J'avance sur ma route

J’avance sur ma route,

avec la force de Dieu comme appui,

la puissance de Dieu pour me protéger,

la sagesse de Dieu pour me diriger,

l’œil de Dieu pour me guider,

l’oreille de Dieu, témoin de mon langage.

Christ devant moi, derrière moi,

Christ sur moi, sous moi,

Christ en moi et à mes côtés,

Christ autour et alentour,

Christ à ma gauche et Christ à ma droite,

Christ avec moi le matin et avec moi le soir,

Christ dans chaque cœur qui pensera à moi,

Christ dans chaque regard qui se posera sur moi,

Christ dans chaque oreille qui m’écoutera.

Saint Patrick (Ve siècle)

Je m'abandonne à Toi

Mon Père

Je m’abandonne à Toi

Fais de moi ce qu’il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi

Je te remercie.

Je suis prêt à tout,

J’accepte tout

Pourvu que ta volonté se fasse en moi

En toutes créatures,

Je ne désire rien d’autre mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.

Je te la donne mon Dieu,

Avec tout l’amour de mon cœur.

Parce que je t’aime

Et que ce m’est un besoin d’amour

De me donner

De me remettre entre tes mains,

Sans mesure,

Avec une infinie confiance

Car tu es mon Père.

Bienheureux Frère Charles de Foucauld

Je t'ai cherché

Je t’ai cherché

dans le tumulte des apparats

dans le bruit des médiats

dans les grands discours des bons chrétiens

dans la morale des gens de biens

mais je ne t’ai pas trouvé.

Pourtant, là où je n’avais pas regardé

dans le regard des amants

dans le sourire d’un enfant

dans le silence et la solitude d’une nuit étoilée

dans la simplicité des cœurs qui disent vrai.

Au plus profond de mon être, Seigneur,

Quand enfin l’homme se dévoile,

quand l’amitié nous unit,

quand l’amour nous emporte,

Oui, là je te reconnais mon Dieu

Esprit d’amour et de vérité.

Je sais aujourd'hui que c’est toi

qui seul peux me donner la joie.

Christelle

Je t'aime tel que tu es

Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.

C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.

Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là.

J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer chez toi.

Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir.

Je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour.

Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi ;

Un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même.

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé.

Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.

Je vais t'apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur. Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.

Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.

Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.

Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.

Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.

Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, des tes soucis.

Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n'as pas fait.

Je t'aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données en te créant à son image et à sa ressemblance.

C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t'aime tel que tu es.

Ste Mère Teresa

Je te salue Marie

Combien de bouches ont murmuré ton nom de prière en prière,

Quand la grâce te touche, ton corps reçoit le don d’un éternel mystère.

Parce qu'un jour tu as dit oui à la Vie : je te salue Marie.

 

Combien de cierges ont éclairé les lieux où tu parles en silence

Et ton ventre de vierge, béni sous tous les cieux, voit naître l’espérance.

Parce qu'un jour de toi jaillit la vraie Vie : je te salue Marie.

 

Combien d’artistes ont arraché au bois ton regard de tendresse,

Dans tes yeux un peu tristes, c’est l’ombre d’une croix qui passe et qui se dresse.

Parce qu'un jour tu as compris l’autre Vie : je te salue Marie.

 

Combien de mères ont déposé des fleurs à tes pieds de madone,

Pour un fils, pour un frère, ultime cri du cœur, quand tout vous abandonne.

Parce qu'un jour tu es partie vers la Vie : je te salue Marie.

Anonyme

Je voudrais bien t'aimer

Mon Seigneur Jésus, je voudrais bien t’aimer.

Mon Seigneur, ne te fie pas à moi !

Mon Seigneur, je te l’ai dit, si tu ne m’aides pas,

je ne ferai jamais rien de bien.

Je te l’ai dit : je ne te connais pas,

je te cherche et ne te trouve pas :

Viens à moi, mon Seigneur !

Si je te connaissais,

je me connaîtrais aussi moi-même.

