère à Verzy-sur-Seine.

 

En Espagne, l’an 851, le bienheureux Sanche. Natif d’Albi, il fut emmené à Cordoue comme prisonnier de guerre. Élevé à la Cour maure, il fit partie de la garde de l’émir, mais fut mis à mort par empalement pour son refus d’embrasser l’Islam.

 

L’an 1443, le bienheureux Ferdinand de Portugal. Il répondit à son penchant pour la vie religieuse en s’enrôlant dans l’Ordre militaire d’Aviz, qui dépendait de Citeaux. Une expédition contre les Maures se termina par un échec à Tanger. Emprisonné, il mourut d’épuisement dans sa cellule.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

6 juin

 

L’an 1134, la naissance au ciel de saint Norbert. Après une vie mondaine à la Cour allemande, et la réception des ordres sacrés comme signe de promotion, il se convertit et fonda près de Laon (Lan) l’Ordre canonial des Prémontrés, dont les membres se consacrent au ministère pastoral, dans la communion fraternelle et la célébration de la liturgie. Devenu archevêque de Magdebourg, en Saxe, il se montra l’un des plus grands artisans de la réforme grégorienne.

 

En Palestine, saint Philippe qui fut l’un des premiers diacres ordonnés par les Apôtres. Il évangélisa la Samarie, convertit le magicien Simon et baptisa le fonctionnaire de la reine d’Éthiopie, après lui avoir annoncé la bonne nouvelle de Jésus.

 

Le même jour, en 518, la mise au tombeau de saint Eustorge II, évêque de Milan. Il dépensa beaucoup d’argent pour racheter nombre de fidèles qui avaient été capturés par les barbares.

 

Au VIIe siècle, saint Claude. D’abord militaire, il embrassa la vie monastique à Condat, avant d’être élu évêque de Besançon ; cependant il résigna bientôt sa charge pour rejoindre la solitude. Son nom resta attaché à son monastère, puis à la ville qui se développa alentour.

 

En 840, à Lyon, saint Agobart. Espagnol de naissance, il échappa de justesse aux invasions sarrasines et rejoignit le clergé de Lyon dont il devint archevêque. Son œuvre principale est d’ordre liturgique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

7 juin

 

Vers 350, saint Paul, archevêque de Constantinople. En moins de vingt ans, il subit deux exils pour sa fidélité à la foi apostolique et termina sa vie dans un troisième exil en Arménie, où il fut étranglé.

 

A Cordoue, en 851, le martyre de saint Pierre et de ses compagnons, qui furent livrés au martyre pour avoir prêché publiquement contre Mahomet.

 

En Angleterre, l’an 1159, saint Robert. Issu d’une humble famille du comté d’York, il put cependant faire des études et même les poursuivre à Paris. Après quelques années d’apostolat, il prit l’habit à l’abbaye cistercienne de Fountains (Faountainn’s) d’où il fonda plus tard Newminster (Niouminnsteur) aux frontières de l’Écosse.

 

Au début du XIIIe siècle, les bienheureuses Diane et Cécile, moniales dominicaines, toutes deux véritables disciples de saint Dominique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

8 juin

 

L’an 556, saint Médard, qui fut sacré évêque de Noyon par saint Rémi de Reims. Sa renommée eut un tel rayonnement que la reine Radegonde voulut recevoir de lui le voile des religieuses, quand elle quitta la Cour. Saint Médard fut inhumé près de Soissons, et une abbaye s’éleva plus tard sur son tombeau.

 

A Rouen, vers 538, saint Godard. Il gouverna son diocèse environ quinze années et sacra saint Lô, évêque de Coutances. A sa mort, son corps fut déposé dans l’église Sainte-Marie, qui depuis a pris son nom. Plus tard, par crainte des Normands, les reliques furent transportées à Soissons.

 

Au vie siècle, saint Héracle, évêque. Il favorisa l’implantation du christianisme sur le territoire de Sens, au moment du baptême de Clovis.

 

Vers 660, saint Cloud, évêque de Metz. Son père, saint Arnoul, avait été lui aussi évêque de Metz après que, d’un commun accord, il se fut séparé d’avec son épouse, devenue moniale. Saint Cloud se montra d’une compassion exemplaire pour les pauvres, se privant même du nécessaire pour subvenir à leurs besoins.