Je ne t’ai jamais aimé,

je voudrais bien t’aimer, Seigneur Jésus.

Je ne veux rien faire d’autre que ta volonté.

Je me défie de moi-même.

En toi je me confie, Seigneur.

Saint Philippe Néri (1515-1595)

Fondateur de la congrégation de l’Oratoire

Je voudrais être, Seigneur Jésus...

Je voudrais être,

Seigneur Jésus,

cette terre que tu peux conquérir.

Je voudrais être, Seigneur Jésus,

l’amphore vide que tu peux remplir.

Je voudrais être, Seigneur Jésus,

l’oreille que tu ouvres à ta voix.

Je voudrais être, Seigneur Jésus,

le compagnon de tes frères.

Je voudrais être, Seigneur Jésus,

une étincelle de ta clarté,

afin que sur la terre

s’accomplisse ta volonté.

Sœur Myriam

(in « Seigneur donne-nous la prière », DDB)

Je voudrais monter très haut

Je voudrais monter très haut, Seigneur,

Au-dessus de ma ville,

Au-dessus du monde,

Au-dessus du temps.

Je voudrais purifier mon regard et t’emprunter tes yeux.

Je verrais alors l’univers, l’humanité, l’histoire comme les voit le Père.

Je verrais dans cette prodigieuse transformation de la matière

Dans ce perpétuel bouillonnement de vie,

Ton grand Corps qui naît sous le souffle de l’Esprit.

Je verrais la belle, l’éternelle idée d’amour de ton Père qui se réalise progressivement :

Tout récapituler en Toi, les choses du ciel et celles de la terre.

Je verrais qu'aujourd'hui comme hier, les moindres détails y participent,

Chaque homme à sa place,

Chaque groupement,

Et chaque objet.

Je verrais telle usine et tel cinéma,

La discussion de la convention collective et la pose de la borne-frontière.

Je verrais le prix du pain qu’on affiche et la bande de jeunes qui va au bal,

Le petit enfant qui naît et le vieillard qui meurt.

Je verrais la plus petite parcelle de matière et la moindre palpitation de vie,

L’amour et la haine,

Le péché et la grâce.

Saisi, je comprendrais que devant moi se déroule la grande aventure d’amour commencée à l’aurore du monde,

L’Histoire Sainte, qui selon la promesse ne s’achèvera que dans la gloire après la résurrection de la chair,

lorsque tu te présenteras devant le Père en disant : c’est fait, je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin.

Je comprendrais que rien n’est profane, des choses, des personnes, des événements.

Mais qu'au contraire tout est sacré à l’origine par Dieu...

Et que tout doit être consacré par l’homme divinisé.

Je comprendrais que ma vie, imperceptible respiration en ce grand corps total,

Est un trésor indispensable dans le projet du Père.

Alors, tombant à genoux, j’admirerais, Seigneur, le mystère de ce monde

Qui, malgré les innombrables et affreux ratés du péché,

est une longue palpitation d’amour, vers l’Amour éternel.

Je voudrais monter très haut, Seigneur,

Au-dessus de ma ville,

Au-dessus du monde,

Au-dessus du temps.

Je voudrais purifier mon regard et t’emprunter tes yeux.

Michel Quoist

Je voudrais vous faire un cadeau...

Je voudrais vous faire un cadeau... un cadeau de Noël un peu spécial...

Des amis m’en ont offert un de ce genre-là, il y a quelque temps.

Mais vous plaira-t-il ?

Ils ne m’ont rien apporté.

Ni bonbons, ni oranges, ni fleurs...

Ni conseils, ni remontrances, ni lamentations...

Dans la nuit où j’étais, ils m’ont offert leurs mains ouvertes et vides,

leurs pauvres mains, leurs mains de pauvreté, leur pauvreté.

Ils ne m’ont rien donné, mais parce qu'ils étaient avec moi,

ils m’ont donné de revivre.

J’ai souhaité qu'à Noël, vous soyez de ces gens qui acceptent de ne rien donner,

de ces gens qui savent faire le cadeau de leurs mains ouvertes et vides,

le cadeau de leur pauvreté, mais aussi de leur présence.

Quand les gens vous apportent seulement leurs mains ouvertes et vides et le sourire de leur présence,

alors, ça peut arriver, vous osez risquer d’ouvrir votre main, de sentir qu'elle est vide,

de vous laisser prendre par la main, de vous laisser aimer...

et sauver...

et renaître...

C’est ce qui a commencé à se passer cette nuit de Noël de jadis :

Il est venu, les mains ouvertes et vides

Il y en a qui ont accepté de se laisser prendre par la main,

une main ouverte et vide...

et d’aller avec lui, jusqu'au bout...

Un pauvre aux mains ouvertes et vides...

Voilà le cadeau de Noël que je voudrais vous faire cette année

 

            Mais vous plaira-t-il ?...

"Vie Chrétienne" n°230

Je vous salue, Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâce,

le Seigneur est avec vous,

vous êtes bénie entre toutes les femmes,

et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

priez pour nous, pauvres pécheurs,

maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen.

Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce,

le Seigneur est avec toi.

tu es bénie entre toutes les femmes,

et Jésus, le fruit de ton sein, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

prie pour nous, pécheurs,

maintenant et à l'heure de notre mort.

Amen.


Je vous salue, Joseph

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé ;

le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ;

vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'Enfant divin de votre virginale Épouse, est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,

priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu'à nos derniers jours,

et daignez nous secourir à l'heure de notre mort.

Amen.

Saint François de Sales.

Jésus est ma vie

La parole à dire

La Vérité à faire connaître.

Le chemin à parcourir.

La lumière à diffuser.

La Vie à vivre.

L'Amour à aimer.

La joie à répandre.

Le sacrifice à offrir.

La Paix à donner.

Le Pain de Vie à manger.

L'affamé à nourrir.

L'assoiffé à rassasier.

L'être nu à vêtir ;

Le sans-abri à loger.

Le malade à guérir.

L'isolé à aimer.

L'indésirable à accueillir.

Le lépreux pour laver ses plaies

Le mendiant pour lui sourire.

L'ivrogne à écouter.

Le malade mental à protéger.

Le tout-petit à embrasser.

L'aveugle à guider.

Le muet pour parler à sa place.

L'estropié pour marcher avec lui.

Le drogué à secourir.

La prostituée à sortir du danger et à secourir.

Le prisonnier à visiter.

Le vieillard à servir.

Pour moi : Jésus est mon Dieu.

Jésus est mon époux.

Jésus est ma vie. Jésus est mon seul amour.

Jésus m'est indispensable.

Jésus est mon tout.

Ste Mère Teresa

Jésus Sauveur de l'activité humaine, soyez le salut de l'unité humaine

Non, vous ne me demandez rien de faux ni d'irréalisable.

Mais simplement, par votre Révélation, et votre Grâce vous forcez ce qu'il y a de plus humain en nous à prendre enfin conscience de soi-même.

 

L'Humanité dormait - elle dort encore - assoupie dans les joies étroites de ses petits amours fermés.

Une immense puissance spirituelle sommeille au fond de notre multitude, qui n'apparaîtra que lorsque nous saurons forcer les cloisons de nos égoïsmes et nous élever par une refonte fondamentale de nos perspectives, à la vue habituelle et pratique des réalités universelles.

 

Jésus, Sauveur de l'activité humaine, à laquelle vous apportez une raison d'agir, Sauveur de la peine humaine, à laquelle vous apportez une valeur de vie, soyez le salut de l'unité humaine, en nous forçant à abandonner nos petitesses, et à nous aventure, appuyés contre Vous, sur l'océan inconnu de la charité.

P. Pierre Teilhard de Chardin, sj,  in "Hymne de l'univers", LVII