 

L’an 1154, saint Guillaume. Neveu du roi Étienne d’Angleterre, il fut archevêque d’York, mais tomba bientôt en disgrâce. Après sept ans de patience et d’humiliations, il fut réhabilité grâce à l’intervention du Pontife Romain. Mais il mourut, peut-être empoisonné, peu après son retour.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

9 juin

 

A Édesse de Syrie, l’an 373, la naissance au ciel de saint Éphrem, diacre et Docteur de l’Église. Théologien soucieux d’orthodoxie et poète de grand talent, il composa en l’honneur du Christ et de sa Mère, d’innombrables hymnes liturgiques qui lui attirèrent le surnom de "Harpe du Saint-Esprit".

 

A Rome, sur la Via Nomentana, à la fin du IIIe siècle les saints Prime et Félicien, deux frères, patriciens romains, qui furent décapités pour leur foi chrétienne.

 

Au diocèse d’Agen, au IIIe siècle, saint Vincent, livré au martyre pour avoir perturbé une célébration païenne dans un temple situé au nord de la Garonne.

 

Dans l’île d’Iona, au large de l’Écosse, l’an 597, saint Colomba, abbé. Le plus célèbre des saints écossais. Il consacra sa vie à la fondation de monastères et d’églises, d’abord en Irlande, puis en Écosse.

 

Au XIIe siècle, saint Richard. D’origine anglaise, il passa en Italie en vue d’y vivre en ermite, mais fut élu évêque au service de l’Église d’Andrie, en Apulie. La renommée de sa sainteté rayonna sur les villes voisines, où il s’appliqua à rétablir la paix entre les diocésains divisés.

 

En 1837, la naissance au ciel de la bienheureuse Anne-Marie Taïgi (Taïgui). Mère de famille, elle se sacrifia dans les humbles travaux du ménage, avec un mari bourru et sept enfants à élever. Toujours douce et souriante à son entourage, elle parvint à un haut degré d’union à Dieu, et sa maison était devenue un lieu de bons conseils.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

10 juin

 

Au IVe siècle, saint Maxime, évêque de Naples, puni d’exil par l’empereur, à cause de son attachement à la foi de Nicée et de son refus d’accepter un symbole hérétique. Il est vénéré comme martyr.

 

Au début du VIe siècle, le bienheureux Censure, évêque. Il fut pendant plus de trente ans, comme successeur de saint Germain, le pasteur vigilant de l’Église d’Auxerre.

 

Vers 656, à Paris, saint Landry, évêque. Il se signala surtout par sa charité pour les pauvres, et dans cet esprit, il jeta les fondements de l’Hôtel-Dieu, le premier hôpital construit à Paris.

 

Au diocèse de Sées (Cé), vers 720, la mort bienheureuse de saint Évremond, abbé du Mont-Maire. Il est patron de Creil-en-Beauvaisis, où furent portées ses reliques par crainte des invasions normandes.

 

En 1419, le trépas de saint Jean-Dominici, de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Fervent éducateur et apôtre de l’unité de l’Église, il fut aussi un des artisans de la réforme dominicaine de son époque. Archevêque de Raguse et Cardinal, il mourut en Hongrie.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

11 juin

 

Mémoire de saint Barnabé. Sans avoir été l’un des douze, il reçut le titre d’Apôtre en raison du rôle important qu’il joua dans la Primitive Église. C’est lui qui introduisit Saul auprès des Apôtres, l’emmena à Antioche, et l’accompagna lors de son premier voyage missionnaire.

 

A Aquilée, la passion des saints Félix et Fortunat. Frères de sang, natifs de Vicence, ils furent livrés au martyre, sous Dioclétien. Leur culte est très ancien.

 

En Italie, l’an 1267, saint Parisius, moine camaldule. Il fut directeur spirituel du couvent des moniales camaldules Sainte-Christine de Trévise pendant plus de soixante-dix ans, car il vécut jusqu’à cent sept ans.

 

En Espagne, l’an 1479, saint Jean de Saint-Facond. Professeur de droit et de théologie à Salamanque, il exerça une grande influence sur les étudiants de cette ville. Entré dans la Congrégation des Augustins, il parvint à rétablir la paix dans la cité universitaire, déchirée par les discordes.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

12 juin

 

En Thébaïde, au Ve siècle, saint Onuphre, anachorète, qui passa soixante ans au désert, dans la solitude la plus complète. Il fut très vénéré en Orient et son culte s’étendit à l’Occident au temps des Croisades. On rapporte qu’il n’était habillé que de sa propre chevelure et de sa barbe très abondantes, et d’une ceinture de feuilles.

 

En Suède, l’an 1080, le martyre de saint Eskill. Missionnaire venu de Grande-Bretagne, il reçut la consécration épiscopale, puis exerça son apostolat au sud-ouest de Stockholm. Il fut lapidé à mort pour avoir protesté contre une fête païenne.

 

En Toscane, vers 1245, le bienheureux Guy de Cortone. Attiré à la suite d’une visite de saint François d’Assise, Guy choisit de vivre radicalement la pauvreté. Par la suite il reçut le sacerdoce pour le service de ses frères.

 

En 1249, chez les cisterciennes de la Cambre, dans l’actuel Bruxelles, sainte Adélaïde ou Alice de Schaarbeck. A vingt-deux ans, la lèpre la contraignit à mener la vie de recluse, dans une cellule adossée à l’église. Puis elle devint aveugle, et sur la fin de sa vie, elle n’avait plus qu’un seul membre sain, sa langue, pour chanter les louanges du Seigneur.

 

En Hongrie, la bienheureuse Yolande. Son foyer, où naquirent trois filles, était très ouvert aux pauvres et aux malades. Veuve, elle se fit clarisse et mourut en 1298.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

13 juin

 

Mémoire de saint Antoine de Padoue, né à Lisbonne, franciscain et docteur de l’Église. Au retour d’une mission en terre d’Islam, il prêcha en Lombardie, puis en Limousin où il fonda le couvent de Brive. Ses sermons riches en citations scripturaires, lui ont valu le titre de "Docteur évangélique". Il mourut à Padoue en 1231.

 

Vers 370, saint Triphylle. Avocat converti au christianisme, il devint évêque de Nicosie, en l’île de Chypre. Il prit loyalement parti pour saint Athanase contre les ariens, qui le persécutèrent cruellement.

 

En Italie, vers l’an 600, saint Pérégrin, qui périt noyé par les Lombards pour avoir demandé de gracier un prisonnier.

 

En 853, saint Fandile, abbé du monastère de Pignamella, près de Cordoue, en Espagne. Il fut décapité sur l’ordre de l’émir mahométan pour avoir prêché contre Mahomet.

 

A l’abbaye de Clairvaux, en 1138, le bienheureux Gérard, frère de saint Bernard. Il remplit avec humilité et abnégation sa charge de cellérier.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

14 juin

 

Mémoire d’Élisée, disciple du prophète Élie. Élisée n’a pas laissé d’écrits, mais ses miracles en faveur des étrangers étaient une annonce du salut pour tous les hommes.

 

Dans le soissonnais, au début du IVe siècle, le martyre des saints Valère et Rufin. S’étant déclarés chrétiens, ils furent tous deux noyés dans la Vesle à Bazoches, au sud de Laon (Lan).

 

L’an 847, saint Méthode. Né en Sicile, il fit ses études à Constantinople. Il embrassa ensuite la vie monastique et devint abbé. De retour à Constantinople après une mission à Rome, il fut emprisonné pendant sept ans. Nommé patriarche de Constantinople grâce à l’impératrice Théodora, il fit triompher définitivement le culte des saintes images.

 

En 853, les saints Anastase, prêtre, Félix, moine, et Digne vierge. Tous trois furent décapités par le calife de Cordoue pour avoir attaqué directement les ennemis de la foi chrétienne.

 

L’an 1046, le retour à Dieu du bienheureux Richard, abbé de Saint-Vanne de Verdun. Après un séjour à Cluny, il ranima le monachisme en Lorraine, en Rhénanie et en Flandre. Il était surnommé "Grâce de Dieu" d’après son oraison jaculatoire habituelle.

 

A Schiedam (Skidamm), au Pays-Bas, en 1433, le trépas de sainte Lidwine ou Ludivine. A la suite d’une chute malencontreuse lors d’une partie de patinage sur glace, elle demeura infirme et fut contrainte à garder le lit pendant trente-huit ans. Au milieu de ses continuelles souffrances, elle était un exemple de patience héroïque et d’amour pour le prochain, dans une union intime à la Passion du Christ.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

15 juin

 

A Clermont, en Auvergne, vers 480, saint Abraham, moine. Originaire de Perse, il s’exila pour fuir la persécution et visiter les Pères du désert d’Égypte. De là, il gagna la Gaule et fut abbé de Saint-Cyrgues où il mit en pratique ce qu’il avait appris en Égypte.

 

En 686, le retour à Dieu de saint Landelin. D’abord brigand célèbre en Artois, il se convertit et décida de vivre en reclus à Lobbes, dans le Hainaut, puis à Crespin, près de Valenciennes. Ces deux ermitages devinrent, par la suite, d’intenses foyers de vie monastique.

 

A Jumièges, vers 706, saint Constantin, moine dudit lieu, devenu évêque de Beauvais. Il fut enterré à Jumièges, mais les Huguenots dispersèrent ses reliques en 1562.

 

A Sées (Cé), en 756, saint Lohier ou Lothaire, évêque. Il résigna sa charge pour se préparer à la mort dans la retraite d’un ermitage.

 

A Pibrac, dans le diocèse de Toulouse, en 1601, le trépas de sainte Germaine Cousin. Orpheline et infirme, cette bergère mourut à l’âge de vingt-deux ans, négligée par son père, maltraitée par sa belle-mère. Elle passa sa courte vie dans la prière et l’aumône faite aux plus pauvres qu’elle-même.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

16 juin

 

L’an 212, la passion des saints Ferréol et Ferjeux, premiers missionnaires de la Bourgogne et du Jura. Une tradition rapporte qu’ils furent envoyés par saint Irénée. Ils auraient travaillé près de trente ans, spécialement dans la région de Besançon, avant d’être martyrisés.

 

Au IVe siècle, sainte Julitte, mère de famille chrétienne, martyrisée avec son enfant saint Cyr. Leurs reliques apportées en Gaule furent l’occasion d’un culte qui connut une grande popularité, spécialement à Nevers et près de Versailles.

 

Au IVe siècle encore, le bienheureux Similien, évêque surnommé “le grand confesseur” par Grégoire de Tours. Honoré d’un culte aussitôt après sa mort, il fut titulaire d’une église à Nantes dès le temps de Clovis.

 

Au Ve siècle, saint Tychon (Tykonne), évêque dans l’île de Chypre. Il combattit énergiquement le paganisme, particulièrement le culte d’Aphrodite.

 

Au VIe siècle, saint Aurélien, archevêque d’Arles et Vicaire apostolique pour les Gaules. Contemporain de saint Benoît, il écrivit des Règles pour les monastères de moines et de moniales, que Childebert Ier venait de fonder dans la ville épiscopale.

 

L’an 1246, le retour à Dieu de sainte Lutgarde, cistercienne d’Aywières, au diocèse de Namur. Elle fut favorisée de grâces mystiques qui furent sa seule lumière dans sa cécité des onze dernières années de sa vie.

 

En 1977, la dédicace de la chapelle de Notre-Dame de Caillouville intra-muros.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

17 juin

 

En Égypte, dans la seconde moitié du IVe siècle, saint Bessarion, anachorète. La tradition en fait un disciple de saint Antoine et de saint Macaire de Scété, et le présente serrant toujours sous son bras le saint Évangile, qui constituait toute sa bibliothèque.

 

Vers 411, saint Antide, évêque de Besançon. Il fut mis à mort par une horde de Vandales à Ruffey, en Franche-Comté.

 

Au Ve siècle, le retour à Dieu de saint Hypace, abbé. Installé dans un ancien monastère près de Chalcédoine, avec son ami Jonas, il attira un grand nombre de disciples et se fit un adversaire implacable de l’hérésie nestorienne.

 

En Bretagne, encore au Ve siècle, saint Hervé, moine. Aveugle de naissance, il reçut une éducation de ménestrel et mena d’abord une vie de pèlerin. Plus tard, il se fixa à Plouvien, près de Lan-Houarneau, lieu de sa mort et de sa sépulture, où son culte est resté en honneur.

 

Vers 530, saint Avit (Avi). Né à Orléans, il se retira avec saint Calais dans une solitude du Perche. A sa mort, il fut enterré à Orléans où l’on bâtit une église sur son tombeau.

 

L’an 1160, saint Rainier. Joueur de lyre, il entra, après une jeunesse dissipée, à l’abbaye bénédictine de Saint-André de Pise, puis passa à celle de Saint-Vit, dans la même ville, où il mourut.

 

En 1903, le bienheureux Marie-Joseph Cassant, cistercien de Sainte-Marie-du-Désert. Très appliqué à l’étude, il n’avait qu’un but : devenir prêtre, et la prière était vraiment l’atmosphère dans laquelle il se tenait et se mouvait. A l’âge de 25 ans, emporté par la maladie, le Père Marie-Joseph Cassant demeure le type même de ce qu’on nomme une vie cachée, et l’un de ces petits pour lesquels le Christ a rendu grâce à son Père.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

18 juin

 

A Rome, vers 287, le martyre des saints Marc et Marcellien.

 

A Tripoli, vers 304, le martyre de saint Léonce, soldat. Après de très cruels tourments subis en prison, il parvint à la couronne du martyre.

 

Vers 432, saint Amand, évêque de Bordeaux. Il avait préparé au baptême saint Paulin de Nole, qui lui en garda une grande reconnaissance.

 

A Fécamp, vers 682, le trépas de sainte Hildemarque, abbesse. D’abord moniale à Bordeaux, elle fut appelée à Fécamp, vers 660, par le comte Waninge, pour diriger le monastère qu’il venait de fonder.

 

Au monastère de Schönau (Chenaou), en Rhénanie, l’an 1165, le retour à Dieu de sainte Élisabeth, moniale. Elle s’efforça d’être aussi fidèle à sa vocation de prière, de travail et de pénitence que sa santé fragile le lui permettait.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

19 juin

 

Mémoire de saint Romuald, abbé, mort au Val del Castro, en Italie Centrale, l’an 1027. D’abord moine bénédictin près de Ravenne, sa ville natale, l’inspiration de l’Esprit-Saint le conduisit à organiser à Camaldoli, en Toscane, une nouvelle forme de vie érémitique qu’il considérait comme l’épanouissement de l’ascèse cénobitique. Avec saint Bruno, il est vénéré comme le Père des ermites d’Occident.

 

Le même jour, saint Ursicin, médecin de Ravenne, condamné à mort sous le règne de Néron. Il était sur le point d’apostasier quand les encouragements d’un soldat, nommé Vital, l’invitèrent à donner le témoignage suprême de sa foi et de sa charité.

 

A Milan, la passion des saints Gervais et Protais, martyrisés par fidélité à leur baptême. Leurs corps furent découverts par saint Ambroise le 19 juin 386, et leur culte gagna la Gaule où un grand nombre d’églises leur furent consacrées.

 

Vers 680, saint Déodat ou Dié, évêque de Nevers. il fonda dans les Vosges un monastère sous la Règle de saint Colomban. A proximité se forma plus tard la cité qui prit son nom : Saint-Dié.

 

Au XIIe siècle, le bienheureux Odon. Moine à Anchin, près de Douai, puis abbé de Saint-Martin de Tournai. Nommé évêque de Cambrai, il se vit contraint de quitter la ville devant l’opposition qui lui était faite, et retourna à Anchin où il mourut.

 

A Florence, l’an 1341, sainte Julienne de Falconieri qui fonda la branche féminine de l’Ordre religieux des Servites de Marie, branche dite des "Mantellées".

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

20 juin

 

En 537, le martyre de saint Silvère, pape. Comme il avait refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople, déposé par son prédécesseur, il fut, à la demande de l’impératrice Théodora, envoyé en exil dans l’île de Ponza, en Italie Méridionale.

 

L’an 981, le retour à Dieu de saint Adalbert. Moine de Saint-Maximin de Trèves, il fut envoyé par l’empereur Othon le Grand à la tête d’un groupe de missionnaires pour évangéliser les Slaves. La mission ayant été massacrée dès son entrée en Russie, Adalbert, le seul réchappé, revint à Trèves et fut placé à la tête de l’abbaye de Wissembourg, près de Spire. Il fut ensuite choisi comme premier titulaire du nouveau Siège épiscopal de Magdebourg, en Saxe.

 

Au VIIe siècle, saint Algis ou Adalgis et saint Gobain, moines irlandais dont le champ d’apostolat s’étendit sur le continent. Algis se fixa dans la région de Thiérache, au nord-est du département actuel de l’Aisne ; Gobain gagna une forêt sur les bords de l’Oise.

 

En 710, à Fontenelle, la mort bienheureuse de saint Bain, ancien évêque de Thérouane.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

21 juin

 

A Rome, en 1591, la naissance au ciel de saint Louis de Gonzague. Renonçant au trône de Mantoue et à la carrière militaire, il entra dans la Compagnie de Jésus, où son innocence et son caractère énergique s’épanouirent en une grave mais délicate charité. Il mourut à l’âge de vingt-trois ans en soignant héroïquement un pestiféré. Saint Louis de Gonzague est le patron céleste de la jeunesse chrétienne.

 

Vers 380, le retour à Dieu de saint Eusèbe, évêque de Samosate, en Syrie. Il fut, pour son attachement à l’orthodoxie, exilé en Thrace par ordre de l’empereur Valens. La mort de celui-ci lui permit de rentrer dans son diocèse; mais peu de temps après, il fut tué par une femme arienne qui lui lança une tuile du haut de sa maison.

 

L’an 738, saint Leufroy. Ami et confident de saint Ansbert, ancien moine de Fontenelle et, à cette époque, archevêque de Rouen. Il fonda sur les bords de l’Eure un monastère qui s’appellerait plus tard La Croix-Saint-Leufroy.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

22 juin

 

L’an 431, la naissance au ciel de saint Paulin. Issu d’une famille sénatoriale romaine en résidence à Bordeaux, il renonça à un riche patrimoine foncier pour se mettre au service du Christ et de l’Église. Ordonné prêtre à Barcelone, il vint se fixer auprès du tombeau de saint Félix, à Nole en Campanie. Choisi comme évêque, il veilla avec sollicitude sur ses fidèles éprouvés par les invasions des Goths.

 

A Londres, l’an 1535, saint John Fisher, professeur à Cambridge, puis cardinal-évêque de Rochester, et saint Thomas More, lord-chancelier du roi Henri VIII. Humanistes de la Renaissance, ils mirent avec un souriant courage, la sagacité de leur intelligence, au service de l’honneur moral de la Couronne et de l’unité de l’Église, jusqu’à la mort sanglante. Saint Thomas More a été déclaré le patron des chefs d’état et des gouvernants.

 

A Rome, à la fin du Ier siècle, la passion du consul Flavius Clemens. Son parent, l’empereur Domitien, le fit condamner à mort sous l’accusation d’athéisme, parce qu’il adorait le Christ, à l’exclusion de tous les dieux païens officiels.

 

Vers 287, saint Alban. Converti par un prêtre persécuté qui s’était réfugié dans sa maison, il fut le premier martyr de Grande Bretagne. Un célébre monastère bénédictin fut fondé sur son tombeau.

 

Le même jour, saint Jean Ier, évêque de Naples. Ami de saint Paulin, il mourut juste un an avant lui, en 430.

 

A Rome, en 1276, le bienheureux Innocent V, pape. Dominicain savoyard, Pierre de Tarentaise, de son nom civil, devint provincial de son Ordre, puis fut nommé archevêque de Lyon. Il fut élu au Souverain Pontificat, mais celui-ci ne dura pas plus de six mois.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

23 juin

 

En 679, sainte Étheldrède, fille du roi de Northumbrie. Elle renonça à ses privilèges pour se retirer dans l’île d’Ely (ili) où elle mena une vie extrêmement simple et d’une grande sainteté.

 

Vers 769, le trépas du bienheureux Jacob, évêque de Toul. Au retour d’un pèlerinage à Rome, il passa par Dijon pour vénérer le tombeau de saint Bénigne ; il mourut en cette ville après une maladie de quelques jours.

 

En 1076, saint Libert, évêque de Cambrai. N’ayant pu se rendre en pèlerinage aux Lieux Saints, il construisit en revanche, dans son diocèse, l’abbaye du Saint-Sépulcre. Il fut cruellement persécuté pour avoir excommunié le seigneur de Cambrai.

 

L’an 1860, saint Joseph Cafasso, prêtre. Professeur de théologie morale à Turin et directeur spirituel réputé, il forma le clergé piémontais selon les principes de saint François de Sales et de saint Alphonse de Liguori.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

24 juin

 

Au sixième mois avant Noël, la Nativité de saint Jean-Baptiste.

 

Au ive siècle, la mise au tombeau du bienheureux Simplice, évêque d’Autun. Il fit abandonner le culte de Cybèle à un grand nombre de païens et les convertit au Christ.

 

L’an 775, saint Rombaud. Originaire des îles Britanniques, il se rendit à Rome en prêchant l’Évangile sur sa route. A son retour il se fixa dans un ermitage aux environs de Malines, en Brabant. Il y mourut assassiné par deux hommes auxquels il avait reproché leurs vices.

 

En 776, saint Théodulphe ou Thiou, abbé de Lobbes, dans le Hainaut. Il travailla à la conversion des païens encore nombreux dans ces régions.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

25 juin

 

A Toulouse, au Ve siècle, la translation par saint Exupère, des reliques de saint Saturnin, premier évêque de la ville, martyrisé vers 250.

 

Mémoire de saint Sosipatros, disciple de saint Paul. Il accompagna l’apôtre en diverses missions ; il était avec lui au moment de l’envoi de la Lettre aux Romains.

 

A Rome, au Ve siècle, saint Prosper. Théologien laïque, originaire d’Aquitaine, il mit sa science au service de la vérité catholique en combattant, à l’exemple de saint Augustin, le semi-pélagianisme provençal.

 

Vers 470, saint Maxime, évêque de Turin, célèbre par ses homélies et ses écrits ascétiques.

 

Au VIIIe siècle, le retour à Dieu de saint Adalbert, diacre, disciple de saint Willibrord. Il évangélisa la région d’Egmont aux Pays-Bas, où un monastère lui fut dédié.

 

L’an 1142, saint Guillaume. Après un pèlerinage à Compostelle, il se retira dans la solitude, en Italie, où des disciples le rejoignirent. Ils reçurent de lui une règle orale qui est à l’origine de celle de la Congrégation bénédictine de Montevergine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

26 juin

 

A Rome, le martyre des saints Jean et Paul. Leurs noms se trouvent dans la première Prière Eucharistique et une basilique leur est dédiée sur le Mont Celius.

 

Au Ve siècle, saint Vigile, évêque de Trente. Il favorisa beaucoup l’évangélisation de son diocèse, mais fut lapidé à mort pour avoir renversé une statue de Saturne.

 

A Thessalonique, au début du VIe siècle, saint David. Il vécut d’abord trois ans en stylite, puis se construisit une cellule, dont il dut s’éloigner pour accomplir une mission politique et religieuse auprès de la Cour de Byzance.

 

Vers 515, saint Maxence ou Maixent. Originaire du Languedoc, il fut attiré à Poitiers par le rayonnement de saint Hilaire et devint abbé du monastère au lieu qui porte maintenant son nom.

 

Au VIIIe siècle, le retour à Dieu de saint Saulve ou Salve (Salv’), évêque. Originaire d’Auvergne, il fut tué, ainsi que son compagnon, par un baron rapace, au cours d’une mission sur le territoire de Valenciennes. Un monastère portant son nom s’éleva par la suite à cet endroit. Lors de la découverte de leurs corps, celui du compagnon se trouvant au-dessus, on lui donna le nom de Supérius.

 

A Cordoue, en Andalousie, en 925, la mort sanglante de saint Pélage, jeune chrétien d’environ treize ans, qui rendit témoignage au Christ, face à l’Islam, et devint aussitôt l’objet de la vénération des fidèles.

 

L’an 1178, saint Anthelme. Né non loin de Chambéry, il fut élu prieur de la Grande-Chartreuse, puis nommé évêque de Belley (Beulé). Il tenta en vain de servir de médiateur entre Thomas Becket et le roi Henri II d’Angleterre.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

27 juin

 

L’an 444, la naissance au ciel de saint Cyrille, patriarche d’Alexandrie et Docteur de l’Église. Saint Cyrille est célèbre comme adversaire infatigable de l’hérésie de Nestorius, qu’il réussit à faire condamner au Concile d’Éphèse.

 

Au VIe siècle, le retour à Dieu de saint Jean, ermite d’origine bretonne qui vécut près de l’église de Chinon et fut conseiller spirituel de la reine sainte Radegonde.

 

En 960, saint Samson. Romain de naissance, il fit des études de médecine à Constantinople, puis reçut le sacerdoce. Il consacra sa vie aux soins physiques et spirituels des malades et des délaissés, et fonda un magnifique hôpital à cet effet.

 

Le même jour, saint Ladislas, roi de Hongrie. Il mit son autorité au service de la christianisation de son pays. Désigné par les croisés français, saxons et espagnols pour être leur chef, il fut soudain surpris par la mort, en 1095.

 

Ce jour, à Évreux, mémoire de la bienheureuse Marie-Madeleine Fontaine, née à Étrépagny en 1723, et guillotinée à Cambrai pendant la Révolution française avec trois religieuses de sa communauté.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

28 juin

 

Mémoire de saint Irénée. Il a lui-même rapporté comment il fut disciple de saint Polycarpe de Smyrne, qui avait connu l’apôtre saint Jean. Succédant à saint Pothin sur le siège épiscopal de Lyon, il s’opposa au gnosticisme. La tradition dit qu’il mourut vers l’an 200.

 

A Cordoue, en Andalousie, l’an 856, la mort sanglante de saint Argimir. Après plusieurs années passées au service du roi maure, il démissionna de son emploi et devint moine. Lorsque les chrétiens se trouvèrent persécutés, on le dénonça et il fut décapité peu après.

 

L’an 1528, le bienheureux Paul Giustiniani. En pleine renaissance italienne, cet humaniste vénitien, devenu moine au désert de Camaldoli, s’efforça de raviver la flamme de son Ordre en fondant “La Compagnie des Ermites de saint Romuald” ou “Congrégation de Monte-Corona”. Dans le seul à seul avec Dieu, il a élaboré une doctrine équilibrée de l’idéal érémitique.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

29 juin

 

Solennité des saints Pierre et Paul, martyrisés à Rome entre 64 et 67.

 

Au IIIe siècle, sainte Béate ou Bénédicte, vierge de la région de Sens.

 

L’an 274, près de Bourges, en la ville fortifiée d’Argenton, la passion de saint Marcel ou Marceau, qui fut décapité. Son compagnon soldat, Anastase, expira sur le chevalet.

 

Vers 380, le bienheureux Syr. D’abord prêtre de paroisse à San Remo, en Italie, il devint évêque de Gênes. Sa renommée fut telle qu’il est le patron de la cathédrale, de la ville et du diocèse.

 

En Ombrie, au milieu du VIe siècle, la naissance au ciel de saint Cassius, évêque. D’après saint Grégoire le Grand, il avait la coutume, rare à cette époque, de célébrer chaque jour le Sacrifice Eucharistique.

 

En 1315, le retour à Dieu du bienheureux Raymond Lulle. Laïque intellectuel et mystique, marié et père de famille, tertiaire franciscain, il fut aussi un apôtre, et multiplia les démarches auprès des autorités civiles et religieuses pour reprendre contact avec les chrétiens orientaux et avec l’Islam. A Bougie, au cours d’une mission, il fut même lapidé, mais revint mourir à Majorque.

 

En Catalogne, en 1435, le trépas du bienheureux Pierre Marginet, moine cistercien. Cellérier de son monastère, il quitta l’abbaye, apostasia et se fit chef d’un groupe de brigands. Repenti après quelques années, il s’en retourna dans son monastère et passa le reste de sa vie dans la pénitence.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.

 

 

30 juin

 

Commémoration des Premiers Martyrs de l’Église de Rome, chrétiens injustement accusés par Néron de l’incendie de la ville impériale.

 

A Alexandrie, vers 202, la passion de saint Basilide. Soldat de la garde du préfet d’Égypte, chargé de l’exécution de sainte Potamienne, il défendit avec courage cette vierge contre les insultes de la populace. Il fut lui-même martyrisé peu après.

 

L’an 623, saint Bertrand, évêque du Mans, fondateur de l’abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de la Couture où il fut enseveli. Il s’intéressait beaucoup à l’agriculture et à la viticulture, mais il était surtout réputé pour sa charité envers les pauvres.

 

Le même jour, au milieu du IIIe siècle, saint Martial. Un des sept missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule, il fut le premier à annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile dans la région de Limoges.

 

En 1066, saint Thibaud. Membre de la famille des comtes de Champagne, il fut d’abord soldat, puis mena une vie de pèlerin qui le conduisit à Compostelle et en Italie. Ordonné prêtre, il groupa autour de lui quelques compagnons, et peu avant sa mort rejoignit les Camaldules .

 

A Tyburn (Taïbeurne), près de Londres, en 1646, le martyre du bienheureux Philippe Powel, moine et prêtre d’origine galloise. Au moment de mourir, il proclama avec fierté son appartenance à l’Ordre bénédictin et à l’Église Romaine.

 

Et encore ailleurs, beaucoup d’autres saints et bienheureux.